13 janvier 2011

Néociations sur les retraites complémentaires /

Face au chantage du Medef, l’intervention des salariés s’impose

Ce 4 janvier se tenait la troisième séance des négocaitions sur les retraites complémentaires cadres et non-cadres (Agirc et Arrco). L’ordre du jour de cette troisième réunion portait principalement sur la question du devenir de l’AGFF, la structure financière qui a permis de garantir la retraite à 60 ans sans abattement depuis 1982.

Pour mémoire, rappelons que la CGT a décidé de signer l’accord de prorogation qui permet aux retraités de continuer de percevoir une retraite sans abattement pour la période allant du 1er janvier au 1er juillet 2011.

Dès l’ouverture de la séance du 4 janvier, la partie patronale a exposé son point de vue s’agissant des études chiffrées remises lors de la précédente réunion. Elle s’est évertuée à dramatiser les prévisions et autres projections économiques, probablement dans le but de justifier plus tard de la nécessité de nouvelles mesures drastiques en défaveur des retraités actuels et futurs. La majorité des représentants des organisations syndicale a contesté cette approche.

Chaque organisation syndicale a ensuite exposé ses propositions concernant l’AGFF. La CGT a fait valoir qu’il était nécessaire de garantir à chaque salarié liquidant sa retraite à taux plein, avant 65 ans dans le régime de base une pension sans abattement dans les régimes complémentaires Arrco et Agirc. Le financement des régimes devrait donc intégrer, selon elle, cette obligation.

La délégation patronale, par la voix de Jean-François Pilliard, s’est refusée à livrer sa position. Elle a en revanche clairement signifié qu’une « pérennisation » de l’AGFF ne pourrait s’obtenir sans contrepartie…

On revient là au chantage classique de la retraite sans abattement avant 65 ans contre probablement la poursuite de la baisse du taux de rendement des retraites complémentaires et/ou une remise en cause des droits familiaux. La partie patronale a indiqué, là aussi de manière très claire, qu’il était hors de question d’augmenter les cotisations. Or sans ressources nouvelles, la baisse des pensions deviendrait inéluctable.

La CGT pour sa part a également indiqué qu’elle refusait que l’âge de la retraite sans abattement pour les salariés ne remplissant pas les conditions du taux plein dans le régime de base soit porté de 65 à 67 ans.
Enfin, les représentants de toutes les organisations syndicales de salariés ont signifié à la partie patronale qu’elles s’opposaient à une nouvelle baisse de rendement des régimes.

Compte tenu de l’attitude du Medef lors de cette troisième réunion, il apparaît qu’une intervention vigoureuse des salariés est indispensable. Faute de celle-ci, la situation pourrait devenir très compliquée avec un débouché des négociations entérinant une nouvelle baisse des pensions.

La prochaine réunion se tiendra le 26 janvier prochain.


http://mm1.cgt.fr/cgt/EAubinNego_caiss_compl_retr.flv

7 janvier 2011

Solidarité avec Gérard Filoche


Inspecteur du travail mis en examen dans l’exercice de ses missions

En procès le 11 janvier pour « entrave à un CE »

RDV le 11 janvier à 13h30 devant la 31e chambre correctionnelle de Paris

Tous les syndicats de l’inspection du travail en sont d’accord :
- la justice est extrêmement laxiste en matière de droit du travail,
- les employeurs qui ne respectent pas le code du travail restent largement impunis.

Trois procès-verbaux sur quatre de l’inspection du travail sont classés sans suite par le Parquet.
Patrons impunis, inspecteurs du travail poursuivis : paradoxalement, ces trois dernières années, ce sont des contrôleurs et inspecteurs du travail qui se sont vu mis en cause dans l’exercice de leurs fonctions alors que Laurence Parisot a affirmé que «la liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail».

Le dernier en date, c’est Gérard Filoche.

L’inspecteur du travail est mis en examen pour un prétendu « chantage » vis-à-vis d’un patron qui refusait la réintégration dans son poste antérieur d’une salariée de retour de congé maternité et qui a demandé trois fois de suite, à l’égard de cette employée, déléguée syndicale, une autorisation de licenciement.

