12 décembre 2011

L’austérité s’applique aussi à ArjoWiggins,la septième entreprise européenne d'industrie papetière


Info : FILPAC-CGT

Le Comité de groupe s’est tenu ce jeudi 8 décembre 2011 sous la présidence de Monseigneur LEBARD.

Pour faire passer la pilule des licenciements en cours et les résultats horribles du groupe, Monseigneur LEBARD annonce qu’il s’appliquera une baisse de rémunération fixe de 10% (900 000€ salaire fixe annuel) et ne touchera pas de bonus (870 000€). Monseigneur dit que s’il avait su il n’aurait pas investi de sa fortune personnelle dans le groupe en 2007. Le pauvre … Pendant les fêtes, la famille devra manger du poulet à la place du chapon farci au foie gras !


Le groupe ArjoWiggins est en mode survie selon les propos du PDG confus
En conséquence, les investissements et les dépenses seront contrôlés rigoureusement en 2012. 30 millions d’euros seront investis dans le groupe dont un tiers pour la branche sécurité. Optimiste dans les paroles, Monseigneur, prévoit un redressement des résultats sur 2012 grâce aux baisses des matières premières. Le prix des matières premières et de l’énergie représentent 180 millions d’Euros de coûts supplémentaires sur les deux dernières années Les 95 millions de la vente de Arches ont été absorbés par le besoin en cash. Les interventions sombres de Monseigneur lors ce Comité de Groupe présagent une année 2012 difficile. Une parole a attirée plus particulièrement l’attention des représentants du personnel : « l’année 2012 sera décisive pour la survie du groupe ». L’après-midi, les valets de Monseigneur Lebard, Pipeau et Violon ont pris le relais sur les questions sociales :



Fidèle au dictat du MEDEF, la direction indique qu’il n’y aura pas de départ de fin carrière (DFC) pour les travaux pénibles et qu’il faut plutôt maintenir les séniors au boulot. Elle ne veut plus reconduire une logique sociale dans le groupe.
Les travailleurs peuvent se tuer à la tâche afin de sauvegarder les revenus des actionnaires ! A la lecture de ces informations, la solidarité s’impose encore plus aujourd’hui qu’hier, et tous unis dernière la CGT, nous maintiendrons nos emplois !!!

Coordination des syndicats FILPAC-CGT du groupe ArjoWiggins France

Montreuil, 9 décembre 2011

l'assemblée des retraités CGT FAPT 77, s'est tenue dans les locaux de l'UL CGT de Coulommiers


Mardi 6 décembre, elles et ils étaient presque une vingtaine de militants de notre section des Retraités de la CGT FAPT 77 à avoir répondu présent. Débats riches autour des questions de l’activité de la section, de la syndicalisation, des luttes, le tout dans une ambiance fraternelle. En parlant de fraternité, la qualité de cette réunion a été rendue possible grâce à l’accueil chaleureux des camarades de l’Union Locale de Coulommiers qui avait mis ses locaux à disposition

Compte rendu de l’Assemblée Générale des retraités de la FAPT 77
Du 06 décembre 2012 à Coulommiers

Présents : Mmes GIVERNY Chantal, LANFANT Muriel et PERLICAN Josiane ; Mrs BENOIST Pierre, BONAMY Daniel, DUQUESNE Alain, GANTEIL Jean-Michel, GIVERNY Marc, KLAIBER Charles, LE GAL Michel, LEVIEUX Jean-Jacques, MAFFRE Roger, MAHET Gérard, PORCHERON Serge, RENARD Henri et SAMNI Hassan.
Excusés : Mmes DENDEDDOUCHE Jacqueline, DUFORESTEL Josiane, MARTIN Renée, et SOURISSEAU Claudette ; Mrs VILLEMAGNE Georges et HIRON Alain…

