6 mai 2011

Appel pour un référendum sur la réforme des retraites. Pour que le peuple décide

Pourquoi exiger un référendum ? La loi votée par la majorité présidentielle est illégitime :

Elle est socialement injuste et dangereuse pour chacun comme pour l’ensemble de notre société. Elle a pour but de restreindre la dépense sociale afin de satisfaire les exigences des marchés financiers. Il s’agit de faire payer la crise aux salariés plutôt qu’à ses responsables. C’est la poursuite de la démolition du système de retraite par répartition, basé sur la solidarité, pour faire la place à un système où chacun est livré à lui-même et pour ouvrir un juteux marché de retraites par capitalisation aux assurances, avec le risque de perdre tout ou partie de sa retraite à l’occasion d’une crise financière ou de la faillite d’un fonds de pension, comme cela s’est produit aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne.
D’autres moyens de financer les retraites existent dont on veut nous empêcher de discuter, parce que cela remettrait en cause les intérêts des commanditaires de l’actuelle réforme (Medef, spéculateurs, compagnies d’assurances, grandes fortunes…)
En même temps qu’il a entravé le débat parlementaire, le pouvoir a méprisé le mouvement social : il a imposé sa réforme malgré l’opposition de toutes les organisations syndicales et des millions de manifestant-e-s qui sont descendus dans la rue à de nombreuses reprises, malgré les grèves et contre le très large soutien populaire apporté à cette mobilisation.
Une grande majorité de la population exprime son refus de cette réforme (environ 70 % de la population, comme en attestent de nombreux sondages).
Avant d’être élu, Sarkozy avait explicitement exclu de toucher au droit à la retraite à 60 ans, et a lui-même rappelé, après son élection, qu’il n’avait pas de mandat pour le faire.
La démocratie ce n’est pas de gouverner contre le peuple, c’est de respecter la souveraineté populaire. C’est aux citoyens qu’il revient de décider des grands choix de société.
L’avenir des retraites constitue un choix de société ; en parler, c’est aborder les questions des solidarités intergénérationnelles, de la répartition et de l’usage des richesses produites, du temps de travail, du choix entre solidarité et mise en concurrence de tous et de toutes.

La campagne référendaire permettra le débat public dont les citoyens et les citoyennes ont été et sont toujours privés. Elle rend possible l’appropriation par toutes et tous des enjeux.

Soutenir par millions l’exigence d’un référendum, c’est faire d’une pierre deux coups : continuer à contester une réforme de régression sociale et promouvoir la démocratie. C’est associer le mouvement social et le combat citoyen.

Un référendum est possible
La constitution permet d’organiser un référendum au sujet des retraites. Depuis la révision constitutionnelle du 4 août 1995, un référendum est possible sur « des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation », ce qui est bien le cas des retraites.

Le Président de la République a le pouvoir d’organiser un tel référendum en vertu de l’article 11 de la constitution.

Il s’agit d’exiger que N. Sarkozy soumette la loi à référendum.

Contrairement à ce que l’on peut lire ici ou là, il ne s’agit pas, dans l’immédiat, de demander un référendum d’initiative populaire. En effet, si la Constitution le permet désormais, sa mise en œuvre nécessite le vote d’une loi organique qui n’a pas encore été soumise au Parlement. Si une proposition de loi sur ce sujet va être prochainement discutée par l’Assemblée nationale, conformément à la Constitution, un tel référendum ne pourra avoir pour objet la mise en cause d’une disposition législative promulguée depuis moins d’un an.

Il n’est pas trop tard
Il n’y a pas de loi irréversible. A tout moment, une loi peut être abrogée ou modifiée.

Il ne tient qu’à chacun d’entre nous de continuer la mobilisation contre la réforme des retraites, autrement et dans la durée.

Les citoyens ont déjà obtenu l’abrogation d’une disposition législative déjà votée mais contestée : le CPE (contrat première embauche), en 2006, le CIP (contrat d’insertion professionnelle), en 1994.

Il n’y a pas que la réforme des retraites
C’est vrai. Les mobilisations ne s’opposent pas. La question des retraites a catalysé tout un ensemble de revendications et de colères qui se sont exprimées pendant les manifestations et les grèves, et qui ne sont pas oubliées.