Si c’est du « chantage » que de menacer dans ce cas un employeur d’un PV, alors toute l’inspection du travail fait du « chantage » sans le savoir !

Comment alors que le Parquet débordé, manque de moyens au point de classer la majorité des PV de l’inspection du travail, choisit-il de donner suite à une plainte patronale prétendant de façon invraisemblable que Gérard Filoche fasse « entrave à un Comité d’Entreprise » ?

Nous tenons, en de telles circonstances, à exprimer notre totale solidarité avec Gérard Filoche.

signature, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous:

http://solidarite-filoche.fr//index.php?p=3&cle=94a967b7

Solidarité avec Gérard Filoche



Inspecteur du travail mis en examen dans l’exercice de ses missions

En procès le 11 janvier pour « entrave à un CE »

RDV le 11 janvier à 13h30 devant la 31e chambre correctionnelle de Paris

Tous les syndicats de l’inspection du travail en sont d’accord :
- la justice est extrêmement laxiste en matière de droit du travail,
- les employeurs qui ne respectent pas le code du travail restent largement impunis.

Trois procès-verbaux sur quatre de l’inspection du travail sont classés sans suite par le Parquet.
Patrons impunis, inspecteurs du travail poursuivis : paradoxalement, ces trois dernières années, ce sont des contrôleurs et inspecteurs du travail qui se sont vu mis en cause dans l’exercice de leurs fonctions alors que Laurence Parisot a affirmé que «la liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail».

Le dernier en date, c’est Gérard Filoche.

L’inspecteur du travail est mis en examen pour un prétendu « chantage » vis-à-vis d’un patron qui refusait la réintégration dans son poste antérieur d’une salariée de retour de congé maternité et qui a demandé trois fois de suite, à l’égard de cette employée, déléguée syndicale, une autorisation de licenciement.

Si c’est du « chantage » que de menacer dans ce cas un employeur d’un PV, alors toute l’inspection du travail fait du « chantage » sans le savoir !

Comment alors que le Parquet débordé, manque de moyens au point de classer la majorité des PV de l’inspection du travail, choisit-il de donner suite à une plainte patronale prétendant de façon invraisemblable que Gérard Filoche fasse « entrave à un Comité d’Entreprise » ?

Nous tenons, en de telles circonstances, à exprimer notre totale solidarité avec Gérard Filoche.

6 janvier 2011

La CGT n'ira pas aux vœux, du Président de la République


La CGT, et son secrétaire général Bernard Thibault, n'ira pas aux vœux du Président de la République...Et c'est une bonne chose compte tenu de l'attitude du gouvernement dans le cadre du dossier "Retraite".

Déclaration de la CGT, aux Vœux du Président de la République

Pourquoi la CGT n’ira pas...

L’année 2010 à été marquée par la mobilisation sociale unitaire pour s’opposer à la réforme des retraites fondées sur des bases injustes et inefficaces.
Face à ce mouvement d’ampleur exceptionnelle de plusieurs mois, soutenu par une très large majorité de la population, qui revendiquait l’ouverture de réelles négociations, ce fut l’intransigeance du coté du Président de la République et le dédain à l’égard des positions syndicales sur un choix de société qui conditionne l’avenir pour des millions de salariés.
C’est dans ce contexte que se présente la cérémonie habituelle des vœux de l’Elysée aux « forces vives » du pays.
Sans nul doute l’encouragement au « dialogue social » et la nécessité de « syndicats forts » seront classiquement présents dans les vœux présidentiels.
La CGT refuse d’apporter son concours à ce simulacre, elle décide par conséquent de décliner l’invitation de la Présidence pour les vœux de 2011.
Le mouvement sur les retraites a mis en évidence la nécessité de revoir les politiques d’emploi, de conditions de travail et du temps de travail, les exonérations de cotisations dont bénéficient les entreprises ...
Plutôt que d’apporter des réponses à ces revendications, plusieurs responsables politiques, largement relayés par les médias, lancent une attaque en règle sur le temps de travail et les salaires en mettant les 35 heures dans leur ligne de mire.
La CGT dénonce avec la plus grande fermeté cette offensive visant une fois encore à culpabiliser les salariés en arguant des coûts excessifs du travail dans notre pays.
La CGT appelle ses organisations et les salariés à résister à toute velléité d’aggravation des conditions de vie et de travail qu’entraînerait la remise en cause des 35 heures dans le public comme dans le privé.
La meilleure réponse est d’être, ensemble, exigeants et mobilisés pour la prise en compte des revendications sociales dans les entreprises et les branches professionnelles.
Montreuil, le 5 janvier 2011

2 janvier 2011

Voici les vœux du chef de l'État, Joyeuse et austère année 2011 !

