31 mars 2011

LA POSTE: Mobilisation unitaire sur fond de gros malaise



Info CGT

Les postiers ont répondu mardi à l’appel à la grève des syndicats CGT, SUD, CFDT, CFTC, FO, CGC et Unsa et ont participé à des rassemblements partout dans le pays pour dénoncer les conditions de travail, les restructurations et les pertes d’emplois.A Paris, plusieurs centaines de postiers ont participé à une manifestation qui s’est achevée devant le siège du groupe.
les postiers et les postières ont manifesté leur attachement au service public de La Poste
Colette Duynslaeger, secrétaire générale de la FAPT-CGT a jugé la participation "bonne", évoquant un taux de grévistes de 30 à 35%, signe d’un "ras-le-bol qui s’exprime".
Pour les syndicats, le malaise social est en grande partie lié à la situation de l’emploi, 11.700 postes ayant été supprimés en 2010, en raison de départs non remplacés. Les syndicats mettent en avant la multiplication des arrêts maladies, le coût des congés longue durée et congés longue maladie ayant augmenté de 4 millions d’euros sur deux ans.

mardi, 29 mars 2011


Histoire de la POSTE

Depuis 1576 et la création d’offices de messagers royaux, la poste a traversé toutes les époques et tous les régimes : Monarchie, Révolution, Empire, République… Personne n’avait, jusqu’à Nicolas Sarkozy, pensé à remettre en cause le plus ancien service public du pays.

La poste c’est même plus qu’un service public, c’est son incarnation. L’État s’est longtemps confondu avec l’administration de la Poste.

Surtout, les missions de l’établissement postal sont toutes d’intérêt général :
– le service universel du courrier
– l’acheminement de la presse
– l’accessibilité bancaire
l’aménagement du territoire.

Le prétexte avancé par le gouvernement pour justifier la privatisation est connu – l’Europe a le dos large – c’est elle qui imposerait l’ouverture du capital. Rien n’est plus faux. L’Union impose la concurrence, mais n’exige rien de la structure capitalistique des services publics. La raison est à chercher ailleurs. Pour les libéraux, les entreprises privées offriraient un meilleur rapport qualité/prix : la concurrence stimulerait à la fois l’amélioration de la qualité des services, la baisse des tarifs… et la disparition d’un personnel jugé aussi pléthorique qu’inutile.

Que se passera-t-il dans les faits si La Poste est soumise demain à la loi de ses actionnaires ?

La Poste privatisée concentrera son activité sur les marchés les plus rentables. Pour les autres, elle aura le choix entre l’augmentation de ses tarifs et la dégradation de ses prestations ou leur suppression.

Ainsi, le prix unique du timbre sera vite un vague souvenir ; les services postaux de proximité fermeront dès lors qu’ils ne seront pas assez lucratifs ; la distribution du courrier ne s’effectuera plus 6 jours sur 7 ; le facteur ne desservira plus l’ensemble des domiciles ; les services bancaires se banaliseront et La Poste deviendra une banque comme les autres cherchant à vendre les mêmes produits financiers ; le droit à une existence bancaire pour les allocataires du RMI, les sans papiers, les nomades sera progressivement remis en cause.

Ce que nous défendons en luttant contre la privatisation de La Poste, c’est un modèle de vie en collectivité et une culture, celle de l’intérêt général. La Poste, c’est un système de péréquation qui assure l’égalité de tous les citoyens sur l’ensemble du territoire. Que l’on vive dans un département urbain ou rural, une commune pauvre ou riche, le service est identique. Ce combat-là doit être mené de toutes nos forces, parce que lorsque la première digue aura sauté, nous savons ce que seront les étapes suivantes dans les domaines de la santé ou de l’éducation par exemple.

Nous voulons rendre la parole aux Français sur ce sujet pour qu’ils puissent exprimer clairement le choix de la France dans laquelle ils souhaitent vivre. »

LA POSTE: Mobilisation unitaire sur fond de gros malaise

26 mars 2011

L'union locale CGT appelle à la mobilisation


Manifestation à Melun

Le 1er avril 2011

10h00 Place St Jean

J’y serais et toi ?

Rendez-vous à 8H45 à L'union locale CGT de Coulommiers

pour un départ collectif en voiture

Retraité(e)s et actifs tous ensemble exigeons, les moyens d'une vie digne à tous les âges de la vie.

Oui a la pris en charge solidaire de la « dépendance »

Non a la casse de la Sécurité Sociale

A très bientôt dans la rue et dans la lutte





22 mars 2011

En soutien à la lettre de Bernard THIBAULT

Communiqué

Le FN n'instrumentalisera pas la CGT !

Marine LE PEN, Dans son premier tract des élections régionales 2010, la présidente du FN, fidèle à son idéologie a pris immédiatement pour cible les syndicats en proposant de supprimer, entre autres, comme à certaines associations, les subventions aux organisations syndicales. Si elle reconnaît le rôle du patronat dans le domaine économique et social régional, elle le conteste, naturellement, aux syndicats, parce que :

Le FN est contre les syndicats
Le FN est contre la représentation du personnel.