Poursuivre la mobilisation unitaire des derniers mois, sous toutes ses formes, c’est contribuer à la construction d’un rapport de force et préparer d’autres mobilisations.

Exiger un référendum sur les retraites c’est mettre en difficulté le pouvoir sur le contenu plus général de sa politique et sur sa manière de l’imposer contre la volonté du peuple.

Comment participer à la campagne pour le référendum ?
En signant l’appel initié par l’hebdomadaire Politis
sur le site:
http://www.referendumretraites.fr/

Des syndicats soutiennent ou relaient l’appel à référendum

En faisant signer ses amis, ses collègues, ses voisins. En diffusant largement ce message

En faisant connaître l’appel et l’adresse du site par courriel, sur les réseaux sociaux, sur des sites, des blogs, des forums…

4 mai 2011

REMERCIEMENT DE LA SECTION FILPAC CGT de MARY


Nous, section syndicale CGT Didier Mary, avons apprécié le déroulement digne de la mobilisation au tribunal de commerce de Meaux le lundi 11 avril 2011.

Hormis les noms d’oiseaux lancés qui n’étaient pas prévu, mais lorsque l’on
cherche, on trouve…

Nous regrettons particulièrement l’attitude méprisante de la Direction de
CirclePrinters France, provocatrice et hautaine. Cette journée de mobilisation
pacifique a été entachée de provocations d’une autre ère (celle de bien tristes sires).

Mais cessons de parler, de ces oiseaux de mauvais augure !

Nous tenons bien plus à remercier :

- Les salariés d’Hélio Corbeil, de Graphique Brochage, de Didier MARY, de BHR,
de Mary Logistique, de Fecomme, de Sin and Stes, de Fast Brochage, de la SNCF,du Journal Officiel …
- Les UL ou UD (Coulommiers, Meaux, Melun, Noisiel, Evry, Corbeil…
- Les fédérations : FILPAC, SGLCE, SIP, INFOCOM,…
- Les élus et tous les pouvoirs publics qui se sont présentés à nous.
- Les commerçants.
- La gendarmerie nationale et tous les représentants de l’ordre qui ont su faire la part des choses afin que cette initiative soit perçue positivement. Nous ne sommes pas des voyous mais des salariés concernés.
- Le CE et les autres organisations syndicales de Mary.
- L’imprimeur masqué.

Nous ne retiendrons que le positif de cette journée, et remercions toutes les
personnes (connus et inconnus) qui sont venus au soutien des salariés.





SECTION FILPAC CGT de MARY

2 mai 2011

TRANSFERT DE L'UNION LOCALE CGT

Union Locale CGT de Coulommiers, a quitter le local à l'ancienne sous préfecture 6 rue Ernest Dessaint téléphone 01 64 03 54 85, Pour aller dans des nouveaux locaux, à « l'Espace Lafayette »Impasse de l'Aitre, 77120 Coulommiers au 1er étage à côté de l'école de musique de coulommiers


Nouvelle adresse de l'UL CGT de Coulommiers:

Union Locale CGT

Espace Lafayette

Impasse De l'Aitre

77120 Coulommiers


PLAN POUR ALLER L'UL CGT DE COULOMMIERS
Cliquez sur la photo pour agrandir


1 mai 2011

Nouveau drame à France Télécom



INFO CGT

Communiqué de la Fédération et du syndicat départemental de la Gironde
des activités postales et de Télécommunications CGT


Un salarié de l’Agence professionnelle du site Château d’Eau à France Télécom s’est immolé
par le feu ce matin sur le parking de l’immeuble FT de Mérignac Pichey (33).

Ce drame bouleverse l’ensemble du personnel et collègues du service mais également les
salariés de l’entreprise qui font toujours face à des conditions de travail difficiles.

Des premières informations en notre possession, ce salarié vivait une mobilité mal acceptée et
des témoignages attestent d’une souffrance morale constatée ces dernières semaines.

Depuis la crise de 2009 qui avait vu une réaction vive des salariés face à la vague de suicides
et malgré la marche arrière de la Direction sur les restructurations, les mobilités, les objectifs de
production, et d’autre part les accords qui s’en suivirent, notamment sur « vie professionnelle,
vie privée », le manque d’emplois et les objectifs inatteignables exercent toujours une pression
au quotidien sur les salariés.