Le pouvoir d’achat des Français n’est pas à la fête à partir du 1er janvier
Une série de hausses des prélèvements et de baisses des aides marquent la volonté du gouvernement de maîtriser les dépenses.
Fin de la prime à la casse, hausse du prix des assurances et autres changements fiscaux vont inaugurer, à partir du 1er janvier, une année 2011 sous le signe de l’austérité. .

Automobile

Prime à la casse : C’est la fin de cette mesure phare qui avait aidé l’industrie automobile à surmonter la crise du secteur. Les acquéreurs d’un nouveau véhicule à partir du 1er janvier ne recevront plus cette prime de 500 euros.

Bonus écologique : Rouler "vert" rapporte moins à partir du 1er janvier. L’aide de 100 euros pour les voitures qui consomment entre 116 et 125 grammes de CO2/km disparaît. Et pour celles qui sont encore moins polluantes, le bonus est raboté (400 euros au lieu de 500 et 800 au lieu de 1 000 euros)

Revenus

SMIC : Pas de coup de pouce pour le revenu minimum en 2011. Pour la cinquième année consécutive le Smic augmentera de 1,6 %, soit la hausse légale, pour atteindre 1 365 euros brut par mois.

RSA : Le revenu de solidarité active suit la courbe de l’inflation prévue en 2011. Il s’établit à partir du 1er janvier à 466,99 euros par mois pour une personne seule sans enfant, soit une hausse de 1,5 %.

Immobilier

APL : L’aide personnalisée au logement n’est plus rétroactive. Jusqu’à présent elle remontait à trois mois avant la demande.

Crédit d’impôt écologique : Les investissements dans des installations utilisant des énergies renouvelables ou visant à augmenter l’efficacité énergétique du logement (double vitrage, panneaux solaires) voient leur crédit d’impôt raboté jusqu’à 50 % pour les panneaux photovoltaïques.

Le nouveau prêt à taux zéro (PTZ+) : Désormais, seuls les primo-accédants peuvent bénéficier du nouveau PTZ+. Bonne nouvelle pour ceux qui gagnent le plus : il n’y a plus de plafond de ressources pour en profiter.


Santé

Médecin : La visite chez un médecin généraliste coûte dorénavant un euro de plus. La consultation est facturée 23 euros à partir du 1er janvier.

Médicaments : ceux remboursés jusqu’à présent à 35 % par la Sécurité sociale ne le sont plus qu’à hauteur de 30 %.

Ressources des ménages

Emploi à domicile : Les ménages qui ont recours à une nounou ou une aide soignante, et qui déclarent leur employé au salaire réel ne bénéficient plus d’un abattement de 15 points sur les cotisations patronales.

Mariage : Suppression des déclarations de revenus multiples l'année du mariage, du pacs ou du divorce, qui permettaient dans certains cas de réduire ses impôts.

Assurance : Les mutuelles complémentaires sont celles qui augmenteront le plus en moyenne. La hausse est comprise entre 5,3 % et 8,5 %. Mais le tarif des assurances automobile et habitation progresse également (de 2,5 % à 8 %)

Rehausser la TVA sur les abonnements "triple-play" : les fameuses offres Internet-télévision-téléphone ne vont plus bénéficier d’une TVA à 5,6 %. Le gouvernement a décidé d’imposer un taux de 19 % sur la moitié des abonnements. Les opérateurs ont d’ores et déjà averti que cette mesure va se traduire par des abonnements plus chers,l’augmentation varie selon l’opérateur, mais elle est comprise entre 1 et 3 euros par mois.