Tout d’abord, nous tenons à remercier l’UL de Coulommiers pour son accueil chaleureux dans ses nouveaux locaux et principalement son secrétaire Patrick qui a participé à nos travaux.
Les camarades présents ont tenu à exprimer leur reconnaissance pour le travail accompli par un grand nombre d’anciens retraités qui ont animé pendant de nombreuses années la vie de notre section de retraités et celle du syndicat. Ce sont ces camarades qui ont permis de rendre possible l’action syndicale des générations actuelles, la résistance contre la fatalité, la lutte pour un monde plus juste. C’est pourquoi, nous remercions nos camarades Georgette BERTIN, Danièle LEMAIRE, Jean FAVRE, Lucien MAES et tous les autres qui nous ont passé le flambeau du combat social pour la défense de nos droits et celle du service public. Merci encore une fois pour votre travail et pour avoir fait de nous ce que nous sommes devenus.
Nous nous sommes félicités d’être au 100% en 2011 par rapport à 2010 tout en constatant qu’il ne suffit pas d’égaler nos forces mais qu’il serait important pour notre section qu’elle se renforce d’année en année.
De plus en plus, nos syndiqués partant à la retraite ne souhaitent plus être adhérents, peut-être pour couper totalement les ponts avec le monde de l’entreprise qu’ils ne supportaient plus.
Nous notons une situation contrastée : il y a plus de retraités FAPT et pourtant notre section ne se renforce pas.
De plus, il nous faudrait nous tourner vers les autres entreprises ayant des activités postales ou de télécommunications car bien que la fédération s’appelle FAPT, notre section ne comporte que des membres issus des PTT.
Il nous faut contacter les retraitables quand ils sont encore dans les services et leur dire l’importance d’être syndiqués retraités, les revendications ne s’arrêtent pas avec l’activité salariée.
Il nous faut aussi essayer de recontacter ceux que nous avons laissé partir. Nous pouvons les retrouver soit dans les associations caritatives ou dites du 3ème âge, soit en aidant nos camarades retraités syndiqués dans les différentes sections multipro de notre département lors des distributions de tracts sur les marchés voire lors d’initiatives locales des communes en direction des retraités. C’est au plus près de leurs lieux de vie que nous pourront renouveler nos forces.
Si les retraités n’ont plus de patron, ils revendiquent toujours :
- pour leur pouvoir d’achat qui baisse chaque année (certains retraités touchent une pension dont le montant est en dessous du seuil de pauvreté),
- pour leur santé : dépassement d’honoraires, augmentation du tarif des mutuelles (de plus en plus de retraités n’ont plus de mutuelle, surtout dans le privé où le départ en retraite met fin au contrat d’entreprise)…
- pour que la perte d’autonomie soit un risque couvert par la sécurité sociale quel que soit l’âge auquel elle intervient,
- pour la gratuité des transports en commun en Ile de France (la plupart des loisirs sont à Paris et tous ne peuvent pas se payer un abonnement)...
Militer et surtout militer à la CGT permet de se maintenir en forme et de rester jeune car c’est avoir des projets. Être syndiqué retraité, c’est aussi être moins isolé alors qu’être isolé, c’est ce sentir inutile.
En conclusion sur ce sujet, nous invitons chaque syndiqué qui le souhaite à inciter les anciens collègues avec qui il est resté en contact à rejoindre notre section. Vous pouvez également vous mettre en relation avec votre UL ou section de retraités multipro afin de les épauler lors des différentes actions organisées par celles-ci.
Nous avons aussi rappelé notre présence dans les manifestations du 6 et du 11 octobre. Si c’est avec plaisir que nous avons manifesté aux côtés des actifs le 11, plusieurs participant ont demandé que lors des manifestation de retraités nous soyons épaulés par quelques actifs tout en reconnaissant qu’il est plus facile à un retraité qu’à un actif de se rendre disponible.
Nous ne pouvons pas accepter que des retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté (954 € par mois). On ne doit pas avoir à choisir entre se loger, se soigner ou se nourrir. Dans ce cas là, il n’est même pas envisageable de penser aux loisirs. Qu’elle vie peut on avoir avec si peu de revenus ? C’est pourquoi il faut continuer à lutter et appeler le plus grand nombre à nous suivre dans ces luttes.
Nous appelons tous ceux qui le peuvent à venir avec nous mardi 13 décembre à Paris
pour refuser l’austérité et gagner une nouvelle répartition des richesses. Des départs
collectifs sont organisés par les UL.

En ce mois de décembre, nous vous souhaitons, ainsi qu’à vos proches, de passer de bonnes fêtes de fin d’année et surtout une bonne et heureuse année 2012.






Manifestation de cheminots CGT et SUD-RAIL à l'arrivée de Thello, premier train privé

Info : AFP

PARIS — Plusieurs centaines de cheminots ont manifesté lundi sur les quais de la Gare de Lyon à l'arrivée de Thello, le premier train privé en provenance d'Italie, pour dénoncer l'ouverture du rail à la concurrence, a constaté une journaliste de l'AFP.

Thello, coentreprise entre Veolia et Trenitalia, l'opérateur historique italien, a assuré lundi sa première liaison de nuit Venise-Paris. Le tarif le plus bas a été fixé à 35 euros pour un aller simple en compartiment six couchettes.

