8 janvier 2010

Brodard: Discours du Secrétaire de l'UL de Coulommiers le 8 janvier 2010


Action Brodard Graphique du 8 janvier 2010. 5ème jour de grève.
Prise de parole de Patrick Arnould,UL de Coulommiers

Délocalisations, fermetures d’entreprises, transferts d’activités, plans sociaux, remise en cause des acquis sociaux sont devenus monnaie en France. Depuis 1997, environs 3200 emplois relevant de l’industrie ont été rayés des environs de Coulommiers. Et ça continue avec l’annonce programmée de 93 licenciements chez Brodard et Graphique entraînant dans son sillage les salariés de la « Nouvelle Brochure ».

Cette entreprise dépendante du groupe Maury est un des fleurons de l’imprimerie française. Déjà touché par divers plans de restructuration, il est fort à parier que dans ces conditions c’est toute l’entreprise qui risque de connaître le pire dans les mois à venir, alors qu’elle est dotée d’un matériel et d’une technicité humaine de pointe qui n’est plus à démontrer.

Tout cela pour l’avidité de quelques donneurs d’ordre encouragés par une directive Européenne dite « de concurrence libre et non faussée ».

Voila ! Les conséquences d’une idéologie ultra-libérale pour laquelle notre chère République, au nom de la liberté d’entreprendre pour les employeurs, souvent s’oppose aux droits au travail des citoyens. Alors Messieurs les politiques, et ceux qui en ce moment ont à charge de diriger le pays. Il serait temps que vous soyez investis du même rôle pour lequel les travailleurs nous mandatent « défendre les intérêts individuels et collectif des salariés », il en va de même pour vous en ce qui concerne vos concitoyens, mais trop souvent vous oubliez, que ce sont eux, qui produisent les richesses !!!

Je n’ose imaginer déjà les conséquences désastreuses sur les familles qui seront touchées par les licenciements. Je n’ose imaginer mes camarades de la CGT, représentants les salariés aux différentes institutions représentatives du personnel quant –ils apprendront les noms de leurs collègues et compagnons de longue date qui subiront de plein fouet leurs licenciements.
Dans ces moments là, beaucoup de salariés, les hommes comme les femmes sont sous le choc et n’arrivent pas à exprimer leur stupeur. Croyez-moi, Ça ne vous laisse pas indifférents et cela réveille en vous la colère devant un tel mépris du capitalisme sauvage et aveugle qui anéantit tant de salariés entraînant avec eux leurs familles. La folie de ce capitalisme ne connaît ni frontières et n’épargne aucune activité, elle ne connaît pas la morale et ce contre fou d’être ou non patriote.

Alors, nous avons un devoir, une responsabilité, TOUS, en tant que citoyens, militants : C’est de peser d’une façon significative sur la classe politique, nos gouvernants qui depuis trop longtemps sont aux ordres d’un capitalisme de plus en plus féroce.

Ok, nous sommes dans une économie mondialisée, plus de frontière, chacun peut y venir faire ses courses et même les plus sombres… Mais il appartient aux gouvernants de tenir leurs rôles de régulateurs car dans cette logique, si elle ne s’arrête pas, la France deviendra une friche industrielle et notre système de protection sociale basé sur la solidarité volera en éclats.

Il y en a marre d’entendre les politiques dire: Ah mais c’est une entreprise privée, nous ne pouvons rien y faire. Il y en a marre, de ces entreprises qui viennent nous piquer nos savoir-faire, nos richesses, nos emplois pour les transférer dans d’autres pays pour exploiter d’autres salariés et se faire encore et toujours plus de fric.

Et on nous fait croire que la lutte des classes est finie ? NON ! Cela n’a jamais été aussi vrai. D’un côté les hyper riches et les riches et de l’autre, des travailleurs, des retraités de plus en plus pauvres avec des exclus du monde du travail de plus en plus nombreux, voilà la réalité d’aujourd’hui !

Alors OUI les salariés de Brodard ont raison d’exprimer leur colère, OUI ils ont raison de la faire savoir aux médias, OUI les salariés de la presse et du labeur ont raison de vouloir s’unir pour lutter. OUI, les citoyens ont raison d’être solidaire.
J’y vois là un élan de solidarité que nous devons poursuivre et qui est la marque d’une grande organisation syndicale où les mots fraternité et solidarité prennent tout leur sens.

