8 août 2011

Il faut en finir avec la dictature des marchés financiers




Info CGT

Economie

Les marchés financiers sont de nouveau secoués. Cette fois-ci la cause en est la dégradation de la note par l’agence de notation Standard & Poor’s des obligations émises par l’Etat américain.

Après les mêmes pratiques récentes sur des Etats européens, une agence de notation se permet de risquer de fortes secousses avec des conséquences qui peuvent être lourdes sur l’économie réelle, la croissance, l’emploi, les salaires …

Une fois de plus, des officines privées se permettent de juger et de tenter de changer, par pressions des marchés financiers, la politique économique de pays (dont aujourd’hui celle des Etats-Unis, première économie mondiale) vers toujours plus d’austérité. Elles s’arrogent un rôle qui doit être celui des Etats sous contrôle démocratique de leurs citoyens. Pour le moment tétanisés par leur incapacité à réguler la finance, les Etats s’y soumettent, au lieu de s’appuyer sur les exigences des peuples.

Ce nouvel épisode met en évidence le bien-fondé d’une exigence forte qui prend partout dans le monde : il faut mettre fin à la dictature des marchés financiers pour dynamiser l’économie, créer des emplois stables, augmenter les salaires et soutenir l’investissement productif. Valérie Pécresse, ministre du Budget, annonce : « La France sera au rendez-vous de la réduction de son déficit cette année et l’année prochaine ».

De tels propos, visant à donner des gages aux marchés financiers, témoignent du fait que nos responsables politiques ne veulent pas admettre que les politiques de sauvetage des marchés financiers, mises en place depuis trois ans, sont contre-productives et en opposition à l’intérêt général.

Les programmes d’austérité exigés par les marchés financiers conduisent à la hausse du chômage et de la précarité, pèsent sur les salaires, les pensions et les minima sociaux, donc sur le pouvoir d’achat, et affaiblissent le potentiel de croissance économique.

On ne peut pas sortir de cette crise en donnant encore et toujours plus de gages aux marchés financiers : les « plans de sauvetage » se multiplient et à chaque fois la somme d’argent nécessaire pour sauver les financiers augmente. Cet argent aurait pu, et doit, être mobilisé au service de l’emploi et de l’investissement productif.

Pour sortir de cette crise, il faut remonter à la source : il faut revaloriser le travail.

Il faut créer des emplois qualifiés et stables, augmenter les salaires, dynamiser l’investissement productif.

Il faut mettre fin aux programmes d’austérité. Au lieu de réduire les moyens des services publics et geler les traitements dans la fonction publique, ce que fait le gouvernement, il faut augmenter les dépenses utiles comme celles de l’éducation, de la santé et des infrastructures.

Il faut en revanche supprimer les niches fiscales et sociales inutiles, augmenter l’impôt sur les hauts revenus et taxer les transactions financières.

Il faut, enfin, stopper les capacités de manœuvre et de nuisances de la sphère financière et spéculative au profit d’une capacité de décisions de l’économie réelle sous contrôle démocratique.

La CGT porte ces exigences et appelle à porter d’autres choix pour une autre répartition des richesses par la mobilisation des salariés, retraités et privés d’emploi notamment par une journée d’action interprofessionnelle à la rentrée.

Montreuil, le 8 août 2011

6 août 2011

Inspecteurs du travail agressés: la CGT indignée, Bertrand veut des suites




Info CGT

La C G T a tiré la sonnette d'alarme jeudi sur la situation des inspecteurs du travail, après deux agressions survenues fin juillet, tandis que le ministre du Travail Xavier Bertrand réclamait de son côté des suites judiciaires.

Les agressions sont intervenues à intervalles rapprochés, l'une dans le Maine-et-Loire le 26 juillet dans une exploitation agricole et l'autre le 28 juillet dans une PME des Ardennes. Des inspecteurs du travail "sont de nouveau victimes d'agressions graves" et ont été "menacés de mort, insultés, séquestrés et leur véhicule de fonction vandalisé", a indiqué la CGT dans un communiqué qui déplore "le parfait silence du patronat".

