À l’approche du 11 juillet, bailleurs, huissiers, préfectures et forces de l’ordre se préparent à mener activement leur triste besogne en 4,5 mois, au lieu de 8 mois : tout l’été, des habitants vont être jetés à la rue, le plus souvent sans hébergement, y compris des prioritaires DALO ou des sans-logis que l’État doit pourtant reloger. Le Gouvernement a refusé que 2020 soit une « année blanche des expulsions ». Alors que des moratoires des loyers ont été prononcés dans de nombreux pays européens, il n’a pris aucune mesure de protection des habitants en difficulté.
ICI