L’absence de toute prise en compte par l’entreprise les laisse souvent seuls devant leurs
difficultés.

Globalement, ils revivent une situation équivalente d’avant les évènements de 2009.

La Commission Exécutive du Syndicat Départemental de la CGT 33 réunie ce jour, et la
Fédération présentent leurs condoléances aux familles de notre collègue, dramatiquement
disparu, et apportent leur soutien aux salariés traumatisés.

La CGT demande que toute la lumière soit faite sur les causes de ce drame et exige la
convocation d’un CHS/CT extraordinaire prenant en compte l’ensemble des éléments afin
d’engager les enquêtes nécessaires.

La CGT considère qu’il faut poursuivre des négociations pour aller plus loin dans des mesures
novatrices face à une Direction qui préfère donner satisfaction à ses actionnaires au détriment
des salariés. Des moyens humains et financiers doivent être dégagés pour répondre aux
besoins de changement.

La CGT réitère son exigence d’instances représentatives du personnel en périmètre de
proximité géographique et de site, plus proches des préoccupations des salariés.


Montreuil, le 26 avril 2011


PS: « La famille veut qu’il y ait des suites judiciaires, politiques, sociales, à cette affaire qui est clairement liée à la souffrance infligée à Rémi par France Télécom depuis plusieurs années, comme à la plupart des salariés de plus de 50 ans. La famille souhaite s’accorder un temps de réflexion avant de s’exprimer »

L’employé de France Télécom-Orange de 57 ans qui s’est suicidé mardi matin en s’immolant par le feu devant son ancien lieu de travail à Mérignac (Gironde), a laissé une trace de son calvaire. En septembre 2009, alors que l’entreprise fait la une des médias à cause d’une série de suicides, ce cadre, père de quatre enfants, avait envoyé un courrier de six pages signé de sa main à la direction du groupe.
Mediapart s’est procuré ce document, et en a vérifié l’authenticité.
http://www.mediapart.fr/files/lettreouverte.pdf

2000 : 28 suicides pour un effectif de 130 000 (taux de suicide : 0,21%)
2001 : 23 suicides pour un effectif de 122 000 (0,18)
2002 : 29 suicides pour un effectif de 116 500 (0,24)
2003 : 22 suicides pour un effectif de 116 000 (0,19)
2004-2007 : n.c.
2008 : 12 suicides pour un effectif de 92 000 (taux de suicide : 0,13%)
2009 : 12 suicides à la date du 1er octobre

23 avril 2011

INFORMATION : UL CGT DE COULOMMIERS

l'Union Locale CGT de Coulommiers va bientôt quitter le local à l'ancienne sous préfecture 6 rue Ernest Dessaint téléphone 01 64 03 54 85, (fin avril) pour aller dans des nouveaux locaux neuf, rue Maurice Ramon 77120 Coulommiers à « l'Espace Lafayette » au 1er étage à côté de l'école de musique de coulommiers


Plans pour se rendre dans les nouveaux locaux de l'UL CGT de Coulommiers

17 avril 2011

Le 1er mai 2011. Pour la Solidarité Internationale et le Progrès Social


Cette année, le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures. Les organisations CFDT - CGT – FSU – Solidaires – UNSA expriment leur soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté. Partout dans le monde, cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d’espoir de liberté, de démocratie et de progrès social. Elles font aussi du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les États membres de l’Union et les Institutions européennes sous le prétexte d’« assainir » les dépenses publiques. Les salarié(e)s ne doivent pas payer le coût d’une crise dont ils ne sont pas responsables. En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique. Les inégalités sociales se creusent. Les préoccupations des salariés en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail se sont déjà exprimées fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010. Partout participons aux manifestations unitaires du Premier Mai pour : • Donner la priorité à l’emploi par des choix de politiques économiques et sociales prenant appui sur une réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques et des services publics de qualité, favorisant la réduction des inégalités. Prioriser des mesures en faveur des jeunes. Mettre fin au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. • Augmenter les salaires, les pensions et le pouvoir d’achat, permettre à chacun de vivre dans la dignité en garantissant le droit pour toutes et tous à une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie ; Faire reculer les inégalités salariales entre les femmes et les hommes • Améliorer les conditions de travail et faire reconnaître la pénibilité ; • Lutter pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations, notamment concernant tous les travailleurs migrants. L’exigence d’une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d’un travail respectueux de la dignité et des besoins de chacun, reconnu et valorisé doit se faire entendre. Mobilisons-nous pour la solidarité entre les salariés et l’égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social, la solidarité entre les peuples. C’est de cette façon que reculeront l’exclusion, le racisme, le rejet de l’autre.

