17 novembre 2011

Fraudes sociales


Info : CGT

Sarkozy sonne la charge contre les assurés, mais épargne les entreprises

Nicolas Sarkozy s’est placé aujourd’hui en défenseur de l’esprit de 1945 et des fondements de la République sociale. C’est un comble venant de celui qui, depuis son élection, n’a cessé d’attaquer, par des réformes successives et autoritaires, ce qui fondait le pacte social.
Il a mis systématiquement et méthodiquement à mal ce qu’il appelle la solidarité nationale.
Aujourd’hui, il prétend s’engager dans une campagne de lutte contre les fraudes en se focalisant sur 4 milliards d’euros « qui échapperaient » aux caisses. Alors qu’en réalité le « rapport d’information parlementaire sur les fraudes sociales » pointe lui, une fraude s’élevant à 20 milliards d’euros.
Ces 16 milliards manquant dans cette déclaration du jour relève des Entreprises (cotisations patronales et salariales non versées). Pourquoi ne les évoque-t-il pas ?
Sous couvert d’une cure d’austérité, ce sont les salariés, les privés d’emploi et les retraités à qui l’on demande toujours plus de sacrifices, en abaissant le niveau de protection sociale. Le Gouvernement s’apprête à ajouter un quatrième jour de carence aux arrêts maladie dans le secteur privé et d’en instituer un dans la Fonction publique, après avoir décidé d’une taxe sur les complémentaires et instauré depuis 2004 de nombreuses franchises, des déremboursements de médicaments et de soins.
Pour exemple, de plus en plus de gens renoncent à des soins, soit parce qu’ils sont insuffisamment couverts, soit parce que le système de santé est tellement désorganisé et dérégulé que les délais pour obtenir un rendez-vous et les dépassements d’honoraires sont dissuasifs. On constate que 24,3 % de ceux qui gagnent moins de 870 euros par mois renoncent 3 fois plus aux soins que ceux qui gagnent plus de 2 000 euros.
Si le Président de la République annonce la création d’un Haut conseil au financement de la protection sociale, c’est pour aussitôt baliser sa feuille de route sur le coût très élevé du travail et préparer le terrain pour une mise en pièce de la sécurité sociale. Simultanément le MEDEF prône l’instauration de la TVA sociale et une hausse de la CSG en lieu et place des cotisations à la Sécurité sociale.
La CGT réserve sa position quant à sa participation à ce Haut conseil et confirme la nécessité d’élaborer une riposte unitaire aux offensives antisociales actuelles.

Montreuil, le 15 novembre 2011

11 novembre 2011

Le SMIC revalorisé, il passera de 9€ de l'heure à 9€19 au 1er décembre




Info : CGT

Le Salaire minimum interprofessionnel de croissance, le fameux Smic, sera revalorisé
de 2,1% au 1er décembre, en raison d'une augmentation de l'inflation de 2,1% sur un an, a annoncé jeudi la direction générale du travail (DGT).

Dans un communiqué, la DGT précise que le salaire minimum passera de 9 euros brut de l'heure à 9,19 euros, pour atteindre 1.393,82 euros brut par mois contre 1.365 euros précédemment.

Environ 2,3 millions de Français, soit un salarié sur dix, sont payés au Smic. Une récente étude démontrait que la moitié des Français gagnait moins de 1653 euros nets mensuels. Une situation souvent difficile par les ménages, qui estiment que "le fossé" s'est encore agrandi entre les classes aisées et les plus défavorisées.

"Au 10 novembre, l'indice mensuel des prix à la consommation hors tabac a augmenté de 2,1% par rapport à l'indice constaté lors de l'établissement du salaire minimum de croissance immédiatement antérieur (soit novembre 2010)", écrit la DGT. "En application des règles légales, la hausse du Smic à due concurrence est donc automatique."

Lors de la dernière revalorisation du Smic, le 1er janvier, celui-ci avait augmenté de 1,6%, passant de 8,86 euros à 9 euros brut de l'heure, pour atteindre 1.365 euros brut pour 35 heures hebdomadaires.

Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence en 2007, aucun "coup de pouce" n'a été donné au Smic lors des différentes revalorisations.




Dans la grande distribution les prix sont repartis à la hausse en octobre (Insee)




Info : AFP

Les prix des produits de grande consommation dans la grande distribution sont repartis à la hausse en octobre, avec une progression de 0,2% sur un mois, après une stabilité en septembre, a annoncé jeudi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Sur un an, ces prix progressent de 3,2%.