"Dans l'entreprise viticole, les inspecteurs ont été menacés avec un couteau, avec un berger allemand et séquestrés avec un couteau", a expliqué à l'AFP Meïssa Allal de la confédération CGT. Le ministre du Travail a pour sa part demandé aux unités territoriales concernées de "s'assurer personnellement que les contacts les plus efficaces soient pris avec les parquets", dans un courrier dont l'AFP a eu copie.

Apportant "tout son soutien aux agents de l'Etat victimes de ces agressions", M. Bertrand précise avoir alerté ses collègues de l'Intérieur et de la Justice sur "ces situations graves" Le secteur viticole, où l'on trouve "beaucoup d'activités dissimulées", est particulièrement concerné, a souligné Mme Allal, en rappelant le drame de Saussigniac (Dordogne) où deux inspecteurs du travail avaient été tués par un viticulteur en 2004. "Cette violence naît de la volonté de ces employeurs de détourner la loi.

S'ils étaient en conformité, ils n'auraient pas besoin de faire une démonstration de force", a affirmé la syndicaliste.

Motion de soutien : NON à la casse de l’inspection du travail en Haute-Garonne (et ailleurs !)
http://cgtdrtefpmidipy.wordpress.com/non-a-la-casse-de-linspection-du-travail/

Les surfaces des agences Pôle emploi réduites de 10%. Vers des agences "boites de sardines"




info CGT

Pôle emploi réduit la taille de ses agences

Le conseil d'administration de l'opérateur public vient d'adopter des mesures d'« optimisation » du référentiel immobilier, qui déboucheront sur une baisse de plus de 10 % de la taille des nouvelles implantations. FO, la CGT et le SNU-FSU s'insurgent
Les agents de Pôle emploi vont devoir se serrer. Alors que la remontée du chômage maintient la pression sur le service public de l'emploi, le conseil d'administration a examiné le mois dernier des mesures d' « optimisation » du référentiel immobilier », qui correspondent à une baisse de plus de 10 % de la surface des agences. Ces règles s'appliqueront à tous les nouveaux projets, qui sont nombreux dans la foulée de la réorganisation du réseau des ex-ANPE et Assedic. Selon le récent rapport du Conseil économique, social et environnemental, sur les 907 « sites mixtes » recensés en mai 2010, seuls 138 « semblent pouvoir être considérés comme pérennes » et s'inscrire dans le schéma d'implantation cible adopté l'an dernier. En Ile-de-France par exemple, la direction prévoit 36 déploiements de sites par an jusqu'en 2013 au moins.

Dans ces nouvelles agences, la taille des bureaux de direction et celle des espaces détente pour les agents sera réduite, tout comme les locaux techniques. De même, le ratio poste de travail-agent va être revu à la baisse : jusqu'ici égal voire supérieur à 1 (chaque salarié dispose d'un emplacement dédié), il sera à l'avenir ramené à entre 0,84 et 0,95 selon les tailles d'agence, en tenant compte du fait qu'avec les divers motifs d'absence (congés, formation), le taux de présence moyen n'est jamais de 100 %. Il s'agit là du retour d'un principe d'organisation un temps adopté par l'ANPE. Pour la direction, le taux d'équipement restera toujours supérieur au taux de présence moyen. Les salles de réunion seront redimensionnées elles aussi en fonction du nombre d'agents présents en moyenne, et non plus de l'effectif total.

60.000 mètres carrés en moins ; L'espace d'accueil des chômeurs devrait échapper au couperet, mais l'espace de transition, sorte de sas d'attente avant les rendez-vous avec les conseillers, sera supprimé. Ces dispositions devraient ramener la surface moyenne par agent (SHON) de 34,93 à 30,51 m 2 dans les plus petites agences, et de 24,66 à 21,5 m 2 dans les plus grandes (70 agents). Objectif affiché : réduire à terme la surface occupée de 60.000 mètres carrés. Pôle emploi a obtenu, pour 2012 tout au moins, le maintien de ses effectifs, mais il doit tout de même dégager des économies comme les autres opérateurs publics

Selon FO, qui a voté contre le nouveau référentiel avec la CGT lors du conseil d'administration, chaque agence devrait perdre en moyenne 100 mètres carrés. Dans une lettre ouverte au directeur général, Christian Charpy, le syndicat dénonce une « hémorragie des moyens de fonctionner ». Le SNU-FSU (non présent au conseil) estime que ces économies vont affecter la productivité des agents. La CFDT, la CFTC et la CGC se sont abstenues.

