12 mai 2012

Les Maîtres de la Zone Euro


Quel est le prix de la nouvelle démocratie? Goldman Sachs conquiert l'Europe
Alors que les gens ordinaires s'inquiètent d'austérité et de l'emploi, les corridors de la zone euro de pouvoir ont subi une transformation remarquable
L'ascension de Mario Monti à la ministership italienne premier est remarquable pour des raisons plus que il est possible de compter. En remplaçant le scandale-surf, Silvio Berlusconi, l'Italie a délogé l'undislodgeable. En imposant la règle par des technocrates non élus, il a suspendu les règles normales de la démocratie, et peut-être la démocratie elle-même. Et en mettant un conseiller principal chez Goldman Sachs en charge d'une nation occidentale, il a atteint de nouveaux sommets du pouvoir politique d'une banque d'investissement que vous pourriez avoir pensé était prohibitif politiquement toxique
Une petite image vaut parfois mieux qu’un long discours Cliquez sur l'image pour agrandir


10 mai 2012

Espérance de vie : la quantité, mais moins la qualité


On vit de plus en plus longtemps en France, mais en moins bonne santé.

C'est ce que révèlent les derniers chiffres de l'espérance de vie sans incapacité (EVSI) publiés par Eurostat. Selon cet indicateur, l'âge jusqu'auquel on peut espérer vivre sans perte de capacités physiques ou mentales était de 61,9 pour les hommes et 63,5 ans pour les femmes en 2010.

C'est un recul par rapport à 2008, où il atteignait respectivement 62,7 et 64,6 ans.

Parallèlement, l'espérance de vie à la naissance continue de s'allonger. Mais la qualité de cette vie plus longue se dégrade. Au sein de l'Union européenne, la France se positionne nettement moins bien en termes d'années de vie en bonne santé que d'espérance de vie tout court.

Ainsi une Française peut espérer vivre un an et quelques mois de plus qu'une Suédoise, mais sept ans et demi de moins sans incapacité.

Ces chiffres soulèvent donc un problème de santé publique. Ils soulignent aussi la nécessité d'une meilleure prise en charge de la dépendance et les limites du report de l'âge de la retraite.

Ainsi, l'âge légal de départ à 62 ans laisse peu d'espoir aux intéressés de profiter d'une retraite en bonne santé !


Espérance de vie et d'années de vie en bonne santé, à la naissance,
en France, en années

QUAND VOLKSWAGEN S’ENGRAISSE SUR LE DOS DES SALARIES ET DES CONTRIBUABLES


Le 9 mai 2012, le tribunal de commerce de Melun a mis l’entreprise Prevent Glass de Bagneaux en liquidation judiciaire, avec seulement 9 jours de production avant l’arrêt définitif. Prevent, équipement slovène, est le principal sous-traitant de Volkswagen.

Cédé à l’euro symbolique fin 2005 à l’entreprise espagnole Rioglass, l’ex site Thomson a été revendu début 2009 à Prevent qui a sauté sur l’aubaine à l’époque : reconversion du site totalement payée par Thomson (78 millions d’euros), formation des salariés cofinancée par Thomson, l’état et la région (5,4 millions d’euros) et nouveau brevet. Deux ans après, 80 salariés en moins, l’entreprise est placée en redressement judiciaire pour finalement être liquidée avec un passif de 57 millions d’euros.

En 2009, c’est la mobilisation des salariés, de la CGT et des élus locaux qui avait permis de sauver les emplois du site verrier Bagneaux-Nemours déjà durement touché. La CGT avait alors mis en garde les élus locaux sur les intentions du repreneur et la nécessité de prendre des garanties sur les fonds publics engagés.

Cet avertissement, resté sans conséquence à l’époque, s’avère malheureusement juste aujourd’hui. Prevent et Volkswagen, au nom des sacrosaints profits, ont tout mis en œuvre pour que le site de Bagneaux soit fermé rapidement, tout en conservant les brevets industriels novateurs. Un seul exemple : le groupe allemand paye une lunette arrière de Golf 6 euros de moins que ce qu’il devrait.

Dans le même temps, les profits records du groupe Volkswagen ont plus que doublé entre 2010 (6,8 milliards d’euros) et 2011 (15,4 milliards d’euros) et le chiffre d’affaires du groupe devrait encore battre des records pour 2012 avec des prévisions autour de 175 milliards d’euros ! Ce n’est pas la crise pour les actionnaires, visiblement !