Dans les hypermarchés, ces prix ont augmenté de 0,2% le mois dernier après un recul de 0,1% en septembre. Sur un an, la hausse des prix dans les hypers atteint 3,4% à comparer à un repli de 0,7% un an plus tôt.

Dans les supermarchés, les prix ont progressé de 0,2% en octobre, après une stabilité en septembre. Sur un an, la hausse est de 3,3%, après un recul de 0,4% en octobre 2010.

Dans les autres formats de vente, les prix des produits de grande consommation augmentent de 0,4% (+4,3% sur un an).

Les prix des produits alimentaires (hors produits frais) dans la grande distribution se sont renchéris de 0,2% en octobre sur un mois, et de 3,7% sur un an.

Les prix des viandes ont augmenté de 0,2% (+4,1% sur un an), et ceux des boissons ont progressé de 0,3% (+3,7% sur un an), "notamment en raison de la hausse des prix du café et des vins, cidres et champagnes", indique l'Insee.

Les prix des autres produits alimentaires se hissent de 0,2% en octobre (+3,6% sur un an).

Enfin, les prix des produits dentretien et de lhygiène et beauté se sont accrus de 0,3% (+1,1% sur un an).

28 octobre 2011

200 Familles indignées et oubliées chez Didier Mary





Info : FILPAC CGT

La crise économique qui pèse lourdement sur le secteur des Arts Graphiques avec des marchés à la baisse, engendre des batailles tarifaires impitoyables. Par ailleurs les évolutions technologiques imposent aux professionnels d’investir pour demeurer compétitifs; c’est ce qui n’a pas été réalisé par le groupe CirclePrinters en France.
Depuis le 22 février 2011, l’entité Imprimerie DIDIER MARY est par conséquent placée en procédure de redressement judiciaire. Le 6 Octobre 2011, le tribunal de commerce de Meaux à décidé la cession en faveur du groupe H2D avec la reprise de 251 salariés.
Face à cette situation, nous devons être acteurs des futures décisions prises par les Administrateurs, Mandataires judiciaires, Pouvoirs publics … ET NOUS LE SERONS ! Car aujourd’hui, près de 210 licenciements sont programmés, et il reste possible que les 460 salariés travaillant sur le site aient
comme destination future :
LE POLE EMPLOI
C’est pourquoi il est impératif que les pouvoirs publics ainsi que les organes de la procédure trouvent avec les élus des solutions pour que le personnel licencié soit considéré dans ses revendications. La communauté de communes du Pays de l’Ourcq doit aussi prendre la mesure de l’engagement promis aux salariés de Mary en ne transigeant pas avec la destination finale du produit de la vente de la Pyramide Jean Didier.
Les salariés de l’entreprise ont toujours satisfait aux attentes des clients, même les licenciés potentiels. Ils ont agi en responsabilité et l’entreprise poursuit son activité de manière satisfaisante. Cependant, les conditions de licenciement imposées sont indignes et portent préjudice à des salariés qui tout au long de leur carrière ont oeuvré pour la bonne marche de l’imprimerie.
LES SALARIES DE DIDIER MARY NE MERITENT PAS
CETTE TRAGEDIE !
Nous, salariés de MARY, imprimeurs de titres prestigieux tels que GALA,
TELE 7 JOURS, PARIS MATCH, VOICI, 20 MINUTES, MARIE CLAIRE, FIGARO
MADAME, ELLE, AUTO PLUS, TV MAGAZINE … regrettons les décisions prises par la direction générale du groupe CirclePrinters ainsi que son absence totale de soutien concernant le sort des futurs licenciés.
Nous invitons toutes les personnes ou entités qui veulent soutenir notre cause(Pouvoirs publics, Unions locales et Départementales, Commerçants, particuliers …) à relayer ce message auprès de toutes leurs connaissances pouvant nous aider.
Les représentants du personnel de l’imprimerie DIDIER MARY

CE DIDIER MARY
6, route de la Ferté sous Jouarre
77440 Mary sur Marne
Tél : 01 60 23 30 90
Email : ce.didiermary@orange.fr

Elections dans la Fonction Publique La CGT en hausse dans la Fonction Publique




Communiqué de l’Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires

Les résultats partiels de représentativité dans la Fonction publique de l’Etat et Hospitalière issus des scrutins du 20 octobre, qui viennent s’ajouter à ceux de la Fonction Publique Territoriale de 2008, confirment la CGT comme première organisation sur l’ensemble des trois versants de la Fonction publique (4,5 millions d’agents titulaires et non titulaires), avec une tendance en progression de son audience.

D’ores et déjà, à partir de la remontée de plus de 80 % des résultats, une progression de la CGT se dessine : la totalité des résultats en précisera la hauteur.

