7 septembre 2011

Le partenariat public privé au service des actionnaires coule le service public hospitalier

COMMUNIQUE DE PRESSE : DE LA CGT SANTE


Le départ précipité du Directeur du Centre Hospitalier Sud Francilien « remercié » par l’Agence Régionale de Santé, fait resurgir la situation catastrophique budgétaire de l’hôpital et la gabegie politicofinancière de la construction d’un site unique sous la forme d’un contrat juridique (bail emphytéotique) et d’un partenariat public/ privé.

Depuis le début du projet, la CGT avait démontré qu’une maîtrise d’ouvrage publique était la seule garantie pour la construction d’un établissement de santé de qualité et aux normes hospitalières, afin que soient assurés la prise en charge des patients et le développement du service public.

Un rapport de la Cour des Comptes régionale, en date du 20 Juillet 2010, considérait comme « très onéreuse », « juridiquement contraignante et financièrement aléatoire » toute cette opération.



Aujourd’hui, la situation s’accélère. L’établissement est pris dans un étau entre les restrictions financières imposées à l’établissement, le paiement des loyers à hauteur de 41 millions d’euros annuels et la pression permanente du groupe Eiffage, pour répercuter à la charge de l’établissement les 100 millions supplémentaires liés à des disfonctionnements (8000 réserves constatées par huissier) dont elle porte l’entière responsabilité.

Le coût de l’opération au terme du contrat avec cette entreprise, reviendra à plus de 1,8 milliards d’euros, à la seule charge des assurés sociaux et un déficit structurel pour l’établissement, compte tenu du prix du loyer.

Aujourd’hui, la Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale dénonce la position de l’ARS lourde de conséquences car elle persiste à privilégier des intérêts privés au détriment du service public. L’ARS veut jouer d’autorité pour éviter la remise en cause du bail emphytéotique et du partenariat public privé.

La Fédération de la Santé et de l’Action Sociale exige :
La réappropriation publique du bail emphytéotique,
La restitution des sommes et intérêts indûment perçus par les groupes bâtisseurs et financiers,
La fin du partenariat public/privé,
Le retour à une maîtrise publique de l’exploitation du Site,
Le maintien de tous les emplois, afin de garantir aux usagers une prise en charge de qualité dans le service public.

En conséquence et compte tenu de l’urgence de la situation, la Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale demande, dès aujourd’hui, un rendez-vous à Xavier BERTRAND Ministre de la Santé, qui n’a jamais daigné recevoir la CGT depuis sa prise de fonction.

Ce rendez-vous aura également pour objet d’aborder des sujets aussi brûlants que pressants, comme de l’hébergement social, les emprunts toxiques dont sont victimes de nombreux établissements publics et la situation de la psychiatrie.

Montreuil, le 07 Septembre 2011


Papeterie Chapelle Darblay Grand-Couronne (UPM)

Info : FILPAC CGT Chapelle Darblay

Encore 1110 personnes



SACRIFIEES par UPM.




Méthode de communication moderne.