La politique économique et industrielle allemande, mise en exergue par certains acteurs politiques, produit les mêmes effets que les autres modèles économiques européens, à savoir destruction d’emplois, augmentation de la précarité et mise en compétition des salariés.

Pour la CGT, la relance économique et la croissance doivent être basées sur une industrie forte et un socle social de haut niveau.

Alors que des exigences de justice sociale s’expriment en Europe par la mobilisation des salariés ou par les urnes, il est de notre responsabilité de porter des alternatives aux politiques économiques afin d’imposer d’autres choix.

Le nouveau président de la république nous promet du changement, construisons le rapport de force pour que ce changement soit celui du progrès social !









La CGT part en campagne

Elections pour les salariés des très petites entreprises

Dans les organisations territoriales et professionelles de la CGT, la campagne pour les premières élections de représentativité des salariés des Très Petites Entreprises commence à monter en puissance. Ce scrutin se déroulera du 18 au 22 nov 2012.

Lundi 14 mai à 11h00, la fédération CGT du Commerce et des Services et la Confédération vont donner le coup d’envoi de cette campagne avec l’inauguration de ce site et le lancement du bus "Info-Droits" par Michèle Chay, dirigeante nationale de la CGT et secrétaire générale de la fédération CGT Commerce et Services

Ce bus aux couleurs de la campagne TPE va sillonner la France du 14 mai au 11 juin pour rencontrer les salariés du particulier employeur (assistantes maternelles, aides à domicile, notamment). Tous les renseignements sur les étapes de ce bus sur www.commerce.cgt.fr.

Lundi 14 mai, il sera stationné au pied de l’immeuble de la CGT au 20 avenue Benoît Frachon entre 8 heures et 16 heures.
La CGT part en campagne en vidéo

Qui vote ? – comment voter ?




9 mai 2012

D’importants plans sociaux en préparation en France

Info : CGT

Certains ont été bloqués pendant l’élection présidentielle. Mais Air France-KLM, Peugeot Citroën, Carrefour, et bien d’autres, vont annoncer, prochainement, d’importantes

Même si le nombre de Plans de sauvegarde pour l’emploi (PSE) notifié à l’administration en janvier et février est en baisse (135, soit - 18 % par rapport à la même époque en 2011), personne n’est dupe… Bien des plans sociaux sont dans les cartons des entreprises.

L’annonce de certains a été retardée pour cause d’élection présidentielle. À la demande du gouvernement, afin de ne pas gêner la campagne du président sortant, estiment les syndicats, Mais également du fait de dirigeants préférant éviter le devant de la scène en cette période… Ces derniers mois, Nicolas Sarkozy s’est directement impliqué pour venir au secours de plusieurs sociétés (Lejaby, Photowatt, Sernam, Fonderies du Poitou…). François Hollande a déjà plusieurs dossiers chauds sur son bureau…

Air France-KLM : plan social en juin

La compagnie aérienne franco-néerlandaise est ballottée par des vents contraires. En 2011, sous l’effet de la concurrence féroce des compagnies low cost et de l’envol du prix du carburant, Air France KLM a perdu 809 millions d’euros. Et vient d’annoncer une perte de 597 millions au premier trimestre 2012.

De plus, elle traîne une dette de 6,5 milliards d’euros. Pour sortir de ces turbulences, la direction estime vital de mettre en application son plan Transform 2015. Au programme : 3 milliards d’économie et un volet social, qui sera annoncé, normalement, en juin.

PSA Peugeot Citroën : fermeture de l’usine d’Aulnay ?

Le constructeur automobile se débat sur un marché français, et européen, en forte baisse. Il perd de l’argent… L’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui fabrique la Citroën C3, est menacée. Même si ses 3 100 salariés ont reçu l’assurance que ce véhicule serait construit sur place jusqu’en 2014.

Après… La direction n’a jamais caché qu’elle devrait résoudre, à l’instar de ses concurrents, le problème des surcapacités de production. Qui risque d’être encore plus important depuis son mariage avec l’Américain General Motors, en grande difficulté, lui, avec sa marque européenne, Opel.

