13 octobre 2011

Bernard Thibault juge "scandaleuse" la modulation du temps de travail votée par les députés

Info : AFP

PARIS — Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a jugé jeudi "scandaleuse et inique" la mesure modulant le temps de travail adoptée mercredi par l'Assemblée nationale.

"L'Assemblée nationale a modifié la législation sur le temps de travail, sans aucune concertation avec les syndicats, pour autoriser une plus grande souplesse, une plus grande flexibilité des horaires de travail pour les employeurs, c'est une décision scandaleuse", a dit M. Thibault sur LCI.

Cet article, qui selon la CGT revient sur des décisions de la Cour de cassation, a fait l'objet d'une vive opposition notamment des députés PS et GDR (PCF et Parti de Gauche).

M. Thibault a appelé le gouvernement "à revoir (cette) décision inique".

Sur la journée de mobilisation syndicale mardi, Bernard Thibault était "plutôt satisfait" parce que "beaucoup de salariés du privé se sont mobilisés", comme ceux de l'usine Fralib dans les Bouches-du-Rhône. Le groupe Unilever dont Fralib dépend, a décidé de sa fermeture "pour délocaliser son activité dans un pays où les coûts salariaux sont moindres", selon M. Thibault.

Par ailleurs, le secrétaire général de la CGT, a critiqué "la politique de l'emploi" du gouvernement et plus particulièrement "ce choix qui consiste à faire faire plus d'heures supplémentaires aux salariés déjà au travail", qu'il a chiffré à 186 millions, soit l'équivalent de 400.000 emplois.

M. Thibault a déploré qu'en France aujourd'hui on travaille "entre 30 et 50 ans avec une souffrance de plus en plus accrue" parce qu'avant 30 ans, "c'est très difficile de trouver du travail et arrivé à 50 ans, on est de plus en plus menacé de licenciement".

Le leader cégétiste a également fait remarquer la progression de la "précarisation de l'emploi" des fonctionnaires et rappelé le rendez-vous électoral du 20 octobre, jour des élections professionnelles dans la Fonction publique.

12 octobre 2011

Hommage aux fusillés de Chateaubriand le dimanche 23 octobre 2011.




70ème anniversaire de la fusilla

Pour permettre aux militants du département et à leur famille
de se rendre à cette commémoration,
l’UD CGT 77 met à disposition un car qui partira de Melun
à 7H précises Retour à 21 H 30 environ

l'U L CGT de Coulommiers organise un départ collectifs
pour Melun à 6H précises, RDV sur le parking De l'Aitre
devant l'UL CGT à l'Espace Lafayette
(prévoir boissons et « casse croûtes »)

INSCRIVEZ-VOUS :
TEL : 01 64 03 54 85 les mardis et les jeudis de 13h45 à 18h15.
OU LES MOBILES :
06 73 34 65 02 (Patrick) 06 31 53 89 33 (Michel) 06 18 85 64 71 (Alain)


Un rendez-vous annuel qui revêt cette année un caractère spécial.
Près de 2000 personnes sont attendues pour cet évènement que représente le 70ème anniversaire des fusillades de Châteaubriant.


13h00 Au Théâtre de Verre : Départ du défilé « Les droits des enfants » avec les enfants des écoles et tous les volontaires.
13h45 Rendez-vous au Rond-point Fernand GRENIER à Châteaubriant pour le « Défilé de la Mémoire ».
14h30 Cérémonie officielle sous la présidence d’Odette NILES présidente de l’Amicale et de Monsieur Alain HUNAULT maire de Châteaubriant.
15h00 Allocution de Bernard THIBAULT secrétaire général de la CGT et de Pierre LAURENT secrétaire national du PCF.

15h30 Évocation historique et artistique :

« TOUS LES GUY MOQUET DU MONDE »

Évocation écrite et mise en scène par : Alexis Chevalier
Assistanat et choix des costumes : Christine Maerel
Administration : Sylvie Valéra

Une réalisation artistique du Théâtre Messidor

Avec la participation de :
Christine Maerel (chant) accompagnée au piano par Jean-Marc Lépicier
Dany Coutand (chant)
La Chorale Méli-Mélo sous la direction de Catherine Diamin

Interprétation du spectacle par :

Une centaine de comédiens et comédiennes amateurs du Pays de Châteaubriant parmi lesquels :
Des élèves de l’école élémentaire « René Guy Cadou »,
Des élèves des collèges de la Ville-aux-Roses de Châteaubriant et Louis Pasteur de St Mars la Jaille.
Des jeunes des lycées Guy Môquet et Etienne Lenoir de Châteaubriant.
Des jeunes étudiants et adultes de la J.C. Région Parisienne.

