23 juin 2012

Veolia Transdev: les secrets d'un méga-sinistre financier( article de Mediapart)

Les camarades du transport nous avaient prévenus, le scandale arrive : voici les premières lignes d'un article de Mediapart
( accès payant ) sur les fraudes chez Veolia-Transdev:

"Emaillé d’âpres conflits, de petites et grandes manœuvres dans les coulisses des milieux d’affaires parisiens, le projet de cession par Veolia Environnement du gigantesque groupe de transports urbains, Veolia Transdev (VTD – 60 000 bus, cars et tramways, 102 000 salariés), que la firme privée contrôle à parité avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC), n’intéresse pour l’instant que les initiés. Et pourtant, l’affaire va éclater bientôt au grand jour et prendre des allures de scandale retentissant.

Pour de nombreuses raisons. Parce que, selon nos informations, pas loin de 1,5 milliard d’euros sont partis en fumée ces derniers mois, dont la moitié est de l’argent public: il s’agit d’un désastre financier majeur, l’un des plus gigantesques que la présidence Sarkozy a laissé en héritage à la gauche..."
http://www.mediapart.fr/journal/economie/210612/veolia-transdev-les-secrets-dun-mega-sinistre-financier

                                               

20 juin 2012

Nice : La CGT occupe la Bourse du travail

mardi 19 juin 2012,

La CGT 06 a déclaré la guerre au maire UMP de Nice, Christian Estrosi,

Une trentaine de militants niçois occupent la Bourse du travail, depuis lundi 18 juin, dans le but de récupérer leurs locaux dans le vieux Nice. Ils ont reçu la visite et le soutien de toute la CGT, lors de la venue d’Agnès Naton, dirigeante nationale et de Gilles Fournel, du comité régional CGT.

Cette période post-électorale est elle plus favorable au dialogue social entre le maire de Nice et la CGT ?

Rappel des faits : Le député-maire Christian Estrosi, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, avait annoncé, le 3 mai 2012, qu’il ne souhaitait plus que la CGT réintègre, après travaux, la Bourse du travail de la place Saint-François. L’union départementale CGT avait alors considéré qu’elle payait ses prises de positions et son engagement, et envisageait une action en justice. Présidentielle passée, qu’en est-il ?

« Nous avons attendu la fin des élections pour retrouver une période peut-être plus favorable pour recréer les conditions d’un dialogue avec le maire », souligne Didier Turrini, secrétaire de l’union départementale CGT.

Or, Christian Estrosi persiste en refusant la réintégration de la CGT dans ses locaux.

Depuis lundi 18 juin, une trentaine de militants occupent donc les lieux, « on n’a plus d’autres alternatives », argumente Didier Turrini. Si le dialogue social ne s’améliore pas, « nous resterons à l’intérieur jour et nuit, en faisant les trois huit ».

Pour les militants, M. Estrosi veut "se venger" parce que la CGT, au niveau national, a appelé le 24 avril à "battre" Nicolas Sarkozy à la présidentielle, a affirmé un responsable du syndicat, Fred Roth.

Saisissant l'occasion de la commémoration de l'appel du 18 juin, qui fait écho au passé résistant de la CGT locale, l'union départementale est passée lundi à l'offensive. Entre 1.200 et 1.500 sympathisants ont manifesté dans les rues de Nice avant d'investir l'Aigle d'or, pour une occupation illimitée, selon eux.

Réaction immédiate du maire de Nice: "Ma porte reste ouverte à la seule et unique condition qu'ils mettent fin à l'illégalité dans laquelle ils se sont enfermés."
REPORTAGE DE FRANCE3 cliquez sur le lien ci-dessous


16 juin 2012

SANTE : Situation financière des hôpitaux "désastreuse"



INFO - AFP -13/6/12 (selon une enquête du Point)

Dette de 23,6 milliards d'euros pour les 1.266 établissements de soins de court séjour, 43% des 603 hôpitaux en déficit pour un total de 637 millions: la situation financière de l'hospitalisation publique est "désastreuse", selon Le Point qui publie jeudi une enquête très fouillée.