5 août 2011

Pôle emploi condamné aux Prud'hommes dans 1254 nouveaux dossiers

info CGT

Le Conseil de Prud'hommes de Paris, section activités diverses, a condamné de nouveau POLE EMPLOI à payer 500 euros de dommages et intérêts et le remboursement des frais d'avocat dans 1 254 dossiers.(Audience du 1er août, jugement du 2 août 2011)

Voir le site qui suit cette affaire: www.cotisationsexassedic.blogspot.com/

4 août 2011

Inquiétude dans l’activité billets d'Arjo Wiggins de Jouy sur Morin



SYNDICAT CGT Arjo Wiggins Security

USINE DE CREVECOEUR DE JOUY SUR MORIN

Le 03 août 2011

Bien que les machines tournent cet été, le carnet de commande est désespérément vide à la rentrée à Crèvecoeur. AWS a perdu deux gros appels d’offre coup sur coup, du fait que nos prix de vente étaient trop élevés. Comme nos concurrents n’ont rien à se mettre sous la dent, la guerre des prix est déclarée ; ceux qui ont les reins solides survivront, les autres crèveront… Une réalité horrible à dire… Aujourd’hui, les papeteries ferment à tour de bras, y compris dans notre activité.
AWS a des atouts pour passer ce cap, mais il faut que nos dirigeants aient la volonté de maintenir, mais aussi de développer notre activité.
Sur Crèvecoeur, les investissements portent leurs fruits ; vitesse augmentée, système de peigneuse blanchie opérationnel et nombre de « petits » investissements qui viennent renforcer l’amélioration des performances. Les services techniques ont fait de gros efforts pour maintenir les machines en activité, chose non aisée au vu de l’état du parc des maps.
Le mois de juillet va être bon sur le plan des volumes produits et de la performance industrielle, tout en ayant fabriqué des papiers techniquement difficiles à la map 4.
Malheureusement, Crèvecoeur est dans le rouge aujourd’hui sur le plan des résultats, dus en grande partie à la crise du coton (du jamais vu). Sans cette conjoncture défavorable, Crèvecoeur aurait des résultats largement positifs.

Aujourd’hui, se pose la question de la volonté de la direction générale sur l’avenir de l’activité billets.
Nos dirigeants ont manqué de clairvoyance ? Pourtant les consultants et autres analystes embauchés récemment, auraient du prévoir cette situation. Le manque d’anticipation dans ce domaine est flagrant. Peut-être ne leur donne-t-on pas les bonnes missions ?
Pour que Crèvecoeur vive et reste dans la course, et donc pour sauvegarder l’activité, il faut investir pour augmenter la vitesse sur map (comme cela a été fait à VHP), il n’y a que comme cela que l’on pourra être concurrentiel sur le marché, par abaissement des coûts de production. Bien sûr, il faut aussi acheter une coupeuse pour éviter un goulot d’étranglement et ensuite réaménager la salle et les postes en Finition.
Le manque de commandes commence à se faire ressentir dans certains services ; salle de finition, filigrane, etc. Certains contrats intérimaires n’ont pas été reconduits pour préserver le travail des titulaires de Crèvecoeur.
A la rentrée de septembre, si le carnet de commandes ne se remplit pas, nous allons entrer dans une période très difficile, en souhaitant que l’on ne nous parle pas de chômage partiel… Si nous en arrivons à de telles extrémités, tout le monde sera concerné ; les élus CGT seront vigilants sur le fait de ne laisser personne sur le bord de la route et de ne faire aucune discrimination.
Aujourd’hui, aucune communication n’a été faite par nos dirigeants sur la situation, on a l’impression que seuls les élus CGT s’inquiètent et tentent de trouver des solutions. Comme d’habitude…
Nous espérons que la situation va s’améliorer à la rentrée, la « synergie » en terme de commande doit fonctionner aussi lorsqu’une usine est en sous activité, et ceci sans faire grincer des dents…