Le défilé « Les Droits des enfants » sera réalisé avec le concours d’une centaine d’enfants et de leurs enseignants des écoles primaires du Pays Castelbriantais.

Communication, graphisme : Jacques Vermeersch
Régie générale : Michel Cahous
Lumière et son : Eurolive

Remerciements :
Aux « Grands Témoins » : Henri Duguy, Georges Prampart et Corinne Provost.
Aux Invités, Palestinien et Sud Africain
A tous les membres de la commission historique et artistique de l’Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé, aux instituteurs et professeurs impliqués auprès de leurs élèves, aux 100 comédiens et comédiennes amateurs du Pays de Châteaubriant, aux équipes techniques de la ville de Châteaubriant et à toutes celles et tous ceux qui ont apporté leur contribution à cet écrit et à la réalisation de l’évocation artistique.



Lettre de : Bernard THIBAULT

Cher(e)s Camarades,

La CGT a décidé de marquer le 70ème Anniversaire de la Fusillade de Chateaubriant, lors d’une manifestation importante. Il y a 70 ans en effet, le 22 octobre 1941, tombaient 48 résistants, otages fusillés par les nazis, avec la complicité des autorités françaises, dont les 27 de Châteaubriant. Ils étaient des syndicalistes, des dirigeants de grandes fédérations de la CGT, des communistes, des patriotes, des résistants de la première heure.
Ils ne furent pas choisis au hasard mais désignés par Pierre PUCHEU, l’un des grands représentants du Patronat. De ce patronat qui avait choisi son camp en criant « Plutôt Hitler que le Front Populaire ».
Ces syndicalistes avaient été à la tête des luttes sociales qui avaient conduit à des avancées sociales majeures en 1936, comme la semaine de 40 heures, les congés payés et les premières conventions collectives.
Résistants de la première heure, ils furent internés et fusillés les premiers. Ces exécutions visaient à empêcher les premiers actes de résistance, à tuer dans l’œuf l’espoir.
Les jeunes avaient donné le ton dès novembre 1940. Les 8 et 11 Novembre, les lycéens et étudiants dénonçaient l’arrestation du professeur Langevin, et remontaient les Champs-Élysées pour se rassembler devant l’Arc de Triomphe. La jeunesse paiera un lourd tribut pour ses actes de résistance.
La Résistance avait bien un double objectif : libérer la France et l’Europe du fascisme et jeter les bases de la reconstruction du pays. Il s’agissait de reconstruire en s’appuyant sur l’indépendance économique de la France, la maîtrise des grands moyens de production et une politique innovante de protection sociale. La CGT contribua grandement à faire inscrire ces objectifs, qui ont associé étroitement idéal de liberté, progrès économique et progrès social, dans le programme du Conseil National de la Résistance. Nous ne devons pas laisser s’effacer des mémoires que les Fusillés de Châteaubriant étaient des syndicalistes, et parmi eux des communistes, des chrétiens, ou simplement des patriotes qui ont influencé en profondeur les combats, les valeurs de la Résistance. Pas par instinct de propriété, mais pour souligner le sens et la portée transformatrice de leur engagement.
Le patronat rêve de revenir sur ces acquis sociaux et se livre à des attaques incessantes contre les conquêtes de la Libération en invoquant la compétitivité, la concurrence des pays à bas coût et maintenant le coût excessif d’un système social qui serait devenu un fardeau pour les générations futures. Mais il est aussi actif pour réécrire l’histoire, comme on l’a vu sur le cas de Louis Renault que les milieux patronaux veulent réhabiliter. Il s’agit de faire oublier la collaboration d’une grande partie du patronat avec le nazisme.
Cette réécriture de l’histoire vise à brouiller les repères, à affadir ou à dénaturer les combats de nos camarades fusillés à Châteaubriant. Ces fusillés pour l’exemple, issus de la classe ouvrière, ont fait par leurs actes de résistance honneur à la France. Leur message universel rejoint celui des peuples qui aujourd’hui se soulèvent de l’autre côté de la Méditerranée pour briser le carcan imposé par des régimes dictatoriaux et corrompus.
Comment ne pas remarquer enfin l’audience des thèses de l’extrême droite dans une période qui, à bien des égards, présente des similitudes avec celle de la montée du fascisme en Europe. Cette montée d’une extrême droite qui cherche à camoufler ses racines profondes et sa filiation historique avec la collaboration et se drape dans un discours social pour duper le monde du travail n’est pas un fait banal dans cette période de crise profonde. La CGT a pris ses responsabilités pour alerter le monde du travail sur le danger majeur de ces thèses pour la démocratie et les libertés. Brecht ne disait-il pas que le ventre de la bête immonde est encore fécond ? C’est une motivation supplémentaire et combien importante pour faire du 23 octobre 2011 à Châteaubriant, un grand rassemblement populaire et de la jeunesse.
La CGT appelle à en faire un grand événement avec l’Amicale de Châteaubriant. Souvenons nous de l’appel de Guy MOQUET, l’un des 27 de Châteaubriant « Vous qui restez, soyez dignes de nous ».
Oui, nous voulons être dignes d’eux dans nos actes de résistance et dans notre ambition de transformation sociale pour construire une société au service de l’Homme. Nous dirons aussi à travers ce rassemblement dont toute la CGT peut assurer un grand retentissement : Pas touche à ceux qui ont été l’Honneur de la France, à leurs combats, à leurs valeurs, à leurs messages.
Recevez, Cher(e)s Camarades, mes salutations fraternelles.