Carrefour : entre 3 000 et 5 000 emplois menacés

Le numéro 2 mondial de la distribution a connu une année noire (parts de marché en baisse, pertes financières, cours de bourse qui dévisse…). Georges Plassat, le nouveau patron (il vient de remplacer le Suédois Lars Olofsson) a du pain sur la planche pour redresser les comptes, et l’image, du groupe. Les syndicats, qu’il doit rencontrer demain, craignent un plan social qui pourrait concerner entre 3 000 et 5 000 salariés (sur 110 000 en France).     

D’autres craintes…

Certaines grosses PME-PMI vont devoir ajuster leurs effectifs (dans la sous-traitance automobile, par exemple). D’autres cherchent, avec difficulté, des repreneurs, comme Technicolor (350 salariés à Angers), Rio Tinto Altant (600 salariés, Saint-Jean-de-Maurienne).

Certains dossiers chauds n’ont pas été réglés, comme celui du site d’ArcelorMittal à Florange, en Moselle. D’autres peuvent être explosifs, comme celui de la compagnie de ferries SNCM (continent-Corse), actuellement en grève, que Veolia veut vendre (un plan de 800 départs a été évoqué). Dans le secteur de la téléphonie mobile, l’arrivée de Free pourrait faire des dégâts chez les concurrents, notamment SFR (Vivendi) qui traverse une mauvaise passe. Il faudra également surveiller Renault et Areva (1 200 postes menacés en Allemagne), eux aussi en difficulté.















7 mai 2012

Bourse du travail de Nice, Estrosi "expulse" la CGT

 Info: CGT

Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a annoncé jeudi 3 mai 2012 qu’il ne souhaitait plus que l’union départementale de la CGT réintègre la Bourse du travail de la place Saint-François, dans le Vieux-Nice.
L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse improvisée au cours de laquelle il a annoncé ses projets de restauration des bâtiments de la Bourse du travail, dont certains datent du moyen-âge. Un musée de l’histoire locale doit notamment y prendre place. La CGT, "locataire" des lieux depuis 1896, soit 116 ans, avait dû les quitter l’an dernier en raison de travaux de sécurité.

 Mais une convention la liant à la mairie permettait au syndicat d’y revenir. Or, Christian Estrosi a annoncé également qu’il comptait faire annuler cette convention par le conseil municipal. L’union départementale CGT estime que son syndicat paye ses prises de positions et son engagement. Elle envisage une action en justice.

Ce cas n’est pas isolé. Xavier Bertrand, maire de Saint Quentin dans l’Aisne a récemment contesté la présence CGT dans les locaux de la Bourse du travail.



Vidéo CGT de NICE, cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.youtube.com/watch?v=mJSZLG7iyUw&feature=player_embedded

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Aidez nous contre l’expulsion de la CGT 06/Nice de la bourse du travail ! de : Résistance CGT 06
Christian Estrosi, maire de Nice et grand ami de Sarkozi vient de revenir sur l’engagement pris du retour de la CGT dans ses locaux après réhabilitation de ceux ci.

La Bourse du travail est le plus haut lieu de la mémoire ouvrière du département des Alpes-Maritimes depuis plus d’un siècle.




En expulsant la CGT de ces locaux par pure idéologie, le maire de Nice crache sur cette mémoire, sur les luttes de 1936, sur les camarades qui ont combattu l’envahisseur nazi, ...

Aujourd’hui, le maire lance un sondage totalement malhonnête (et quasi-forcé pour tout visiteur) sur le site de la ville de Nice, sans aucune explication   http://www.nice.fr

La question posée est :

"Etes vous favorable à la création d’un musée pour l’histoire niçoise et à une salle de loisirs pour les seniors dans la Palais communal, l’Aigle d’Or, l’immeuble Bona et le capitole situé place St François."

Répondre OUI c’est cautionner la volonté d’Estrosi de ne plus faire revenir la CGT sur la place St François dans le bt de l’Aigle d’Or. Sondage on le voit particulièrement vicieux.....

Les locaux doivent être rendu à la CGT conformément au protocole signé par le Maire.

MERCI DE PARTICIPER MASSIVEMENT A CE SONDAGE EN RÉPONDANT  NON  ET DE FAIRE PASSER L’INFORMATION A TOUTES VOS CONNAISSANCES.

Le site de la mairie de Nicehttp://www.nice.fr.





6 mai 2012

La loi sur le harcèlement sexuel abrogée


Info: AFP

Les procédures en cours sont aujourd'hui sans valeur, même si le harcèlement sexuel reste proscrit par le code du travail.