"Nous sommes venus interpeller les voyageurs sur les trains privés et leur dire que l'ouverture à la concurrence se fera au détriment des usagers, des missions de service public, des conditions de travail des salariés et de la sécurité ferroviaire", a dit à l'AFP Eric Santinelli, secrétaire régional SUD.

Quelque 500 cheminots, venus à l'appel de la CGT et SUD-Rail, ont ainsi accueilli l'arrivée du train et de ses rares voyageurs par des huées et des coups de sifflets.

"C'est un retour en arrière de plus de 70 ans auquel nous assistons... En plus ce sont les vieux trains de chez nous qu'on leur loue", selon Patrick Beaugendre de la CGT.

Pour les cheminots, la concurrence se traduira par "une diminution des missions de service public, les opérateurs se concentrant sur les trains les plus rentables, abandonnant les autres avec comme conséquence une augmentation des tarifs et une baisse de qualité".

L'"unique objectif reste et demeure la rentabilité à tout prix au mépris des conditions de transport des voyageurs et des conditions sociales des salariés", estiment-ils, assurant que l'ouverture à la concurrence du fret en 2006 était un "vrai désastre" qui "bénéficie surtout aux camions".

Les cheminots ont également cité l'exemple de l'Angleterre où "les grands perdants de la libéralisation du chemin de fer ont été la sécurité et les usagers avec les trois catastrophes meurtrières en 1999, en 2000 et en 2001".

10 décembre 2011

Lettre ouverte à Valérie PECRESSE, Ministre du Budget

Michel Cialdella, ancien administrateur de la CPAM de Grenoble
6, rue Joseph Bertoin
38600 Fontaine


Madame Valérie PECRESSE
Ministre du Budget

Madame la Ministre.