Bernard THIBAULT
Secrétaire général de la Cgt





Deux licenciements annulés, le Leclerc de Tarbes condamné






Info : UL CGT de Tarbes 20/10/2011

Le tribunal des prud’hommes de Tarbes a ordonné hier la réintégration de Florence Andrieu et de Cyrille Panassac, licenciés pour avoir manifesté et fait grève en mars 2009.

Toulouse, correspondance. Le conseil des prud’ hommes de Tarbes a annulé hier les licenciements de Florence Andrieu et Cyrille Panassac, salariés du centre Leclerc du Méridien, à Ibos (Hautes-Pyrénées), et ordonné leur réintégration, ainsi que le versement de leurs salaires depuis août 2009. Le conseil des prud’hommes ordonne aussi le versement de 3 000 euros de dommages et intérêts à l’union locale CGT, partie civile.

Florence Andrieu et Cyrille Panassac, qui travaillaient à l’espace culturel (livres, CD…) de l’immense centre commercial, avaient participé le 19 mars 2009 à une grève et une manifestation dans les rues de Tarbes. Une photo où on les voit porter une banderole (« Leclerc : les salaires les plus bas ») fut publiée dans la presse locale. Ils avaient aussi entrepris de créer une section CGT. Le centre Leclerc les a licenciés pour raison économique !

Depuis, ces deux salariés, soutenus par plusieurs syndicats et partis de gauche, mènent une longue bataille contre la direction de l’hypermarché. Celle-ci a fait traîner les procédures, espérant sans doute user la partie adverse. De plus, les conseillers prud’homaux de Tarbes, le 20 avril 2010, n’ont pu en première instance se départager et prendre de décision. Après une nouvelle audience, le 18 octobre, et de longs mois d’attente, le juge départiteur a fait pencher la balance en faveur des plaignants. « Le motif économique n’était qu’un prétexte pour s’attaquer à la liberté de grève et la liberté syndicale, commente Me Pauline Le Bourgeois, avocate des salariés. Ce jugement est la reconnaissance d’un fait de discrimination. »

« Nous sommes très heureux ! s’enthousiasme de son côté Florence Andrieu. Le juge a suivi toutes nos demandes. C’est une victoire éclatante pour nous. Tout au long de la procédure, nous avons rigoureusement exposé les faits. Nous avons présenté des éléments, des témoignages favorables. »

Pour elle, le plus douloureux a été la longueur des procédures, l’attente interminable. Deux ans, avant d’obtenir enfin un jugement… Cependant, la direction du centre Leclerc a la possibilité de faire appel et dispose d’un mois pour exercer ce droit. Dans ce cas, la cour d’appel de Pau s’emparerait de l’affaire. Le marathon social et judiciaire n’est peut-être pas fini, mais cela n’entame pas le moral de Florence Andrieu : « On a fait aujourd’hui le plus difficile. Quoi qu’il arrive maintenant, on tiendra ! Le jugement des prud’hommes renforce notre détermination. »

Pour lire le jugement, cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.loysel.fr/atga/Documents/09-00347.pdf

9 octobre 2011

Comprendre la dette publique en quelques minutes.L'austérité inefficace contre dette publique

Apprenez en quelques minutes ce qu'est la création monétaire par le crédit, le système des réserves fractionnaires, et l'article 123 du traité de Lisbonne... sans lesquels il est impossible de comprendre l'origine des dettes publiques et privées qui ravagent l'ensemble des pays développés.

Pour comprendre cliquez sur les liens ci-dessous
http://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs





cliquez sur la photo pour agrandir
Les intérêts payés entre 1980 et 2008 représentent 1306 milliards d’euros, et la dette brute sur la même période est passée de 239 à 1327 milliards d’euros, soit une multiplication par 5,5 (37 000 € par foyer fiscal). Elle atteint, en 2010 les 1500 milliards d’euros.

