27 décembre 2011

Après son attaque contre la CGT, Les Molex répondent à Estrosi


Info: CGT, jeudi 22 décembre 2011,

Le syndicat CGT de Molex à Villemur-sur-Tarn a écrit une lettre ouverte à Olivier Mazerolle à la suite du débat sur BFM opposant Jean-Luc Mélenchon à Christian Estrosi, ministre de l’Industrie.

Lors du débat que vous avez animé le dimanche 18 décembre 2011, mettant en présence Messieurs Jean-Luc Mélenchon et Christian Estrosi, l’affaire Molex a été évoquée et nous avons été stupéfaits d’entendre Monsieur Estrosi mettre en cause les salariés et les organisations syndicales locales qui se seraient, selon lui, jetées sur les indemnités de licenciement extra légales, à un moment où, toujours d’après lui, il eut été possible d’arracher d’avantage de choses à Molex.

Et de mettre en cause plus précisément la CGT, au travers du secrétaire du CE, en lui reprochant d’être aujourd’hui conseiller régional, jetant ainsi un doute sur son intégrité et sa loyauté dans la lutte pour leur emploi menée par les salariés.

Monsieur Estrosi a, par ailleurs, fait état de façon erronée sur la situation de l’entité VMI (Villemur Industrie) restée en activité sur le site, en avançant des chiffres tirés d’on ne sait quel chapeau, mais qui laissent perplexe quand en plus il prétend connaître le dossier par cœur, selon ses propres paroles, et qui nous font douter sur le sérieux qu’il a mis pour traiter le dossier.

Face à ces propos fallacieux concernant VMI et aux accusations portées à l’encontre des représentants du personnel, notamment CGT, qui sont pour nous une insulte qui ne s’adresse pas aux seul délégués, mais qui touche tous les salariés qui se sont battus pour sauvegarder non seulement leur travail, mais aussi l’avenir d’un bassin d’emploi déjà durement touché par le chômage, la CGT souhaite apporter, dans le cadre du droit de réponse, les rectifications suivantes :

Concernant VMI (Villemur Industrie), ce ne sont pas 65 salariés qui y sont employés aujourd’hui, mais seulement 51 dont 46 anciens ouvriers de Molex, nous rappelons que Monsieur Estrosi en avait promis 200 à la fin de l’année 2011, attendus avec impatience par tous ceux qui sont restés sur la « touche »,
Le site de Villemur au moment de l’annonce comptait, non pas 170 salariés mais 316 salariés, dont 283 en CDI, 6 en CDD plus 27 intérimaires embauchés alors que l’entreprise était vouée à être rayée de la carte, pour surcroît d’activité ?. Ce sont environ 140 salariés qui n’ont toujours pas trouvé de travail et qui ont donc la « chance » de pouvoir bénéficier des mesures restrictives du chômage mises en place par le gouvernement actuel. Quand à ceux qui ont retrouvé du travail, ils ont pour la plupart subi plus de 30% de perte de salaire ainsi qu’une désorganisation totale de leur vie sociale.

En ce qui concerne la façon dont s’est déroulée la fermeture du site, nous tenons à préciser que durant tout le temps des négociations entre la Direction de Molex et le Gouvernement en vue de trouver un accord de maintien d’activité sur le site voulu par les salariés en lutte, les organisations syndicales ont été soigneusement écartées des discussions et n’ont donc participé à aucune de ces négociations. C’est dans ce même temps que le médiateur était nommé et qu’il mettait tout en œuvre, sur ordre du gouvernement, pour entraîner les salariés, via leurs représentants, vers la porte de sortie et leur faire accepter le PSE proposé. Chose que nous n’avons jamais accepté, le meilleur PSE pour nous étant de garder notre emploi.