Pour le FN, comme il l'écrit lui-même dans la partie de son programme concernant les « acteurs économiques », les syndicats de salariés seraient « archaïques et non représentatifs » ; ils feraient partie de ces Communiqué maux qui « asphyxient l'entreprise française ».

Sur ce point, le FN reprend une vieille vision patronale : l'entreprise française ne serait pas compétitive, au niveau mondial, en partie à cause des résistances syndicales à toute tentative de démantèlement des statuts sociaux, des mouvements de lutte, des combats pour l'emploi ou l'augmentation des salaires.

En outre, dans la même partie du programme, le FN donne un point de vue plus développé : « Enfin, le syndicalisme français, dévoyé et moribond, est quant à lui une des causes du blocage de notre économie et un des obstacles majeurs aux réformes nécessaires de la société française (retraites, Sécurité sociale, fonction publique, formation professionnelle, Code du travail,…). Partisans presque exclusifs de la stratégie de rupture (grèves et opposition systématique à tout changement), ceux-ci interdisent de fait les négociations collectives par branches d'activité, seuls facteurs réels et concrets de dialogue social. »

Le FN contre le droit de grève

Pour finir, sans être exhaustif, le FN est plutôt hostile à l'exercice du droit de grève, arme importante dont disposent (encore) les travailleurs alors que le rapport de force avec le patronat s'est beaucoup dégradé par ailleurs. Le parti d'extrême droite a régulièrement dénoncé les mouvements de grève, présentés comme des « prises d'otages » (à l'unisson d'un discours pro-gouvernemental ou ultra libéral, d'ailleurs). Ainsi, pendant la grande grève des services publics en novembre/décembre 1995, l'hebdomadaire du FN d'alors (« National Hebdo ») a trouvé ce titre, en décembre 1995 : « (Louis) Viannet et (Marc) Blondel en prison, ça en réjouirait plus d'un ».

Encore très récemment, en avril 2010, le FN a dénoncé un mouvement de grève des cheminots, en ces termes : « En pleine crise économique, en pleine crise du trafic aérien, en plein retour de vacances de centaines de milliers de Français et de touristes étrangers, une minorité de syndicalistes d'extrême gauche se permet le luxe de paralyser les chemins de fer pendant près de 2 semaines ! Outre le chantage permanent qu'elles constituent, ces grèves à répétition d'une caste de privilégiés et professionnels de l'agitation anarchie - marxiste sont une honte alors que des millions de Français sont au chômage, souffrent de précarité et de pauvreté ! Cette prise d'otages permanente des citoyens et survivants de la crise économique doit cesser immédiatement ! Mais que fait le gouvernement contre ces intolérables atteintes à la liberté de circuler et de travailler dignement ? Rien…
« Durant trois semaines, la classe ouvrière a mené un combat acharné pour la défense de la République et des libertés ouvrières et démocratiques ». Ainsi s'exprimait Benoit FRACHON, alors secrétaire général de la CGT, dans le peuple du 1er juin 1958… Il a appelé les travailleurs à la riposte et à l'union de toutes les centrales syndicales pour barrer la route à la dictature et au fascisme…
Particulièrement en cette période de recrudescence de la répression syndicale, l'UL CGT de Coulommiers apporte son total soutien et se félicite des mesures prises par la fédération CGT des Services Publics et de l'UD CGT de Moselle à l'encontre des membres de notre CGT qui sont candidats aux cantonales sous l'étiquette FN.

MEETING SYNDICAL FRANCO-ALLEMAND

LE 22 MARS 2011 A 12 h 00
Place du Bataillon du Pacifique
75012 Paris (Métro Bercy)

Prises de paroles des organisations :
DGB – CFDT – CGT - UNSA – FSU – SOLIDAIRES

Pour une EUROPE SOCIALE
Du 20 au 25 mars une semaine de mobilisation européenne pour plus d’emplois, plus de justice sociale et de solidarité.
Non à l’austérité
Le Comité Exécutif de la CES qui regroupe l’ensemble des syndicats affiliés s’est réuni les 8 et 9 mars 2011. Il a réaffirmé le caractère inacceptable des propositions soumises au Sommet des chefs d'État des 24 et 25 mars sur la gouvernance économique.

Les propositions de la Commission visent à mettre en place, à partir de 2013, un nouveau dispositif qui permettrait une intervention directe de l’Union européenne dans les politiques budgétaires salariales et sociales des États avec des amendes à la clé pour ceux qui ne respecteraient pas les orientations préconisées.

Ces propositions sont renforcées et aggravées par l’initiative franco-allemande du pacte de compétitivité.

Le couple « Merckel / Sarkozy » aux ordres du patronat, veut infliger à tous les peuples d’Europe des reculs sociaux sans précédents en organisant la mise en concurrence des salariés.