Elle progresse fortement au ministère des Finances et dans la Fonction Publique Hospitalière, ainsi que dans une moindre mesure dans l’Education Nationale et dans nombre de ministères et administrations nationales ou déconcentrées.

Elle maintient son influence au ministère de la Défense et malgré un tassement elle reste très largement première organisation à la Poste.

A de multiples reprises, la CGT et nombre de ses organisations ont alerté les pouvoirs publics sur de graves dysfonctionnements dans l’organisation de ce scrutin (lire notre précédent communiqué).

La participation des agents, si elle reste globalement forte, s’en est ressentie, notamment dans l’Education nationale, où les conditions dans lesquelles le vote exclusivement électronique a été organisé, ont entraîné une chute de 25 % des votants.

Quoique puisse en dire le Gouvernement, ces résultats confirment que les agents n’adhèrent pas aux différentes réformes en cours. Ils pourront compter à l’avenir sur une CGT renforcée par cette confiance renouvelée pour qu’elle agisse avec eux pour la satisfaction de leurs revendications.

Montreuil, le 24 octobre 2011


Nous y voyons un clair encouragement à poursuivre et à améliorer notre engagement pour une Fonction publique toujours mieux au service de la population et du progrès social, à rebours des politiques actuelles.

37 salariés de Transgourmet mis à pied pour avoir fait valoir leur droit de retrait



communiqué de l’Union Locale CGT d’Arles

Parce que leurs conditions de travail sont déplorables, parce que leur sécurité dans l’entreprise n’est plus assurée, 37 salariés de Transgourmet Saint Martin de Crau ont exercé leur « droit de retrait ». La direction a immédiatement mis à pied oralement les 37 salariés concernés leur interdisant l’accès à leur poste de travail.

Pire, hier, alors que les salariés demandaient toujours à rejoindre leur poste de travail, puisqu’aucune sanction écrite ne leur était parvenue, ils ont eu la mauvaise surprise de trouver dans leur boite aux lettres, non seulement la confirmation de leur mise à pied mais, en plus, une convocation à un entretien préalable au licenciement pour faute grave !!

37 salariés en danger sont donc, pour la direction de Transgourmet, 37 salariés dangereux dont il faut se débarrasser. Les 78 accidentés du travail en un an sur ce site, le salarié gravement blessé et aujourd’hui handicapé, le salarié décédé vont-ils eux aussi se retrouver au ban des accusés ?

L’Union Locale CGT d’Arles dénonce avec force la stratégie de cette direction et de bien d’autres qui érigent « le marche ou crève » en véritable méthode de management, foulant aux pieds le Code du Travail et les droits individuels et collectifs les plus fondamentaux.

Au moment où la justice donne raison aux Ex Lustucru licenciés sans cause réelle et sérieuse après 8 ans de procédure, alors que la CGT n’a de cesse de se battre pour imposer une loi qui permette plus et mieux l’intervention des salariés et des organisations syndicales au travers des Institutions Représentatives du Personnel tels que les Comités d’Entreprise, les CHSCT…, la Direction de Transgourmet St Martin de Crau, remet délibérément en cause l’existence même du CHSCT, prive les salariés du droit légitime à se défendre, à protéger leur vie et leur intégrité au travail.

Cette remise en cause des droits fondamentaux des salariés, si elle était entérinée, non seulement validerait 37 licenciements à Transgourmet mais permettrait aussi à toutes les directions d’entreprise de décliner chez elle ce qui aurait été permis ailleurs. En clair : ce qu’imposerait la direction aux salariés de Transgourmet pourrait, à terme être imposé à tous les salariés.

Depuis de nombreuses années, les salariés de Transgourmet ont massivement choisi la CGT. Ils ont élus des représentants CGT au Comité d’Entreprise et au CHSCT. Ils ont voulu un Syndicat CGT puissant. Ils ont mené avec lui de nombreuses luttes souvent gagnantes. Sur 37 salariés menacés de licenciement, 35 sont syndiqués CGT, parmi eux 3 élus.

Pour l’Union Locale CGT d’Arles la stratégie de la direction de Transgourmet est claire : en se débarrassant de 37 salariés qui veulent faire valoir leur droit, elle tente de se débarrasser, par la même occasion, de la CGT.

Dans ces conditions et même si la lutte des salariés et de la CGT a permi que la direction de Transgourmet St Martin de Crau organise les élections aux CHSCT lundi prochain, avec plus d’un an et demi de retard, , l’Union Locale CGT d’Arles appelle à un

Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...