CFDT - CGT - FSU – Solidaires – UNSA

Appellent les salariés, les chômeurs et les retraités à La

manifestation régionale unitaire à Paris

Dimanche 1er Mai 14 heures 30

Place de la République à Nation

14 avril 2011

Le 28 avril, tous dans l’action, Pénibilité, retraite


Info CGT

Pour vivre et travailler autrement ;
Pour réparer et prévenir la pénibilité ;
Pour une retraite en bonne santé.

Les organisations syndicales, dont la CGT, appellent les salariés du privé comme du public à faire du 28 avril, journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail commémorant les victimes des accidents du travail et des maladies professionnelles, une grande journée unitaire de mobilisation pour la prévention et la reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé.

Pour une vie meilleure au travail et en retraite, il faut changer le travail.
Dans deux domaines de la santé, la France présente l’un des plus mauvais résultats des six pays européens comparables économiquement et socialement : le taux de mortalité prématurée et les inégalités de santé.

Ainsi des taux de mortalité différents et quelquefois importants existent entre les ouvriers et les professions libérales, entre les bassins d’emploi et entre les régions.

Ces écarts montrent l’impact des conditions de travail sur la santé. Ces conséquences ont des effets pendant la vie professionnelle mais aussi après la vie active et notamment sur la perte d’autonomie qui peut subvenir à un âge avancé.

La vérité sur la pénibilité et la dangerosité :
Les études et statistiques montrent :
l’inégalité de l’espérance de vie des catégories professionnelles, et l’écart qui augmente ;
une sortie anticipée du travail qui augmente : près d’un million de salarié-es, soit 15 % de la population active de 50 à 60 ans, n’a plus d’activité ;
le nombre d’allocataires pour invalidité a explosé dans certains secteurs, par exemple,la construction ;
les maladies professionnelles augmentent fortement, et si les accidents du travail diminuent leur gravité augmente…… un ouvrier a 3 à 4 fois plus de risques d’avoir un cancer qu’une personne de profession libérale. l’épidémie de troubles – musculeux - squelettiques (TMS) frappe en majorité les femmes soumises à des taches les plus intenses.

La comparaison avec d’autres pays européens révèle qu’il est possible d’améliorer le système de prévention dans notre pays, la santé des salariés et par conséquent la situation financière de la Sécurité sociale. Gagner une prévention de qualité représente donc bien un enjeu pour bien vivre durant sa vie professionnelle et bien vieillir.

Pour une prévention efficace des risques professionnels :
Les salariés sont confrontés à différents risques professionnels produits par le travail dans les entreprises :
travail de nuit ou en horaires alternants ;
à la chaîne ou en cadences imposés ;
au port de charges lourdes avec des contraintes posturales et articulaires ;
à l’exposition à des températures excessives (chaud ou froid) ;
au cumul de contraintes (intempéries, bruit, pénibilités physiques...) ;
à l’exposition à des produits dangereux.

Ces situations de travail trop souvent dégradées entraînent la « double peine » pour ces salariés : plus d’années d’incapacités au sein d’une vie plus courte…

Cette violence faite aux femmes et hommes au travail est inacceptable. Certains décèderont prématurément.
Des transformations profondes du travail doivent être opérées.
Une politique de santé au travail ambitieuse et de prévention des risques doit être mise en œuvre.
La prévention y compris des risques psychosociaux doit s’accompagner de plus de démocratie dans l’entreprise. L’organisation du travail doit être repensée. Elle doit favoriser des relations de travail, de coopération plus que de compétition et de domination.