L'hebdomadaire qui dit avoir eu accès "de haute lutte" à la base de données HospiDiag de l'Agence nationale d'appui à la performance (ANAP) qui surveille l'activité hospitalière, publie les classements des hôpitaux les plus dépensiers, de ceux qui ont les plus grosses charges administratives et la liste des 100 blocs opératoires ayant la plus faible productivité.

Parmi les établissements les plus dépensiers, dont les coûts de personnels soignants pèsent beaucoup plus que la moyenne (36 à 47% des recettes) la palme revient à la clinique Bonneveine de Marseille (Bouches du Rhône), un établissement de la Mutualité française avec 75,1%, devant le centre hospitalier de Freyming-Merlebach (Moselle) avec 68,8% et celui de Figeac (Lot) avec 67,7%.

Les hôpitaux ayant les plus plus lourdes dépenses administratives sont le groupe hospitalier Sud-Ardennes Rethel-Vouziers (38,1% des frais généraux) devant le centre hospitalier de Nanterre (Hauts-de-Seine) avec 37,5% et celui de Bayeux (Calvados) avec 36%.

L'hebdomadaire publie aussi une carte de France des blocs opératoires sous-utilisés. Le critère retenu n'est pas le nombre d'interventions au cours d'une année mais l'indice de coût relatif (ICR) qui reflète mieux l'utilisation et l'organisation des blocs.

Ces blocs opératoires non performants se retrouvent sur l'ensemble du territoire, de Cambrai (Nord) à Saint-Affrique (Aveyron) de Lisieux (Calvados) à Brignoles (Var), en passant par Loches (Indre-et-Loire) et Chalon-sur-Saône (Saône et Loire).

La région parisienne est concernée avec une vingtaine de blocs sous-utilisés, dont ceux de l'hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), de Neuilly-Courbevoie (Hauts-de-Seine) ou encore le centre hospitalier des courses de Maisons-Laffitte (Yvelines).

Selon des comparaisons européennes citées dans l'enquête, la France arrive en 8e position sur 25 pays pour le nombre de lits d'hôpitaux par habitant. Elle occupe le premier rang pour la survie à cinq ans après un cancer (pour les femmes) mais se retrouve dans le bas du tableau pour la mortalité à l'hôpital après un infarctus ou un AVC.

Lits d'hôpitaux (par 1000 habitants) à Chute de 32% en 34 ans
Pour lire la suite cliquez sur le lien ci-dessous
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/FRA/fr/SH.MED.BEDS.ZS.html


15 juin 2012

INFO : UL CGT DE COULOMMIERS

     Le Mercredi 27 juin 2012. Le C.P.H.(1) de Melun

Appel à soutenir nos quatre camarades délégués de l'A.T.S.M.(2)

( les camarades de travail de Jocelyne F )

Au tribunal de MELUN à 14HOO


Rendez-vous à l'Union Locale de Coulommiers

Pour un départ collectif à 12H30

TEL : 06 18 85 64 71 Alain / 06 31 53 89 33 Michel


(1) Conseil de Prud'Hommes

(2) Association Tutélaire de Seine et Marne

INFO : Collectif Logement CGT,


INFO : Collectif Logement CGT,

Cliquez sur le lien ci-dessous
http://cgt.logement.over-blog.com/article-l-ile-de-france-met-en-chantier-sa-reforme-du-logement-106944266.html


Manifestation Jeudi 28 juin 2012, L’ urgence sociale !



à 14h00 : Métro Varenne vers le Médef.

Pour sortir de la crise, il faut répondre
aux urgences sociales !
Nous devons compter sur nous même pour gagner sur nos revendications,

Salaires - Emploi – Retraite 


L'UNION LOCALE C.G.T de COULOMMIERS


METTRA UN BUS A VOTRE DISPOSITION


DEPART A 12H30 DEVANT LE CREDIT AGRICOLE DE COULOMMIERS




Réservez vos places le plus tôt possible Inscription par tél:


A l'Union Locale, les mardis et les jeudis de 13h45 à 18h15.