Il n’y a pas de fatalité ! L’avenir ça ne se subit pas, ça se construit…plus que jamais, ceux qui vivent, sont ceux qui luttent pour rester debout.

7 janvier 2010

RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION

LE 8 JANVIER 2010 A 9H30
RASSEMBLEMENT DEVANT BRODARD
Z.I BOULEVARD DE LA MARNE
A 14H15 MANIFESTATION
DANS LE CENTRE VILLE DE COULOMMIERS

le personnel de BRODARD GRAPHIQUE
unité du groupe MAURY
est en grève illimitée à partir
du lundi 04 janvier 2010

LES SALARIES DE BRODARD
COMPTENT SUR VOTRE SOUTIEN

BRODARD GRAPHIQUE
Avec L’union locale CGT de Coulommiers
Les collectifs syndicaux LABEUR Ile de France FILPAC

26 décembre 2009

Bonne Année 2010



Toute l'équipe de L'UNION LOCALE C.G.T de COULOMMIERS vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année et vous présente ses meilleurs vœux pour 2010. Que cette nouvelle année puisse vous apporter paix, prospérité, bonheur, succès, joies, plaisir et surtout de santé, car il nous faudra encore battre le pavé.

Le mercredi 24 mars 2010,
Euro-manifestation à Bruxelles sur le thème
Vous avez sauvé les banquiers,
A présent investissez dans l’emploi

24 décembre 2009

RASSEMBLEMENT LE 8 JANVIER 2010


L'union locale CGT de Coulommiers et le Syndicat de Brodard Graphique appellent ses militant(e)s à la mobilisation la plus large pour lutter aujourd'hui contre les fermetures d'entreprises et les licenciements, est devenu un acte de civisme et se rassembler dans la solidarité pour tenter de préserver les emplois, un acte de citoyenneté. C'est dans cet esprit que nous vous demandons de vous mobiliser et faire acte de présence le vendredi 8 janvier 2010 à 9H30 chez Brodard.


FILPAC CGT
Rassemblement de tous les collectifs syndicaux LABEUR Ile De France le vendredi 8 janvier 2010 à 9 h 30 chez Brodard Graphique à Coulommiers, Zone industrielle - Boulevard de la Marne -77120 Coulommiers.
Présence indispensable du plus grand nombre de camarades


Les travailleurs n’ont pas à payer les errements patronaux, ceux de M. Maury en particulier.
Le groupe Maury vient de déposer le bilan d’une des plus prestigieuses imprimeries de notre pays, Brodard Graphique Coulommiers, mettant ainsi l’existence même de cette entreprise en cause. Les perspectives évoquées par la direction sont une poursuite d’activité avec un périmètre réduit avec, au passage, la liquidation de près de 50% des 230 emplois.

BRODARD GRAPHIQUE










Rassemblement des salariés devant la Mairie de Coulommiers le 4 décembre 2009

contre les licenciements et pour le maintien de l'activité du site sur Coulommiers

19 décembre 2009

CGT: l'espoir et l'ambition de jours meilleurs dès maintenant

Les délégués des syndicats CGT réunis en congrès confédéral font le choix de porter de manière offensive les ambitions des salariés : celles de l’égalité et de la parité, de la paix, de la jeunesse, de la démocratie, de l’efficacité, de l’unité, de la solidarité et des conquêtes sociales.

La souffrance des salariés actifs et retraités avec ou sans papiers, privés d’emploi est le symptôme d’un travail malade, d’une démocratie amputée, d’une citoyenneté qui reste aux portes des entreprises.

Les exigences de profit et d’accumulation financière détournent le travail de sa vocation à être utile socialement pour répondre aux besoins sociaux et humains.

Les syndicats CGT décident de s’engager immédiatement, durablement et solidairement, dans une campagne revendicative de grande ampleur pour les salaires et le pouvoir d’achat, l’emploi et les retraites.

La politique voulue par le patronat et orchestrée par le gouvernement fait payer une addition particulièrement élevée aux salariés et à la population. Elle préserve un système inefficace et injuste qui cultive la concurrence et la division entre salariés et entre générations. La moitié des dividendes versée aux actionnaires suffirait à dégager 120 milliards d’euros pour les investissements, l’emploi, les salaires, l’égalité entre les femmes et les hommes, la retraite, les minima sociaux et la protection sociale.