Lorsque nous nous sommes retrouvés « autour de la table », comme le dit Monsieur Estrosi, nous n’avons pas le souvenir d’avoir entendu une seule organisation syndicale dire préférer les indemnités à la proposition faite ce jour là ? Nous nous souvenons par contre avoir été mis devant le fait accompli d’une reprise d’activité par un fond de pension américain (H.I.G.) concernant une quinzaine de personnes au sein d’une société nouvellement créée : VMI, financée par Molex à hauteur de 5,4M€ dans le cadre de la revitalisation, par l’état à hauteur de 6,6M€ à titre de prêt, et HIG à hauteur de 1M€ au titre de prêt associé, proposition rejetée en bloc, mais que monsieur Estrosi a accompagné du chantage : c’est çà si le CE rend un avis le 15 septembre 2009 au plus tard, ou rien !
Ce chantage est inscrit en toute lettre dans le protocole d’accord général du 14 septembre 2009 qui a été paraphé par Madame Lagarde et Monsieur Estrosi. Nous sommes étonnés que ce dernier n’en ait pas fait mention lors du débat : un oubli sans doute tout comme il a oublié de mentionner que Molex s’est désengagé du PSE, rompant ainsi l’accord du 14 septembre sur lequel Mme Lagarde et Mr Estrosi ont apposés leur signature, sans que ceux-ci, mis à part les « tirades Pagnolesques » de Mr Estrosi, ne fassent quoi que ce soit. Monsieur Estrosi a déclaré qu’il souhaitait que le liquidateur judiciaire intente des poursuites juridiques à l’encontre du groupe Molex : les salariés de Molex, injustement privés de leur emploi attendent toujours du concret et pas du cinéma, même si le dernier G20 s’est tenu à Canne.

Il n’en reste pas moins que « ces délégués » dont Monsieur Estrosi émet des doutes sur leur motivation, n’ont toujours pas perçu la totalité de leur indemnité de licenciement, mais s’il reste aujourd’hui une activité sur le site de Villemur, c’est bien à la détermination des ouvriers, et des délégués, pour sauvegarder leur emploi et le savoir faire que nous le devons et pas à Estrosi qui n’a fait qu’essayer d’éteindre le feu, et que la lutte menée par « les molex » l’a obligé à faire au moins un minimum.

Si les salariés ont demandé, par vote, au CE, de rendre l’avis tant attendu par la Direction et le gouvernement, avis qui, nous le rappelons également, a été négatif, c’est usés physiquement et psychologiquement :

par de longs mois de lutte,
par les pressions et les provocations constantes exercées par la Direction notamment en ne respectant aucune décision de justice, aidée qu’elle a été par la passivité du gouvernement,
par la désagréable impression d’être baladés par Monsieur Estrosi et le médiateur qui nous ont semblé être à la botte de la Direction américaine : l’épisode des gardes du corps et des avocats de la Direction Molex faisant la loi dans l’enceinte de la préfecture de la Haute-Garonne en imposant leurs exigences, notamment l’éviction du cabinet SYNDEX, conseil économique du CE, de la salle de réunion, semble bien aller dans le sens des « désagréables impressions ».

Quand à l’accusation diffamatoire portée envers un délégué CGT, secrétaire du CE, aujourd’hui conseiller régional de Midi-Pyrénées dans le groupe de Monsieur Martin Malvy (PS), selon laquelle il aurait exploité les salariés « parce qu’il était un homme politique engagé » (ce sont les paroles d’Estrosi), alors qu’il n’a jamais été connu dans et hors entreprise pour avoir un engagement politique, est parfaitement scandaleuse et indigne d’un ancien ministre de la République. Elle est malheureusement le reflet de ces hommes politique qui, à court d’argument, n’ont d’autre ressource que de s’en prendre à l’individu.

Voilà exposées les rectifications que nous souhaitons porter lors d’un droit de réponse que nous vous demandons, en espérant qu’à la lecture de ce courrier vous accèderez à notre requête.

Dans l’attente, veuillez accepter nos salutations.

Pour la CGT Molex
Guy Pavan
Délégué Syndical.

23 décembre 2011

LETTRE OUVERTE, adressé à Monsieur Claude EVIN, Directeur, de l'Agence Régionale de Santé d'Île de France.

Par Monsieur Patrick ARNOULD, Secrétaire général de l'Union Locale CGT de Coulommiers


Coulommiers le 22 décembre 2011



Monsieur le Directeur,

Nous sommes sollicités par les professionnels de santé exerçant au bloc opératoire central du centre hospitalier de Coulommiers et par le syndicat CGT de l’établissement.

Conformément à vos recommandations, une réorganisation de la permanence des soins sur les équipes paramédicales du bloc opératoire central de l’hôpital de Coulommiers est envisagée par la direction.

Un projet de fermeture du bloc opératoire central de 22h30 à 8h00 pour la semaine ainsi qu’une mise en veille du samedi 15H30 jusqu’au lundi matin 8H00 a été remis aux représentants des personnels et annoncé officiellement en Comité Technique d’Établissement.