Le Conseil constitutionnel a estiméque le texte manquait de précision.

Il n'y a a plus de loi en vigueur réprimant le harcèlement sexuel: le Conseil constitutionnel a abrogé vendredi l'article 222-33 du Code pénal qui stipulait que «le fait de harceler autrui dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende». Cette décision est d'application immédiate.

Les Sages avaient été saisis par le biais d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par Gérard Ducray, 69 ans. Cet ancien député, qui fut secrétaire d'État au Tourisme sous Valéry Giscard d'Estaing, a été condamné par la cour d'appel de Lyon, en mars 2011, à trois mois de prison avec sursis et 5 000 € d'amende, pour avoir eu un comportement délictuel à l'encontre de trois femmes fonctionnaires territoriales. La défense de l'intéressé, qui parle de «taquineries» ou d'«avances un peu lourdes», a donc déposé une QPC, estimant que la loi, trop floue quant à la définition du délit, ouvrait la voie à «tous les débordements, toutes les interprétations», selon Me Claire Waquet.

Le Conseil constitutionnel lui a donc donné raison. Dans leur arrêt, les Sages établissent que «l'article 222-33 du Code pénal permet que le délit de harcèlement sexuel soit punissable sans que les éléments constitutifs de l'infraction soient suffisamment définis ; qu'ainsi, ces dispositions méconnaissent le principe de légalité des délits et des peines et doivent être déclarées contraires à la Constitution». Comme pour mieux souligner le fait que le législateur avait, au fond, bien conscience d'une difficulté, ils rappellent que «dans sa rédaction résultant de la loi du 22 juillet 1992, le harcèlement sexuel (…) était défini comme “le fait de harceler autrui en usant d'ordres, de menaces ou de contraintes, dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions” ; que (…)la loi du 17 juin 1998 a donné une nouvelle définition de ce délit en substituant aux mots “en usant d'ordres, de menaces ou de contraintes”, les mots “en donnant des ordres, proférant des menaces, imposant des contraintes ou exerçant des pressions graves” ; que (…)la loi du 17 janvier 2002 a de nouveau modifié la définition du délit de harcèlement sexuel en conférant à l'article 222-33 du Code pénal la rédaction contestée».

Reformuler

Paradoxalement, l'Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT) s'était jointe à la procédure pour demander l'abrogation du texte vague, mais de manière différée, afin d'éviter un «dangereux vide juridique». L'AVFT, à l'opposé de M. Ducray, affirme constater «des classements sans suite quasi systématiques» et des renvois pour harcèlement devant le tribunal «d'agissements qui auraient pu être qualifiés d'agressions sexuelles, voire de viols». Pour cette association, l'effet immédiat de la censure constitutionnelle est «catastrophique».

Il appartient désormais au législateur de reformuler le texte censuré: toutes les procédures en cours sont, en effet, sans valeur. À noter toutefois que le harcèlement sexuel reste proscrit par le Code du travail, et que les contrevenants s'exposent toujours, de ce fait, à des sanctions disciplinaires.

80 condamnés par an

La décision des Sages crée un vide juridique jugé «catastrophique» par les associations féministes. En attendant une nouvelle loi, l'association Paroles de femmes conseille aux victimes de «porter une nouvelle fois plainte pour violence avec préméditation». Scandalisée, l'association européenne contre les violences faites aux femmes au travail envisage d'engager une action contre l'État pour défendre les victimes «dont les procédures vont être annulées et qui ont tout perdu, notamment de l'argent». Selon la Chancellerie, la qualification de «harcèlement sexuel» donne lieu en moyenne à environ 80 condamnations par an. «Dans certains cas, des comportements susceptibles de relever de cette incrimination peuvent aussi être appréhendés sous une autre qualification, telle que tentative d'agression sexuelle ou violence volontaire», a précisé le porte-parole de la Chancellerie, Bruno Badré. «C'est un chiffre absolument dérisoire, une goutte d'eau dans l'océan, alors que l'on peut estimer que le harcèlement sexuel concerne environ 2 millions de femmes actives, dénonce Marilyn Baldeck, déléguée générale de l'AVFT. De plus, les condamnations concernent avant tout des agressions sexuelles déqualifiées en harcèlement sexuel.»




Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...