La sortie de crise passe nécessairement par la revalorisation du travail. Le système financier doit être mobilisé au service de l’emploi et de la formation. C’est pourquoi, la CGT, agit pour conquérir la sécurité sociale professionnelle et un nouveau statut du travail salarié.

Il faut construire une dynamique unitaire dans les entreprises, les professions et les territoires pour un rapport de forces pérenne et favorable aux salariés, aux retraités et aux privés d’emploi. Il faut agir en faveur d’une nouvelle conception de la démocratie par l’intervention des salariés et des citoyens sur les choix politiques et de gestion afin de les tourner vers la satisfaction des besoins humains et fondamentaux. Cela exige une véritable démocratie sociale. Nous condamnons la répression et la criminalisation de l’activité syndicale, la discrimination.

Agir ensemble dès aujourd’hui sur les lieux de travail appelle à la mobilisation et au déploiement de tous les syndiqués dans la solidarité interprofessionnelle et intergénérationnelle. Les délégués des syndicats au 49ème Congrès de la CGT donnent aussi rendez-vous au monde du travail le 24 mars 2010 pour une grande journée de mobilisation et d’action à l’appel de la Confédération européenne des Syndicats qui portera haut et fort, en France et en Europe, notre volonté de changement.

Cette journée de mobilisation sera un moment de tous ensemble dans la campagne pour l’emploi, les salaires, et la retraite. Sans attendre cette date le congrès appelle à un développement de la mobilisation et des actions.

Le congrès de la CGT décide d’engager une campagne nationale pour promouvoir la place, les missions et le développement du service public afin de mieux répondre aux besoins sociaux de toutes et tous.

La révision générale des politiques publiques, la réforme des collectivités territoriales, la loi « Hôpital Patients Santé Territoires », la déréglementation, les privatisations, visent à réduire les dépenses utiles pour les salariés, les familles et à livrer les activités de service public au secteur marchand. Cette politique nuit aux services publics nécessaires, à l’aménagement du territoire et au développement économique.

Cette campagne nourrit et nourrira celle pour une véritable politique industrielle et d’emplois. Elle vise des réponses concrètes et efficaces pour les milliers de salariés qui ont perdu leur emploi et pour celles et ceux qui travaillent mais qui n’arrivent pas à en vivre. Au regard de la crise, il y a urgence à obtenir des réformes structurelles.

Cette résolution de la CGT et de ses syndicats concrétise leur engagement pour l’émancipation des salariés, la revalorisation du travail, le développement humain durable.

Travaillons ensemble, dès maintenant, à donner confiance à tous les salariés actifs et retraités, privés d’emplois, sur leurs capacités à construire avec la CGT, dans l’unité et le rassemblement le plus large possible, une force de résistance et de conquête sociale qui porte l’espoir et l’ambition de jours meilleurs.

Le congrès appelle les salariés à renforcer la CGT, la rejoindre et construire ensemble cette ambition : la CGT, sa force c’est vous !

Nantes, le 11 décembre 2009

CGT: La centrale de Montreuil a les faveurs de l'opinion

(Les Echos 8 décembre)

Les Français font très majoritairement confiance aux syndicats et notamment à la CGT pour défendre les salariés, selon le baromètre mensuel BVA pour « Les Echos », France Info et Absoluce.

Les Français aiment les paradoxes. S’ils ne sont que 1 sur 15 à se syndiquer, ils n’en font pas moins très largement confiance aux organisations syndicales. Ainsi 60 % des personnes interrogées par BVA pour le baromètre mensuel « Les Echos », France Info et Absoluce (contre 38 %) disent, en effet, compter sur les syndicats « pour défendre efficacement les intérêts des salariés ».

Si les sympathisants de droite pensent majoritairement le contraire (55 % contre 44 %), ceux de gauche et toutes les catégories sociales ont plutôt une bonne image de ces organisations.

« Plus on est jeune, moins on se syndique, mais plus on fait confiance aux syndicats », relève Gaël Sliman, le directeur général adjoint de BVA : 70 % des 15-24 ans déclarent compter sur leur présence et leur action.

Autre paradoxe mis en lumière par ce sondage : les artisans et petits commerçants ainsi que les chefs d’entreprise ont plus de considération pour les organisations syndicales que les ouvriers qu’elles sont pourtant censées représenter (65 % contre 59 %).

Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...