FIXE : 01 64 03 54 85 ou le : 09 65 04 53 58 fax : 01 64 20 97 84


Inscription par MAIL: ulcgtcoulommiers77@wanadou.fr/


OU LES MOBILES :


06 73 34 65 02 (Patrick) 06 31 53 89 33(Michel) 06 18 85 64 71 (Alain)


Une majorité de citoyens, de salariés ont permis à la France de se débarrasser de Nicolas Sarkozy. L’élection de François Hollande et la mise en place d’un nouveau gouvernement découlent d’une forte aspiration à un changement de politique économique et sociale.


Elle s’était déjà exprimée dans les mobilisations sociales en 2009, 2010 et dernièrement lors du 1er mai 2012 pour la justice sociale. Répondre aux besoins sociaux, est une condition pour sortir de la crise ! Des espaces s’ouvrent, il faut que les salariés les investissent ! Le contraire hypothèquerait les possibilités de changements réels.


La CGT souhaite agir avec les salariés pour la prise en compte de mesures de progrès social indispensables pour sortir de la crise…


Un véritable changement passe par la création d’emplois, l’augmentation des

salaires, la reconnaissance du travail, de son contenu et de sa finalité, le dé-veloppement des services publics sur l’ensemble du territoire, un haut niveau de protection sociale et une véritable politique industrielle.


En Île-de-France, de nombreuses entreprises annoncent des suppressions d’emplois, des fermetures de site. Les propositions des salariés, organisations syndicales doivent être entendues, prises en compte !


La CGT se félicite de l’organisation en juillet d’une conférence sociale. Il est donc nécessaire que des attentes s’expriment vis-à-vis de mesures sociales qui seront


prises par le gouvernement ainsi que sur les chantiers qui seront ouverts pour des changements en profondeur.


Nous sommes convaincus qu’après des années de politiques régressives dans les domaines de l’emploi et du pouvoir d’achat, des réponses structurelles sont indispensables en matière de reconnaissance du travail, de réforme de la fi scalité, de contrôle des aides publiques aux entreprises et d’incitation à l’investissement dans le tissu économique. Il ne faut pas séparer l’économique et le social.


La CGT demande que le débat au cours de la conférence dite sociale ne soit pas enfermé dans le carcan d’un cadre économique qui resterait pour l’essentiel inchangé. Il faut arrêter de considérer le travail comme un coût. Au contraire, il est un facteur producteur de richesse et dynamisme économique !


La CGT considère important, dans ce contexte, que la conférence sociale débouche sur des mesures aptes à relancer notre économie. Elle estime indispensable que toutes les


questions traitées le soient en présence des ministères compétents. C’est la condition pour modifi er le cadre économique dans lequel se posent les pro-blèmes d’emploi, de pouvoir d’achat, de protection sociale et de conditions de travail notamment.


A l’occasion de la tenue de la conférence sociale, dans les entreprises, les localités, faisons entendre nos revendications.





Agissons pour :



Porter le SMIC a 1700 euros brut / mois comme base des grilles des salaires.


Augmenter les salaires, les points d’indice dans la Fonction Publique, les pensions et les minima sociaux.


Contrôler les aides publiques aux entreprises.


Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.


Supprimer les exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires.


Stopper les suppressions d’emplois.


Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.


Réformer la fiscalité en profondeur, créer de nouvelles tranches d’impôts pour les hauts revenus.


Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour l’investissement productif.


Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.


Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.


Conquérir dans l’entreprise, de nouveaux droits et pouvoirs pour les salariés.


Ramener l’âge de départ à la retraite à 60 ans à taux plein, pour tous



Il faut arrêter de considérer le travail comme un coût.


.Au contraire, il est un facteur producteur


de richesse et dynamisme économique !!


En l’espace de 25 ans, le salaire moyen n’a même pas doublé,

alors que le montant des dividendes versés aux actionnaires a été multiplié par 13 -


Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...