2 janvier 2011

Voici les vœux du chef de l'État, Joyeuse et austère année 2011 !

Le pouvoir d’achat des Français n’est pas à la fête à partir du 1er janvier
Une série de hausses des prélèvements et de baisses des aides marquent la volonté du gouvernement de maîtriser les dépenses.
Fin de la prime à la casse, hausse du prix des assurances et autres changements fiscaux vont inaugurer, à partir du 1er janvier, une année 2011 sous le signe de l’austérité. .

Automobile

Prime à la casse : C’est la fin de cette mesure phare qui avait aidé l’industrie automobile à surmonter la crise du secteur. Les acquéreurs d’un nouveau véhicule à partir du 1er janvier ne recevront plus cette prime de 500 euros.

Bonus écologique : Rouler "vert" rapporte moins à partir du 1er janvier. L’aide de 100 euros pour les voitures qui consomment entre 116 et 125 grammes de CO2/km disparaît. Et pour celles qui sont encore moins polluantes, le bonus est raboté (400 euros au lieu de 500 et 800 au lieu de 1 000 euros)

Revenus

SMIC : Pas de coup de pouce pour le revenu minimum en 2011. Pour la cinquième année consécutive le Smic augmentera de 1,6 %, soit la hausse légale, pour atteindre 1 365 euros brut par mois.

RSA : Le revenu de solidarité active suit la courbe de l’inflation prévue en 2011. Il s’établit à partir du 1er janvier à 466,99 euros par mois pour une personne seule sans enfant, soit une hausse de 1,5 %.

Immobilier

APL : L’aide personnalisée au logement n’est plus rétroactive. Jusqu’à présent elle remontait à trois mois avant la demande.

Crédit d’impôt écologique : Les investissements dans des installations utilisant des énergies renouvelables ou visant à augmenter l’efficacité énergétique du logement (double vitrage, panneaux solaires) voient leur crédit d’impôt raboté jusqu’à 50 % pour les panneaux photovoltaïques.

Le nouveau prêt à taux zéro (PTZ+) : Désormais, seuls les primo-accédants peuvent bénéficier du nouveau PTZ+. Bonne nouvelle pour ceux qui gagnent le plus : il n’y a plus de plafond de ressources pour en profiter.


Santé

Médecin : La visite chez un médecin généraliste coûte dorénavant un euro de plus. La consultation est facturée 23 euros à partir du 1er janvier.

Médicaments : ceux remboursés jusqu’à présent à 35 % par la Sécurité sociale ne le sont plus qu’à hauteur de 30 %.

Ressources des ménages

Emploi à domicile : Les ménages qui ont recours à une nounou ou une aide soignante, et qui déclarent leur employé au salaire réel ne bénéficient plus d’un abattement de 15 points sur les cotisations patronales.

Mariage : Suppression des déclarations de revenus multiples l'année du mariage, du pacs ou du divorce, qui permettaient dans certains cas de réduire ses impôts.

Assurance : Les mutuelles complémentaires sont celles qui augmenteront le plus en moyenne. La hausse est comprise entre 5,3 % et 8,5 %. Mais le tarif des assurances automobile et habitation progresse également (de 2,5 % à 8 %)

Rehausser la TVA sur les abonnements "triple-play" : les fameuses offres Internet-télévision-téléphone ne vont plus bénéficier d’une TVA à 5,6 %. Le gouvernement a décidé d’imposer un taux de 19 % sur la moitié des abonnements. Les opérateurs ont d’ores et déjà averti que cette mesure va se traduire par des abonnements plus chers,l’augmentation varie selon l’opérateur, mais elle est comprise entre 1 et 3 euros par mois.

Pour les classes aisées

Limitation des primes de départ : les députés ont réussi à imposer deux amendements encadrant les très controversées "retraites chapeau" et "parachutes dorés". Les dirigeants d'entreprises ne pourront ainsi plus bénéficier d'indemnités supérieures au double du maximum prévu par les accords de branche. Par ailleurs, leurs super-retraites, appelées "retraites chapeau", ne pourront pas, quant à elles, dépasser 30 % de la rémunération qu'ils ont perçue lors de leur dernière année d'exercice.

Plus d’impôts pour les plus riches : l’impôt sur le revenu de la tranche supérieure (les contribuables qui gagnent plus de 69 783 euros/an) va passer de 40 % à 41 %.
( plus 1% )

Pour les classes les moins aisées

Taxer les HLM : les loyers des HLM vont être soumis à une nouvel taxe de 2 % pendant trois ans. Une décision dénoncée par les organismes de gestion, qui estiment que ce prélèvement va sérieusement remettre en cause la construction de nouveaux logements à loyer modéré.

Les aides au logement : jusqu’à présent, lorsque la Caisse d’allocations familiales décide d'accorder à un locataire une aide personnalisée au logement (APL), celui-ci bénéficie d’une rétroactivité de trois mois. Le budget de 2011 y met un terme.





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