Alors que des salariés sont encore en congés, les dirigeants d’UPM France informent les représentants du personnel de tous les sites par une conférence téléphonique à 7h 40mn précises, ce matin, d’un nouveau plan de restructuration, suite à l’achat du groupe Myllykoski.
La production de papier UPM va baisser d’ 1,3 millions de tonnes (dont 110 000T de papier journal) le reste en magazine.
Et amène donc à supprimer 1110 emplois.
Dans le détail :
 Fermeture définitive de l’usine UPM Myllykoski en Finlande à la fin de l’année 2011.
Moins 375 salariés, moins 3 machines, moins 600 000 tonnes de SC et LWC.
 Fermeture définitive de l’usine UPM Albbruck en Allemagne à la fin de l’année 2011.
Moins 557 salariés, moins 3 machines, moins 600 000 tonnes de LWC.
 Fermeture définitive de la PM3 de l’usine UPM Ettringen en Allemagne à la fin de l’année 2011.
Moins 66 salariés, moins 1 machine, moins 110 000 tonnes de Journal.
 Transfert des lignes de découpe de l’usine d’UPM Albbruck vers l’usine UPM Plattling en Allemagne, courant 1er semestre 2010.
Ce matériel est financé par les cotisations des syndiqués CGT & UFICT CGT. mercredi 31 août 2011
 Restructuration des postes redondants dans les ventes papier, la supply Chain et les fonctions globales.
Moins 112 emplois selon le plan de transition.
 UPM France est touché à travers le site d’UPM Stracel par une vente pure et simple, moins 1 machine.
D’ici 12 mois, (encore l’été) pour une activité autre que le papier !
Que deviendront les 270 salariés si aucun projet n’aboutit ?
Un paradoxe puisque UPM reconnaît le potentiel du site surtout avec le projet Bio Carburant en cours.
L’usine est sacrifiée pour le gain de 280 000 tonnes, pour soulager le marché !!!
Pour ce qui concerne Chapelle Darblay, la direction actuelle se veut rassurante, mais n’oublions pas que 112 emplois sont concernés à travers Supply Chain et les fonctions globales, (administratifs)
L’objectif avoué est d’atteindre une économie de 200 millions d’euros à fin 2013, pour un retour à une rentabilité qualifiée de NORMALE à 10%, dixit la haute direction UPM.
A notre demande, une réunion du Comité Central d’ Entreprise se tiendra ce vendredi 2 septembre à Paris.
Votre syndicat CGT appelle à la vigilance, à la solidarité et à l’intransigeance face aux manipulations de nos dirigeants.
« Travailler plus, pour chômer plus ! » Pas question !
Dernière minute : les salariés de Stracel ont arrêté la production dès 8h ce matin pour réagir à cette nouvelle…….

5 septembre 2011

Fermeture de l'usine Fralib (Unilever): des salariés occupent l'usine

(Info :AFP)

MARSEILLE — Des salariés de Fralib (Unilever) occupent depuis vendredi après-midi leur usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône), dont la fermeture a été annoncée et le plan de sauvegarde de l'emploi validé le 21 juillet par la justice marseillaise, ont indiqué la direction et les salariés occupant les lieux.

La direction ayant "procédé au licenciement de 134 salariés depuis mercredi 31 août" et puisqu'elle "a affiché son intention de démantèlement de notre usine", "une centaine de salariés de Fralib réunis aujourd'hui en assemblée générale ont décidé l'occupation de l'usine tant que notre projet alternatif ne sera pas appliqué", a indiqué par téléphone à l'AFP Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE de Fralib faisant parti des occupants de l'usine. Des rotations pour assurer une présence 24H/24 vont être organisées, a-t-il dit.

Les salariés menacés se battent pour pérenniser le site et réclament que la marque Elephant, les machines et le savoir-faire leur soient cédés.

Pour la direction, il s'agit "d'un groupuscule d'environ 20 personnes" sur les 182 salariés du site, qui ont fermé les grilles de l'usine en début d'après-midi, empêchant les autres salariés, les prestataires et la direction de pénétrer dans l'enceinte du site.

"Cela représente à peine 10% des effectifs sachant qu'il y avait des gens qui ne sont pas du personnel, alors qu'aujourd'hui 57 personnes, soit plus de 30 % des effectifs ont déjà manifesté leur volonté de débuter leur congé de reclassement et 17 autres ont déjà retrouvé un emploi", a indiqué à l'AFP Sophie Jayet, directrice de la communication de Fralib.

Le géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques veut fermer l'usine de Gémenos, la seule en France à fabriquer les thés Lipton et infusions Eléphant, au motif d'une compétitivité insuffisante.

La cour d'appel d'Aix doit se prononcer le 19 octobre sur un jugement du tribunal administratif de Marseille qui a validé en juillet le plan de sauvegarde de l'emploi proposé par Unilever pour fermer Fralib.


Fermeture de l'usine Fralib (Unilever): des salariés occupent l'usine


(Info :AFP)

MARSEILLE — Des salariés de Fralib (Unilever) occupent depuis vendredi après-midi leur usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône), dont la fermeture a été annoncée et le plan de sauvegarde de l'emploi validé le 21 juillet par la justice marseillaise, ont indiqué la direction et les salariés occupant les lieux.