Comme à chaque fois qu'il est question de son budget les adversaires de la SECURITE SOCIALE
évoquent des fraudes qui selon vous seraient massives. Une première réaction c'est que l'ENA et HEC ça ne prépare pas forcément à la compréhension de l'institution SÉCURITÉ SOCIALE. Le Ministre sous la responsabilité duquel elle s'est mise en place, Ambroise Croizat était un ouvrier métallurgiste, communiste et Résistant. Vous, l’œil fixé sur la calculette vous traitez les assurés avec un mépris total. Vous et vos semblables lorsque vous évoquez la Sécurité sociale c'est seulement à travers ce que vous appelez « Le trou » alors qu'elle est d'abord le moyen d'accéder aux soins.
Sachez, Mme la ministre, qu'il s'agit d'abord d'une conquête des forces progressistes contre la droite et le patronat. La CGT, le parti communiste français qui étaient membre du Conseil National de la Résistance ont joué, ne vous en déplaise, un rôle déterminant dans la mise en place du système. Ce que confirme Henry C. Galant, chercheur américain : « Les défenseurs les plus actifs' du nouveau plan de sécurité sociale et de son application étaient les communistes et la CGT... C'est grâce aux efforts de la CGT que les caisses furent prêtes à fonctionner à la date prévue » (1).
Pierre Laroque qui s'y connaissait en la matière devait dire « Dans la conception française, la sécurité sociale doit, non seulement donner aux travailleurs un sentiment de sécurité, mais aussi leur faire prendre conscience que cette sécurité est leur propre fait, qu'ils en ont le mérite et la responsabilité » (2).
Il disait également en 1946: «Le plan de sécurité sociale ne tend pas uniquement à l'amélioration de la situation matérielle des travailleurs, mais surtout à la création d'un ordre social nouveau dans lequel les travailleurs aient leur pleine responsabilité. C'est ce qui a amené à concevoir le plan de sécurité sociale dans le cadre d'organisation unique gérée par les intéressés et couvrants l'ensemble de la sécurité sociale ».(3)
En 1995, dans un entretien à la revue "Le Droit Ouvrier" il dira : « Nous avons eu la chance, si c'est une chance, que la CGT ait été pratiquement seule en 1945 à représenter le monde du travail, et qu'elle nous ait complètement appuyés parce qu'elle se sentait responsable » (4).
J'ai entendu, sur RTL, le ministre Xavier Bertrand. Il s'en prenait avec véhémence aux arrêts de travail, prétendant qu'un arrêt sur six était frauduleux. Ces chiffres sont pour moi fantaisistes. Tout d'abord ce sont les médecins qui prescrivent. Allez donc leur dire qu'ils sont des fraudeurs. De plus si l'on est contrôlé la veille de la reprise de travail (ce qui arrive fréquemment) il paraît évident que 2 le patient est en capacité de reprendre son travail. Dans ce cas parler d'abus est pour le moins... abusif. Monsieur Bertrand n'a sans doute jamais mis les pieds dans une usine... pour travailler, je veux dire. Que connaît-il des conditions de travail qui font qu'un ouvrier a une espérance de vie inférieure de 7 ans à celle d'un cadre supérieur ? Ce discours réactionnaire était déjà celui que les adversaires de la sécurité sociale prononçaient dès l'origine.
Il faut le nommer,c'est un discours de lutte des classes. Cette lutte des classes qui n'existerait que dans l'imaginaire des marxistes est évoquée par l'un des hommes les plus riches de la planète, Warren Buffett, en ces termes "La guerre des classes existe, c'est un fait, mais c'est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter" .(5)
Exemples de 1948 (6) :
La chambre de commerce de Paris dans un rapport adopté le 10 novembre 1948 : « la sécurité sociale est devenue pour l'économie une charge considérable qui ...risque de compromettre le redressement du pays »
« Les salariés ... ont voulu profiter de traitement dont il n'avait peut-être pas un besoin certain. La moindre maladie a été le prétexte de repos plus ou moins prolongé. L'absentéisme s'est développé ». « ... raison de cet accroissement de dépenses : les accidents insignifiants pour lesquelles autrefois on se bornait à un simple pansement, tandis que maintenant on va trouver le médecin ».
« Un médecin donnera facilement 15 jours de repos pour une petite grippe ou pour un léger accident. La fraude est donc d'autant plus grande que la caisse est plus concentrée ».
Vous voulez donner des leçons de modernité et vous avez le discours des réactionnaires d'il y a 63 ans !
Il est regrettable qu'un ministre du travail ne se penche pas plus sérieusement sur les raisons qui font qu'un salarié est mis en arrêt maladie. Sait-il que 70 % des ouvriers travaillent en contact avec des produits toxiques ? Sait-il que les troubles musculo-squelettiques (dont vous êtes à l'abri) sont la première cause de maladie professionnelle ? Que fait-il pour qu'il n'y ait pas 400 suicides par an liés au travail ? Il est de notoriété publique que nous ayons une sous reconnaissance des maladies professionnelles. Que fait-il ? C'est plus facile d'insulter les salariés à l'Assemblée Nationale que de régler les problèmes de souffrance au travail.
Vous prétendez que l'ensemble des fraudes sociales est "à peu près de l'ordre de 20 milliards d'euros", soit environ 10% du budget de la Sécurité sociale ! Il serait intéressant de savoir comment vous arrivez à ce chiffre. Et puis nous aimerions vous voir, vous ministre du Budget, vous en prendre à la fraude fiscale qui est au minimum le double ! Nous pourrions évoquer les milliards que vous avez octroyés aux banquiers frauduleux. Et vous semblez prêts à recommencer au risque d'encourager la fraude ! Avant de donner des leçons, commencez donc par balayer devant les portes de vos cupides amis. Mais la cupidité suffit-elle à expliquer ce qui pousse quelqu'un à vouloir encore gagner des millions quand il a déjà amassé des milliards ? Peut-être avons-nous affaire à quelque chose de plus proche de la gloutonnerie, un besoin psychotique de s'empiffrer alors qu'on n'a plus faim (8).
Le déficit de la Sécurité sociale doit-il être ou non réduit, et si oui par quelles mesures ? Ce n'est pas à l'économiste de répondre, mais au citoyen, affirme le professeur Albert Jacquard.(7). Ce n'est pas aux ministres non plus, qui sont des serviteurs (l'ont-ils oublié ?), mais au Peuple (le souverain) et notamment aux salariés qui de plus sont majoritaires. Vous n'avez aucune légitimité pour casser 3 notre SECU, elle nous appartient ! Au non de quoi ceux qui produisent les richesses de notre pays (qui vous paie), devraient-ils être spoliés de leur conquête ?
Comme l'a écrit Pierre Laroque en 1946 !
"Nous voulons que demain les travailleurs considèrent que les institutions de Sécurité sociale sont des institutions à eux, gérées par eux et où ils sont chez eux".
Que de dégâts depuis !
La réalité c'est que nous vivons une crise majeure qui vous sert de prétexte pour massacrer nos acquis, qui ne doivent rien à la droite, mais tout aux luttes de générations de travailleurs. Cette crise, ni le gouvernement, ni ses économistes n'ont vu venir (gouverner c'est prévoir ?). Cette crise c'est la votre et vous voulez nous la faire payer !
" Jusqu'ici l'art de gouverner n'a été que l'art de dépouiller et d'asservir le grand nombre au profit du petit nombre, et la législation le moyen de réduire ces attentats en système... ".(9) Robespierre dit l'Incorruptible.
On dirait que cela continue.
« Jamais les maux de la société ne viennent du peuple, mais du gouvernement. »
Robespierre. (9).