L’objectif final rejoint ce qui a été exigé en Grèce et en Irlande dans l’Union Européenne. On peut le résumer ainsi :

Suppression de toutes indexations salariales,

Pression sur les augmentations de salaires qui doivent uniquement refléter la productivité du travail sans prendre en compte l’inflation.

Intervention dans les politiques sociales, les négociations collectives, le financement des services publics pour les États endettés et ayant un fort déficit

Ajustement de l’âge de départ en retraite en fonction du développement de la durée de la vie,

Inscription dans la constitution des États d’une obligation de limitation de l’endettement.

Il s’agit de faire payer la facture de la crise aux salariés pour favoriser « une compétitivité basée sur des marchés du travail flexibles et dérégulés ».

Ces mesures enfonceraient l’Europe dans une crise économique et sociale aggravée.

L'Europe a besoin d’une autre politique. D’autres solutions sont nécessaires et proposées par la CES.

Ensemble, exigeons des choix économiques et politiques privilégiant le progrès social en Europe.

Ensemble agissons pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la protection sociale, l’amélioration des conditions de vie et de travail au niveau européen.

Autres initiatives en Europe
24 mars – Bruxelles
Rassemblement de syndicalistes de Belgique et des pays voisins aura lieu à proximité de l’endroit où se tiendra le Sommet Européen.
26 mars – Londres
Les syndicats anglais organisent une « Marche pour l’Alternative – Emploi, Croissance et Justice » avec des délégations de France et de Belgique.

19 mars 2011

Tremblement de terre et tsunami - Bernard Thibault écrit aux syndicats japonais

Chers Camarades,

C’est avec une immense tristesse et une profonde consternation que je suis les événements actuels qui frappent douloureusement le Japon. Le séisme, suivi d’un tsunami, a dévasté le nord est du pays et il semblerait que s’y ajoute aujourd’hui le danger – considérable – d’un accident nucléaire majeur.

Ces catastrophes portent un coup immense aux travailleurs et au peuple japonais, et leurs conséquences sur l’économie se font déjà sentir.

Le risque d’un accident nucléaire ajoute aux difficultés que doivent affronter les populations. Face à une situation aussi dramatique, il est vital que l’information soit transparente, et j’espère que les intérêts privés ne primeront pas sur le bien public.

Au nom de la CGT, de ses dirigeants, militants et adhérents, je vous prie de transmettre tout notre soutien et toute notre solidarité aux travailleurs et au peuple japonais en ces temps de détresse et d’incertitude.

Soyez assurés que toute la CGT continue de suivre les événements au quotidien. Notre association de solidarité, l’Avenir social, a d’ores et déjà créé un fonds de solidarité d’urgence et le moment venu, nous étudierons avec vous les modalités de mise en œuvre de cette solidarité.

Recevez, chers Camarades, mes salutations les plus fraternelles

Bernard Thibault Secrétaire général


Les messages de solidarité sont à adresser à :

Confédération des syndicats du Japon (RENGO) Président : M. Nobuaki Koga, jtuc-kokusai@sv.rengo-net.or.jp

Confédération nationale des syndicats (Zenroren) Président : M. Daikoku, zenintel@zenroren.gr.jp












La CGT et L’Avenir social, lancent un appel urgent à la solidarité des organisations de la CGT, de leurs adhérents, des salariés envers le peuple japonais, victime d’un terrible tremblement de terre suivi d’un tsunami entrainant un accident nucléaire majeur.
Les pertes en vies humaines et la destruction d’infrastructures et d’activités économiques ont déjà des conséquences dramatiques pour ce pays.
Face à cette tragédie, le peuple japonais a besoin d’une solidarité à la hauteur des besoins immédiats.
L’Avenir Social et la CGT, organiseront la redistribution des fonds collectés en fonction des besoins définis et en coopération avec les organisations syndicales japonaises.

Nous comptons sur une réaction rapide et massive à cet appel à la solidarité.

Adressez vos dons par chèque à l’ordre de :

« L’Avenir social – solidarité Japon »

263, rue de Paris – case 419

93514 Montreuil CEDEX



75% de votre don sont déductibles des impôts, un reçu vous sera adressé.

16 mars 2011

Les jeunes précaires mobilisés via Facebook

Info CGT:


Les réseaux sociaux continuent d’être au centre des mobilisations sociales après avoir été des outils essentiels des manifestations en Tunisie, Egypte et Lybie. Cette fois, c’est au Portugal que 200 000 jeunes précaires se sont mobilisés samedi 12 mars à Lisbonne. A Porto, ils étaient 80 000.

"Pas de liberté dans la précarité", ont scandé les manifestants qui ont répondu à l’appel de la page Facebook intitulée "Protestation d’une génération aux abois", à l’origine de ce mouvement qui a recueilli plus de 65.000 signatures. La veille de cette manifestation, le gouvernement Socrates a annoncé un nouveau renforcement des mesures d’austérité.

Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...