La direction ayant "procédé au licenciement de 134 salariés depuis mercredi 31 août" et puisqu'elle "a affiché son intention de démantèlement de notre usine", "une centaine de salariés de Fralib réunis aujourd'hui en assemblée générale ont décidé l'occupation de l'usine tant que notre projet alternatif ne sera pas appliqué", a indiqué par téléphone à l'AFP Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE de Fralib faisant parti des occupants de l'usine. Des rotations pour assurer une présence 24H/24 vont être organisées, a-t-il dit.

Les salariés menacés se battent pour pérenniser le site et réclament que la marque Elephant, les machines et le savoir-faire leur soient cédés.

Pour la direction, il s'agit "d'un groupuscule d'environ 20 personnes" sur les 182 salariés du site, qui ont fermé les grilles de l'usine en début d'après-midi, empêchant les autres salariés, les prestataires et la direction de pénétrer dans l'enceinte du site.

"Cela représente à peine 10% des effectifs sachant qu'il y avait des gens qui ne sont pas du personnel, alors qu'aujourd'hui 57 personnes, soit plus de 30 % des effectifs ont déjà manifesté leur volonté de débuter leur congé de reclassement et 17 autres ont déjà retrouvé un emploi", a indiqué à l'AFP Sophie Jayet, directrice de la communication de Fralib.

Le géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques veut fermer l'usine de Gémenos, la seule en France à fabriquer les thés Lipton et infusions Eléphant, au motif d'une compétitivité insuffisante.

La cour d'appel d'Aix doit se prononcer le 19 octobre sur un jugement du tribunal administratif de Marseille qui a validé en juillet le plan de sauvegarde de l'emploi proposé par Unilever pour fermer Fralib.















Chômeurs: Bertrand prêt à discuter de droits rechargeables avec les syndicats


(Info :AFP)

PARIS — Xavier Bertrand, ministre du Travail, a affirmé dimanche qu'il souhaitait discuter avec les syndicats, qu'il va recevoir à partir du 13 septembre, de la possibilité pour les chômeurs de maintenir des droits à indemnisation non utilisés en cas de reprise du travail.

"Le vrai problème, c'est que notre système d'indemnisation n'encourage pas forcément le retour à l'emploi", a déclaré le ministre lors du "Grand Rendez-Vous" Europe 1/Aujourd'hui en France-Le Parisien/iTélé.

"Je souhaite mettre à l'ordre du jour avec les partenaires sociaux, que je vais recevoir individuellement à partir du 13 (...) un sujet que la CFDT a mis en avant et qui est celui des droits rechargeables" des chômeurs, a-t-il déclaré.

"Aujourd'hui, il faut travailler quatre mois pour être indemnisé, mais si vous reprenez un emploi pour deux mois, ça s'arrête", a expliqué Xavier Bertrand.

"La tentation peut être d'aller au bout de son chômage indemnisé avant de reprendre un emploi", a-t-il ajouté.

"Ce que je propose, c'est un compte avec des droits à indemnisation qui, même si on reprend une activité de courte durée, soient préservés", a déclaré le ministre en disant vouloir "en finir avec tout ce qui éloigne de la reprise d'activité".

Interrogé sur la polémique suscitée par les déclarations de Bruno Le Maire, en charge du programme de l'UMP pour 2012 et favorable à une baisse des indemnisations chômage les plus élevées, Xavier Bertrand a répondu que la priorité dans la lutte contre le chômage était autre: "il faut mettre davantage l'accent sur le retour à l'emploi et sur la formation plutôt que sur la seule question de l'indemnisation".

Selon lui, "il ne faut pas confondre les hautes rémunérations extravagantes et la situation de cadres".

Au sujet du plafond de 6.600 euros bruts, touché par un millier de cadres au chômage, le ministre a fait valoir que les cadres "cotisent également, et s'ils cotisent il y a la prestation".

Enfin, sur la question des chômeurs arrivant à 60 ans en fin de droits et qui ne vont pas pouvoir toucher de pension immédiatement du fait de la réforme des retraites, Xavier Bertrand a assuré vouloir agir.

"Nous allons dessiner avec les syndicats des solutions pour ces personnes", a-t-il dit.


Journalistes surveillés: la Presse Judicaire et le SNJ parties civiles aux côtés du Monde


(Info :AFP)

PARIS — L'Association de la Presse judiciaire (APJ) et le Syndicat national des journalistes (SNJ) ont annoncé vendredi qu'ils se constituaient parties civiles dans la plainte du journal Le Monde dont l'un des reporters a vu ses relevés téléphoniques examinés par le contre-espionnage français.