Michel Cialdella

(1) « Histoire politique de la sécurité sociale française 1945-1952 », Henry C. Galant.
(2) Pierre Laroque « de l'assurance sociale à la sécurité sociale », cité par Henry C. Galant.
(3) "Recueille d'écrits de Pierre Laroque" la documentation française, mai 2005.
(4) "Le Droit Ouvrier" Octobre 1995.
(5) "La guerre des classes" François Rein; Fayard; 2008
(6). "Histoire de la sécurité sociale (1945-1967)" Bruno Valat. Éditions Economica. Octobre 2001.
(7) 'Mon utopie"; Albert Jacquard ; Stock; 2006.
(8) "La menace américaine"; Théodore Roszak; Le cherche midi; 2004.
(9) "Robespierre : Sur la République, discours à la Convention le 10 mai 1793.

6 décembre 2011

LE JOURNAL DE l'UD 77

Journal de l’UD 77, N° 459 du mois de novembre 2011
Cliquez sur le lien ci-dessous
http://cgt77.fr/wp-content/uploads/2011/12/JUD-459.pdf


Encart journal UD N° 459 (Négociations Obligatoires à l’Entreprise)
Cliquez sur le lien ci-dessous
http://cgt77.fr/wp-content/uploads/2011/12/UD-NOE-nov-2011.pdf

5 décembre 2011

L'usine de frites McCain Harnes en grève a l'appel de la CGT




Info : CGT

La CGT de l'usine de frites McCain à Harnes a appellé à la grève à partir du dimanche 4 décembre 2011. «Les négociations sur les salaires ont été un échec», constate Dany Coolen, délégué syndical CGT.

La signature de la CFDT a pourtant permis de ratifier les négociations annuelles sur les salaires. Le mouvement harnésien rejoint ainsi celui de Matougues dans la Marne. Les 2 % (un peu plus) d'augmentation sont nettement insuffisants pour la CGT (majoritaire).
« Nous demandons une hausse de 10 %, c'est la seule façon de compenser l'inflation réelle », poursuit Dany Coolen. Autre questions en suspens:le travail du dimanche. « Il peut pallier un besoin ponctuel mais s'il devient habituel, on doit embaucher », préconise le représentant syndical à McCain alimentaire.
La CGT estime que l'organisation du travail doit se calquer sur les besoins des salariés (500 à Harnes) et pas sur la gestion en flux tendus des stocks et des machines.
À 18 h 30, les premiers salariés de l'usine de frites McCain à Harnes ont installé un piquet de grève devant l'entrée de l'établissement qui produit 700 tonnes de frites surgelées par jour avec 500 salariés.
La CGT qui a lancé le mouvement réclame une augmentation de 10 % des salaires. Position jugée irréaliste par la direction alors que des négociations sont en cours dans l'autre site français de McCain alimentaire, à Matougues dans la Marne, en grève depuis une semaine. De l'issue de ces négociations pourrait dépendre la suite du mouvement harnésien.



Drame de la misère : Indignation après la mort d'un chômeur privé d'électricité


Info:CGT

ORLÉANS (Loiret) - Le décès d'un homme provoqué par l'incendie de son appartement alors qu'il était privé d'électricité suscite des réactions syndicales et politiques.

L'homme, un chômeur âgé de 54 ans, s'éclairait à la bougie depuis la coupure de son alimentation électrique, dit-on de source policière. Il serait mort d'asphyxie dans la nuit de mercredi à jeudi. Une autopsie est en cours.
"Humainement, nous sommes scandalisés qu'un homme soit mort des conséquences d'une coupure d'électricité",
Jean-Pierre Planson, responsable CGT à Electricité réseau distribution France (ERDF). "Tout être humain a le droit à l'électricité, même s'il n'a plus les moyens de la payer." Le syndicat doit intervenir auprès de la direction d'ERDF et des pouvoirs publics afin d'envisager "la mise en place d'une structure sociale renforcée pour qu'un tel drame ne se reproduise pas".

François Bonneau, président socialiste de la région Centre juge, dans un communiqué, inacceptable "que les situations de précarité et d'exclusion que nous constatons quotidiennement mettent ainsi en danger les plus fragilisés vers lesquels doit tendre en priorité l'action publique".

( La vie d'un homme surtout s'il n'a rien ne compte pas beaucoup dans notre société d’égoïstes, comment se fait-il qu’en FRANCE pays riche et à notre époque , il y a encore des gens qui meurent de cette façon ? )
EDF dépense 40 millions d’euros par an en publicité !

Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...