Un dispositif de réparation
Un dispositif de reconnaissance de la pénibilité doit permettre aux salarié(e)s ayant été exposé(e) à des conditions de travail de nature à entraîner une usure prématurée et irréversible de la santé, de bénéficier d’une retraite d’une durée équivalente aux autres salarié(e)s en pleine santé.

Chaque période d’exposition d’un an (selon les critères définis dans le décret) ouvre droit à une bonification de 1 mois à 3 mois (en fonction des cumuls) et d’une anticipation équivalente ne pouvant dépasser 5 ans. Le salarié peut décider de convertir ce droit en une cessation progressive d’activité équivalente.

La pénibilité à la SNCF
A l’issue du conflit de fin 2007 contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, le gouvernement comme la direction de la SNCF ont été contraints d’ouvrir des discussions sur le sujet de la pénibilité.
Au début des négociations à peine 20 emplois repères sont acceptés par le gouvernement et la direction SNCF avec seulement trois critères de pénibilité.
Suite à la mobilisation des cheminots, à l’appel de la seule la CGT, il ressort de la négociation de mars 2008 :
22 critères ;
58 emplois repères reconnus par décret pour prés de 40 000 cheminots ;
mise en place d’un système de cessation progressive d’activité spécifique ;
la majoration de la prime de travail qui compte pour la retraite ;
la continuité des négociations dans les métiers qui répondraient aux 22 critères.

De plus, il est mis en place :
21 établissements tests avec un travail au sein du CHSCT pour trouver des pistes de réduction de la pénibilité.
un observatoire national des conditions de vie et de travail avec l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT).

A ce jour ce sont 81 emplois repères reconnus concernant plus de 70 000 cheminots et la négociation n’est pas terminée !


Reconnaître la pénibilité : un enjeu commun pour les agents du public et les salariés du privé
La pénibilité du travail a une définition dans la Fonction publique : « Sont classés dans la catégorie active les emplois présentant un risque particulier ou des fatigues exceptionnelles. ». Le gouvernement a refusé, pendant la réforme 2010 des retraites, d’étendre aux salariés du privé la reconnaissance collective de la pénibilité, au titre de l’usure due aux métiers exercés.

Cette reconnaissance collective de la pénibilité entraîne la possibilité d’un départ anticipé pour les fonctionnaires qui occupent ces emplois, en général de 5 ans avant l’âge légal de départ en retraite.

Les fonctionnaires classés « actifs » subissent tous un ou plusieurs des 12 critères de pénibilité définis par les syndicats et le patronat en 2008.

Les contraintes de service public, l’obligation de continuité du service, la grande diversité des fonctions, contraignent de très nombreux agents à subir, par exemple, le travail de nuit ou alterné, le port de charges lourdes, l’exposition à des produits toxiques ou à un environnement agressif.

Cette reconnaissance collective de la pénibilité est très fortement menacée.

La récente réforme de leur statut imposée aux infirmières les contraint à choisir individuellement entre une modeste prise en compte de leur qualification réelle et l’abandon de la possibilité de partir en retraite anticipée. Le chantage entre l’accès au niveau cadre et la prise en compte de la pénibilité est insupportable. Les conditions pénibles de travail restent les mêmes.

Dans la Fonction publique, la CGT estime que le « service actif » a besoin d’être préservé dans son principe de reconnaissance collective, principe qui doit être étendu au privé. Mais il doit aussi être amélioré, rapproché des critères de pénibilité des salariés du privé.
Aujourd’hui, le classement en « service actif » n’est pas déterminé par la définition de l’exposition collective aux critères de pénibilité, mais par une décision arbitraire de l’administration.
C’est pourquoi de nombreuses fonctions pénibles n’ont pas de reconnaissance, ou qu’elles ont été enlevées à certains fonctionnaires.

La Fonction publique a besoin de règles plus transparentes.
Les fonctionnaires ne cherchent pas à défendre de prétendus privilèges. Au contraire, pour que la pénibilité de l’ensemble des fonctionnaires qui la subissent soit reconnue collectivement, il est nécessaire que les salariés du privé puissent la conquérir.

Les fonctionnaires et les salariés du privé mènent la même lutte pour la reconnaissance collective de la pénibilité et seront présents dans les actions du 28 avril.

Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...