Actuellement, les infirmières de bloc opératoire (IBODE) qui sont de permanence sur place assurent notamment les urgences obstétricales. Avec cette réorganisation, ces personnels indispensables seront d’astreinte à leur domicile entraînant de ce fait un délai conséquent supplémentaire, augmentant dangereusement les risques pour les futures mamans et leur bébé. Le délai de 20 minutes imposé entre leur appel et le moment où elles seront opérationnelles est irréaliste.

Cette réorganisation supprimerait une équipe paramédicale dite « d’urgence » et remettrait en cause la possibilité d'accueillir 24 heures sur 24 des activités, associées ou non à des soins et actes d'urgences. La direction justifie cette fermeture nocturne par le manque d’activité durant cette période et un déficit important de l’activité chirurgicale la nuit.

Vous comprendrez aisément que dans ces conditions, en cas d’incident sérieux, une partie de la population ne voudra pas prendre de risque et ira directement aux urgences de l’établissement tête de pont.

Selon un rapport de votre agence, les blocs opératoires de deux établissements tête de pont pour la Seine et Marne, devront désormais fonctionner la nuit et les week-ends sur le principe du « zéro refus ». C’est un projet qui nous semble dangereux pour les patients qui arriveront à 22H30, à qui ont diagnostiquera la nécessité d’une intervention chirurgicale en urgence. Quel sera l’attitude de l’hôpital tête de pont, situé à 30 ou 40 kilomètres et qui aura déjà plusieurs interventions lourdes en attente ?

Les blocs opératoires ne sont-ils pas soumis à des imprévisibilités conjoncturelles ?

Le bloc opératoire est l’élément essentiel d’un plateau technique d’établissement de santé habilité à faire de la chirurgie. Nos services de chirurgies seraient-ils menacés ?

Certaines interventions exigent toute la promptitude des personnels pour éviter le pire. De multiples exemples prouvent que des vies ont été sauvées « in extremis » grâce à la réactivité des personnels exerçant dans ce service. Tous transferts à ces moments-là auraient été voués à l’échec.

Dans les conditions de cette réorganisation il est évident qu’il y aura des décès faute d’une structure de proximité pas toujours opérationnelle. Est-ce là, le prix à payer pour mettre en place la réforme hospitalière ?

Les professionnels et la CGT refusent de concourir à un tel risque.

La fonctionnalité du bloc opératoire 24H/24 est un enjeu pour le patient en termes de sécurité. Nous pensons que vous devez tenir compte de l'offre de soins et de l’environnement. Les hôpitaux de Meaux et Lagny s/ Marne étant éloignés géographiquement de notre établissement, nous devons desservir une population rurale issue de l’est de notre département à la limite de l’Aisne et de la Marne.

Nous pensons que les arguments de cette réorganisation sont beaucoup plus motivés par des raisons stratégiques et financières que par des raisons d'efficacité.

Ne devrions-nous pas au contraire nous projeter dans le temps pour assurer le devenir des chirurgies et l’organisation du bloc opératoire ?

L’introduction de la tarification à l’activité a contribué à faire émerger une nouvelle logique de performance au sein de l’hôpital et la rémunération des établissements hospitaliers devient de moins en moins proportionnelle à leur volume d’activité.

Dans le contexte d’une fermeture partielle de notre bloc opératoire central, n’y aura-t-il pas de baisse d’activité ? Cette baisse d’activité ne nous entraînera-t-elle pas dans une spirale infernale qui mettra en difficulté d’autres services de notre établissement ?

Ce projet touche le cœur de l’activité de l’hôpital. Fermer partiellement le bloc opératoire central, n’est-ce pas condamner la chirurgie à court terme ? Condamner la chirurgie c’est condamner l’hôpital, qui ne pourra plus tenir son rôle d’hôpital de référence du territoire Columérien. Faudra-t-il aller se faire opérer dans le sud ou dans le nord de notre département, voir dans le privé ?

Faute d’avoir tous les personnels qualifiés nécessaire sur place, les futures mamans viendront-elles dans une maternité qui ne sera pas en mesure d’assurer leur sécurité et celle de leur enfant 24h/24 ? La dynamique de développement de la Maternité, souhaitée et constatée, ne va-t-elle pas s’arrêter ? Les investissements humains et financiers consentis ont-ils été faits en pure perte ?

Notre approche de la conception du fonctionnement de notre hôpital en général et du bloc opératoire en particulier doit échapper à toute cupidité financière. Elle doit au contraire permettre de sécuriser la population environnante et répondre à l’attente d’un service public de qualité que nos concitoyens sont en droit d’attendre.