Si nous n’avions pas eu d’intérêts à payer, si l’État avait pu émettre notre monnaie, ce qui lui est interdit depuis la réforme des statuts de la Banque de France de 1973 et l’inclusion de cette règle au niveau européen depuis le Traité de Maastricht, la dette initiale de 239 milliards d’euros à fin 1979 aurait totalement disparu entre 2005 et 2007 (l’année 2008 correspondant à un endettement atypique comme l’est également 2009, et le seront 2010 et sans doute 2011). Tout au long de ces années, les soldes auraient été positifs pour un total de 217,8 milliards d’euros qui auraient pu être utilement utilisé pour le bien être collectif de la population ou le financement à long terme d’équipements « écologiques ».
Nous payons chaque semaine 1 milliard d’euros d’intérêts, plus de 50 milliards d’euro par an, à des investisseurs privés, soit 2600 € par foyer fiscal imposable (sans pour autant parvenir à rembourser le moindre centime du capital emprunté !). C’est maintenant plus que l’impôt sur le revenu perçu en France et c’est autant de financement qui disparaît des capacités d’action de l’État et des autres administrations publiques.

8 octobre 2011

Trois blessées graves lors d’un rassemblement de salariés.le 6/10/2011 à Lyon








jeudi 6 octobre 2011 communiqué de presse de la Fédération CGT Santé

Gazage des travailleurs sociaux par les forces de l'ordre. La CGT demande des explications !

Trois salariées ont été blessées lors de la manifestation à Lyon des personnels du secteur sanitaire et social non lucratif. Deux d’entre elles le sont gravement. Le pronostic vital de la responsable du syndicat CGT de la Clinique de la Mutualité de Saint-Étienne est engagé.
Comment ne pas être profondément indignés par l’attitude des forces de l’ordre qui ont pris la décision de gazer les manifestants ?... Ce gazage, confirmé par le communiqué de la préfecture serait à l’origine du mouvement de foule qui aurait provoqué la rupture d’une grille au sol, entraînant la chute des trois salariées.

Rien ne justifiait un tel déploiement policier !

Pacifiquement, les manifestants - majoritairement des personnels de soins - protestaient contre la décision unilatérale de leur employeur, la FEHAP(*) de dénoncer leur convention collective de 1951 : ils demandent uniquement que leurs revendications, après l’échec de plusieurs mois de négociations, soient enfin prises en compte !

La CGT demande au Ministère de l’Intérieur des explications : qui a donné l’ordre de gazer ? Pourquoi une telle violence ?

Nous appelons également les employeurs relevant de la convention collective du 31.10.1951 à plus de respect envers leurs salariés et les représentants syndicaux, et à revenir sur leurs décisions en ré-ouvrant des négociations.

La CGT et la Fédération de la Santé et de l’action sociale tiennent à témoigner leur soutien aux trois salariées concernées, à leur famille, à leurs collègues de travail, à leurs camarades syndicalistes.

Montreuil, le 6 octobre 2011

Fédération des Établissements Hospitaliers d’Aide à la Personne

PS :les réactions de ce gouvernement vont s’inscrire de plus en plus dans la violence, pour faire de la France un État Policier, pour instaurer un régime qui ne serait pas totalement démocratique.







6 Octobre 2011,une manifestation de 10000, retraités dans les rue de Paris



Ont crié leur colère pour la création d’un nouveau droit pour l’aide à l’autonomie, qui doit relever de la Sécurité Sociale, condamnant le gouvernement qui renvoie la loi, promise par le Président de la République en 2007 et 2011, aux calendes grecques.
une Forte délégation de Plus de 100 retraités, venus de toutes la Seine et Marne, pour défendre les retraites.
Ils ont manifesté pour l’augmentation des pensions, et leurs revalorisations indexées sur les salaires, contre le pouvoir d’achat qui ne cesse de se dégrade , ainsi que pour le minimum de retraite à la hauteur du SMIC à 1700 €.
Ils ont aussi dénoncé la hausse des dépenses contraintes, en particulier celles sur la santé et les mutuelles.
Le 11 Octobre les retraités seront présents avec les salariés contre les plans d’austérité européens

quelques photos de la manifestation du 6 Octobre
cliquez sur les photos pour agrandir





































































































































































































































































































5 octobre 2011

Les 10 exigences de la CGT pour sortir de la crise





















Faut-il faire confiance au gouvernement et au Medef, ou se mobiliser ? Chômage, pouvoir d’achat, logement, santé nécessitent des réponses immédiates
La CGT propose de traduire avec les salariés les dix exigences détaillées ci-dessous en revendications justes, précises, portées par tous, dans chaque entreprise, pour obtenir des résultats concrets : le seul risque que l’on prend en se mobilisant c’est éventuellement d’être entendu

Cliquez sur lien ci-dessous, pour lire la suite
http://www.cgt.fr/Les-10-exigences-de-la-CGT.html

Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...