LE SYNDICAT CGT USINE DE CREVECOEUR

3 août 2011

L'hôpital public rempart à l'exclusion (USAP CGT)




info: CGT

L’USAP CGT tient à alerter l’opinion publique, interpeller les politiques et exprimer son indignation et sa profonde préoccupation face à la politique de coupes sombre budgétaires à l’encontre du SAMU SOCIAL. C’est le signe alarmant du désengagement total de l’état face à la prise en charge de la population la plus démunie.

Ces mesures aboutissent à un drame humain et social quotidien, la remise en cause de la dignité humaine la plus élémentaire dans l’un des pays Européen les plus développés !!!.

Le SAMU SOCIAL 75 est désormais réduit à 3 permanenciers débordés et de fait injoignables

Pour ces raisons le SAMU SOCIAL, mais aussi les associations sont saturés et ne peuvent plus prendre en charge l’hébergement des sans abri, du fait de la réduction du nombre de nuitées financées.

Ces derniers, pour ne pas se retrouver à la rue, ont pour seul recours les services d’accueil des urgences, déjà saturés par l’accroissement des besoins. Ce sont des retraités, des personnes âgés, des très jeunes hommes et femmes, des enfants en bas âges et leurs mères, des familles entières qui sont à la rue.

La politique gouvernementale ne cesse de s’attaquer au modèle social de notre pays, et de remettre en cause les acquis issus du Conseil National de la Libération. Il conduit à l’exclusion du droit à la santé de certaines populations, avec le rejet de femmes et d’enfants en grande précarité issus majoritairement de l’immigration.

CELA EST INACEPTABLE ET PROFONDEMMENT SCANDALEUX !

C’est plus de 100.000 personnes environ qui sont à la rue aujourd’hui, et les chiffres sont en accroissement ! Que deviendront-ils en hiver ?!

Dans le 12eme arrondissement des personnes dorment dans la rue chaque soir, 111 familles ont été hébergées aux urgences dans la capitale depuis mai 2011. 4 familles ont passés la nuit aux urgences de l’hôpital St Antoine depuis début juillet, faute de place au SAMU SOCIAL. Mais aussi 17 recensés à Maternité de Pitié -Salpêtrière.

Le devoir d'humanité conduit naturellement les professionnels de santé des structures hospitalières à s'organiser pour offrir à ces personnes un hébergement de fortune dans des locaux hospitaliers avec un risque quotidien de saturation. Les solutions actuelles sont totalement insuffisantes. Ces familles nécessitent un environnement plus approprié, et de mesures de réduction de la précarité. Elles ont essentiellement besoin d'une prise en charge sociale et de moyens en hébergements, de logements sociaux. La prise en charge par les urgences hospitalières des personnes dont l'état de santé n'est pas en cause, ne peut être une solution pérenne.

Cette situation révèle par ailleurs certains aspects que les assistants sociaux de l’APHP dénoncent fortement, confrontés aux conséquences de l’impossibilité de mise à l’abri pour ces populations.

Cela s’illustre par : le retrait des subventions du SAMU SOCIAL, des frais de dossiers pour obtenir l’AME, ainsi que des projets de lois pour remettre en cause celle-ci pour l’hospitalisation. .

Dans ce contexte dramatique, l’APHP voudrait remettre en cause sous l’angle du coût, les séjours prolongés des femmes dans ses maternités, c’est aussi le manque de professionnel pour l’accueil social des usagers aux seins des hôpitaux (suppression de postes assistantes sociales, d’administratifs etc.…)

L’USAP CGT exige des mesures immédiates gouvernementales et institutionnelles concrètes, pour résoudre cette grande détresse sociale à laquelle tout un chacun dans ce contexte de crise peut être confronté.

C’est un enjeu social et humain essentiel pour lequel notre organisation syndicale ne cesse de se battre.

Communiqué de l'USAP CGT

Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...