L'APJ, qui regroupe plus de 150 journalistes couvrant l'actualité judiciaire, "considère que ces méthodes, qu'elle avait dénoncées en son temps, portent atteinte au secret des sources et causent un préjudice collectif aux journalistes couvrant les affaires de justice".

"Les membres de la Presse judiciaire ne peuvent en effet tolérer que sur des dossiers sensibles le pouvoir en place cherche à identifier leurs informateurs afin, à terme, de tarir leurs sources et de tuer la liberté d'informer", selon l'APJ.

Le SNJ, première organisation de la profession, a annoncé lui aussi dans un communiqué son intention de se porter partie civile aux côtés du Monde et de ses confrères.

"Oui, la loi du 4 janvier 2010 sur la protection du secret de leurs sources a bien été violée et par ceux-là mêmes qui en sont les garants jusqu'au plus haut niveau", écrit le syndicat.

Le SNJ juge "accablant le bilan de la liberté d'information sous ce quinquennat". "Rien qu'en 2010, plus d'une dizaine d'affaires très graves qui, toutes, visaient des journalistes, sont restées impunies à ce jour: écoutes, saisies de fadettes, cambriolages, menaces de mort, insultes, diffamations et poursuites en justice, chaque fois ce qui était rapporté ne plaisait pas", dénonce le SNJ.

Le contre-espionnage a bien examiné, selon Le Monde, les appels d'un de ses journalistes pour identifier ses sources dans l'affaire Bettencourt, une pratique illégale que le ministre de l'Intérieur a confirmée et qui pourrait entraîner des mises en examen de responsables place Beauvau.

L'APJ "s'insurge que la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) ait eu recours dans cette affaire à des méthodes indignes d'un Etat de droit".

De son côté le syndicat national des journalistes CGT a appelé "la profession à réagir et à être solidaire des journalistes victimes d'un pouvoir qui viole la loi". "C'est la démocratie qui trinque quand on espionne et menace les journalistes", a estimé le syndicat.

3 septembre 2011

Alors que le pays a besoin de valeur ajoutée,le gouvernement augmente la taxe sur le sucre ajoutée !

Si le discours du premier ministre peut satisfaire quelques uns, pour la CGT il n’était pas à la hauteur de la gravité de la situation. Une nouvelle hausse du chômage pour le mois de juillet, la baisse de la consommation au deuxième trimestre, la stagnation de l’économie (croissance zéro) au deuxième trimestre ainsi qu’un PIB en deçà de son niveau d’il y a trois ans sont autant de points occulté dans son discours. Il faut rappeler que la production industrielle est 10% en deçà de son niveau de 2008 et ce point de vue, l’absence du ministre de l’industrie à la conférence de presse du premier ministre n’est pas anodine. Concernant les heures supplémentaires, Selon le gouvernement, cette mesure rapporterait 600 millions d’euros aux caisses de la Sécurité sociale. Deux remarques : 1°) Ce chiffre doit être comparé avec les 31,5 milliards d’exonérations Fillon dont profitent les entreprises ainsi que l’ensemble des aides et exonérations accordées aux entreprises par l’État et les collectivités territoriales qui est de l’ordre de 170 milliards d’euros. 2°) Au deuxième trimestre, il y a eu 186 millions d’heures supplémentaires. C’est l’équivalent de 100 000 emplois annuels. Les heures supplémentaires défiscalisées équivalent donc à 400 000 emplois par an. Supprimer cette mesure permettrait de réduire le chômage et de créer quelques centaines de milliers d’emploi. En annonçant quelques mesures apparemment radicales, le premier ministre cherche en fait à justifier la politique désastreuse du gouvernement qui a provoqué des dégâts considérables pour les salariés, les privés d’emploi et les retraités. Pour finir, le gouvernement augmente la taxe sur le sucre ajoutée alors que le pays a besoin de valeur ajoutée,! Dans ces conditions, l’union locales des syndicats CGT de Coulommiers considère que la conférence de presse du premier ministre n’est qu’une opération de communication.

P/ la CGT
Patrick ARNOULD
Secrétaire de l’union locale de Coulommiers

Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...