Pour les classes aisées

Limitation des primes de départ : les députés ont réussi à imposer deux amendements encadrant les très controversées "retraites chapeau" et "parachutes dorés". Les dirigeants d'entreprises ne pourront ainsi plus bénéficier d'indemnités supérieures au double du maximum prévu par les accords de branche. Par ailleurs, leurs super-retraites, appelées "retraites chapeau", ne pourront pas, quant à elles, dépasser 30 % de la rémunération qu'ils ont perçue lors de leur dernière année d'exercice.

Plus d’impôts pour les plus riches : l’impôt sur le revenu de la tranche supérieure (les contribuables qui gagnent plus de 69 783 euros/an) va passer de 40 % à 41 %.
( plus 1% )

Pour les classes les moins aisées

Taxer les HLM : les loyers des HLM vont être soumis à une nouvel taxe de 2 % pendant trois ans. Une décision dénoncée par les organismes de gestion, qui estiment que ce prélèvement va sérieusement remettre en cause la construction de nouveaux logements à loyer modéré.

Les aides au logement : jusqu’à présent, lorsque la Caisse d’allocations familiales décide d'accorder à un locataire une aide personnalisée au logement (APL), celui-ci bénéficie d’une rétroactivité de trois mois. Le budget de 2011 y met un terme.





30 décembre 2010

MEILLEURS VŒUX A TOUTES ET TOUS POUR 2011


L’Union Locale CGT de Coulommiers, vous présente à toutes et tous, ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers, ses meilleurs vœux pour l’année 2011.

Que cette nouvelle année soit porteuse de progrès social

- le présent est fait de lutte, l'avenir nous appartient -
Che Guevara

25 décembre 2010

La casse de la Sécurité Sociale par le Gouvernement et par les laboratoires SERVIER

Le Mediator aurait coûté 423 millions d'euros à la Sécu et aux complémentaires
Retiré du marché en novembre 2009, ce médicament destiné aux diabétiques aurait fait entre 1.000 à 2.000 morts.
Une note confidentielle de l'Unocam révèle que le Mediator, ce médicament utilisé comme coupe-faim qui a fait de 500 à 2.000 morts, a coûté 423 millions d'euros en dix ans à la Sécurité sociale et aux complémentaires santé, annonce Le Parisien/Aujourd'hui en France. L'Unocam réunit les fédérations d'assurances et mutuelles complémentaires santé et ses experts estiment que "l'Assurance maladie a dépensé 324,89 millions d'euros au titre du remboursement de ce médicament", selon le quotidien.
L'addition réglée par les mutuelles et assurances se monterait, elle, à 98,71 millions d'euros, selon la même source. Les experts de l'Unocam s'étonnent de "l'octroi par les autorités d'un taux de remboursement de 65 % en totale inadéquation avec le niveau de service médical rendu (SMR) qualifié d''insuffisant' par l'autorité de santé".
Commercialisé en France par les laboratoires Servier de 1976 à novembre 2009, le Mediator (benfluorex), destiné aux diabétiques en sur-poids et largement détourné comme coupe-faim, a été utilisé par 5 millions de personnes, dont 2,9 millions pendant plus de 3 mois. Il a été retiré du marché en novembre 2009.

MEDIATOR - Prise en charge à 100 % des patients concernés par la Sécu
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand appelle une nouvelle fois les patients qui ont pris ce médicament à consulter.

Tous les patients qui ont pris du Mediator bénéficieront d'une "prise en charge intégrale par l'assurance maladie", a annoncé vendredi le ministre de la Santé Xavier Bertrand sur RTL, en les invitant à "consulter".
"Ma priorité, c'est de renforcer notre système de prise en charge et de dire que pour tous ces patients qui ont pris du Mediator, il y aura une prise en charge intégrale par l'assurance maladie et qu'il faut donc consulter", a déclaré le ministre.
"Il y a un certain nombre de médicaments qui sont sous surveillance. (...) Quand il y a des questions sur le bénéfice et le risque d'un médicament, une préoccupation, c'est de prendre les mesures qui s'imposent le plus vite possible", a-t-il ajouté.

Xavier Bertrand a demandé un rapport à l'Igas (Inspection générale des affaires sociales), attendu mi-janvier. En début de semaine, le ministre avait évoqué de "fortes présomptions de défaillances graves dans le fonctionnement de notre système du médicament" à propos du maintien sur le marché du Mediator.

Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...