Nous vous demandons que des moyens budgétaires supplémentaires soient alloués pour le fonctionnement du bloc opératoire du centre hospitalier de Coulommiers et permettre ainsi aux professionnels de santé d’exercer leur activité 24H sur 24.

Dans l’attente d’une réponse, nous vous prions de croire, monsieur le Directeur en l’expression de nos sentiments respectueux.


Copie à :
Madame LADOUCETTE Directrice commune des Hôpitaux de Coulommiers-Meaux-Lagny
Monsieur Benoit FRASLIN, Directeur du centre hospitalier de Coulommiers
Monsieur Franck RIESTER, Député-maire de Coulommiers
Monsieur NICOLAOS, Président de la Commission médicale du centre hospitalier de Coulommiers
Madame Nadine PRIGENT Secrétaire générale de la Fédération CGT santé à Montreuil
Madame Valérie LESAGE Secrétaire générale de l’union départementale CGT de Seine et Marne
Union Santé Départementale CGT de Seine-et-Marne
Aux personnels du bloc opératoire du C.H Coulommiers
Syndicat CGT du C.H Coulommiers
Syndicat CGT du C.H Meaux
Syndicat CGT du C.H Lagny


Patrick ARNOULD
Secrétaire général

Petit hausse du SMIC au 1er janvier 2012, plus 3 centimes

Info: CGT

Le nouveau montant horaire brut est fixé à 9,22 euros (contre 9,19 euros depuis le 1er décembre 2011). Pour un salarié dont la durée du travail est la durée légale hebdomadaire (35 heures), le salaire mensuel minimum, fixé jusqu’au 31 décembre 2011 à 1 393,82 €, passe au 1er janvier 2012 à 1 398,37 € bruts mensuels sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires.

18 décembre 2011

Les salariés de PSA Aulnay-sous-Bois interpellent le président de la République, et lui demandent d’intervenir dans une lettre ouverte.


Communiqué de presse de la CGT PSA Aulnay-sous-Bois

Lettre du 15 decembre à Sarkozy
Lettre ouverte à Sarkozy
16/12/2011

Les organisations syndicales

SIA, CGT, FO, CFTC, SUD, CFDT

Bd André Citroën

93600 Aulnay-sous-Bois

Aulnay le 15 décembre 2011

Monsieur Nicolas SARKOZY

Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris


Monsieur le Président de la République,

Comme vous le savez, PSA a confirmé au CCE du 15 novembre son plan de suppression de 6800 emplois dont 5000 en France. Cette décision est d’autant plus inadmissible que PSA est une des entreprises les plus riches de ce pays, qui en outre continue de faire des bénéfices et dispose de 11 milliards d’euros de fonds propres.

PSA justifie cette décision par la conjoncture économique. Or précisément, dans cette période de crise, conserver son emploi et son salaire est pour les salariés une nécessité vitale. Et c’est à satisfaire cette exigence que les bénéfices des entreprises doivent servir en priorité.

Mais en plus de ces suppressions d’emplois annoncées, pèsent les menaces de fermeture des sites de Madrid, Sevelnord et Aulnay. Malgré les déclarations de M. Varin, tout démontre que les documents rendus publics les 9 et 14 juin derniers, respectivement par la CGT et Médiapart, ne sont pas qu’une hypothèse de travail mais bel et bien un plan en cours de réalisation.

Les salariés de PSA Aulnay ne sont pas dupes. Ils étaient plusieurs centaines à exprimer leur colère devant le siège de PSA à Paris le 15 novembre dernier.

Ce même jour, monsieur le ministre Eric Besson a affirmé à l’Assemblée Nationale qu’il n’y aura « pas de fermeture de site, pas de plan social, aucun licenciement, ni aucun plan de départs volontaires » chez PSA. De son coté, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a déclaré jeudi 17 novembre à France Inter que l'emploi ne devait pas être "une variable d'ajustement" pour le constructeur PSA Peugeot Citroën, et que les salariés devaient "être respectés".

De la même manière, vous-même, monsieur le Président, vous précisez dans votre communiqué du 6 juillet 2011 que : « M. Varin a confirmé que le groupe n’examine pas de projets de fermetures de site en France ». Et dans votre compte rendu d’entretien du 17 novembre 2011, il est écrit : « M Philippe Varin a confirmé au chef de l'État que le plan d'amélioration de la performance de PSA Peugeot Citroën ne comportera aucune mesure de licenciements, ni mesure d'âge et ne remettra pas en cause l'empreinte industrielle du groupe en France. »

D’autre part, dans votre communiqué du 6 juillet, vous avez rappelé l’importance du soutien financier apporté à PSA par l’Etat.

Etant donné la gravité de la situation, les salariés d’Aulnay ne peuvent cependant pas se contenter de promesses orales. Les engagements quant à leur avenir doivent être consignés par écrit.

Aussi, Monsieur le Président, nous demandons d’intervenir pour que puisse se tenir une réunion tripartite Etat-PSA-syndicats dans le but d’aboutir à un accord, garanti par l’Etat, assurant le maintien de tous les emplois sur le site d’Aulnay, au moins jusqu’en 2016, date prévue de la fin de la fabrication de la C3, ainsi que l’engagement de la direction de PSA à discuter et attribuer à Aulnay un nouveau véhicule en remplacement de la C3, afin que l’activité puisse se poursuivre au-delà de cette date.

Dans l’attente de vous lire, veuillez recevoir, Monsieur le Président de la République, nos salutations respectueuses.

Les organisations syndicales SIA, CGT, FO, CFTC, SUD, CFDT
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Non à la casse de l’usine de PSA Aulnay-sous-Bois

Pour signer la pétition, cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.cgt-psa-aulnay.fr/petition/non-la-casse-de-lusine-de-psa-aulnay

16 décembre 2011

Richard Ducros (Alès) Patron voyou condamné par la justice




Info : CGT

le 13 décembre, la Cour d’Appel de Nîmes confirme la décision du 19 mai 2011 du tribunal d’Alès : FAYAT est condamné à payer 12 millions d’euros au liquidateur. Ce jugement est un véritable succès pour les salariés (ées) de Richard Ducros.

Dans un communiqué la CGT du Gard, son union syndicale de la métallurgie soulignent : "Après la violence du licenciement subi par plus de 300 salariés (ées) privés de leur emploi et la fermeture de leur entreprise,
Après le refus total de Fayat de participer au « plan social »,
Après la mise en situation difficile de PME et PMI du bassin d’Alès, la justice a rendu son verdict implacable à Fayat et ses complices. Les salariés avec leur syndicat CGT dans l’action, ont démontré sans relâche dans leurs écrits, prises de parole, y compris l’argumentation dans la construction des dossiers juridiques (Tribunal d’instance d’Alès et Nîmes, conseil de prud’hommes d’Alès), de faire mesurer le mépris de Fayat tant sur les questions de reprises d’entreprises, de l’industrie, mépris auprès de l’ensemble des salariés de Richard Ducros et des entreprises sous-traitantes.
La justice a entendu l’ensemble de ces arguments et vient de condamner ce patron voyou. La justice, par ce jugement, exprime l’esprit digne, responsable et constructif que les salariés (ées) ont démontré tout au long de ce conflit et au-delà. Une brèche s’est ouverte contre les patrons voyous, contre la violence patronale et les droits sociaux des salariés (ées) au rabais. Ce résultat est un encouragement pour la CGT à poursuivre la bataille revendicative la plus unitaire possible sur la question de l’industrialisation du bassin alésien, dans la région, le pays."


Pour lire le Journal de l'UD CGT 77
Cliquez sur le lien ci-dessous
http://cgt77.fr/wp-content/uploads/2011/12/JUD-460-2.pdf


14 décembre 2011

Crédit Agricole confirme la suppression de 2.350 postes, dont 850 en France





Info :AFP

PARIS — La banque Crédit Agricole a confirmé mercredi la suppression de 2.350 postes, dont 850 en France, au sein des activités de banque de financement et d'investissement ainsi que du pôle Crédit Agricole consumer finance (essentiellement crédit à la consommation), selon un communiqué.

Ces chiffres avaient été communiqués plus tôt mercredi à l'AFP par le syndicat FO et s'inscrivent dans le cadre d'une refonte de ces métiers dans le groupe.

En banque de financement et d'investissement, au sein de la filiale Crédit Agricole corporate and investment banking (CA CIB), 1.750 postes sont concernés, dont 550 en France.

A cela s'ajoutent 600 postes supprimés pour CACF, dont 300 en France.

"La mobilité et l'employabilité seront favorisées, les départs volontaires seront privilégiés", assure la banque dans le communiqué, qui évoque la mise en place d'un "dispositif complet d'accompagnement favorisant la mobilité professionnelle et géographique".

Le groupe précise qu'il prévoit de recruter, parallèlement à ces mesures, 3.500 personnes en France en 2012, "principalement en banque de proximité".

Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...