2 septembre 2012

Chiffres du chômage





Communiqué de la CGT et du Comité National CGT des privés d’emploi

 

Pour d’autres politiques de l’emploi et de

nouveaux droits pour combattre le chômage


La nouvelle hausse record du chômage de 1,4 % en juillet porte le nombre de salariés privés d’emploi à 2 987 200 pour la seule catégorie A. Si l’on y ajoute les catégories B et C (travail partiel dans le mois), ce sont 4 733 000 personnes qui sont à la recherche d’emploi.


Avec ceux qui perçoivent le RSA, ceux qui sont en formation, etc… qui ne sont pas comptabilisés, la barre des 5 millions de chômeurs est franchie.


Les jeunes de moins de 25 ans et les plus de 50 ans sont les premières victimes.


La fin des CDD et des missions intérim sont les principales causes de cette hausse du chômage.


Au cours de la conférence sociale, la CGT a réaffirmé l’urgence de prendre de nouvelles dispositions pour protéger les salariés au travers d’une véritable politique de création d’emplois, tant dans le public que dans le privé, pour contrer ce qui ressemble de plus en plus à une offensive patronale organisée de dégradation de l’emploi dans tout le pays.


L’explosion du nombre de ruptures conventionnelles exige un encadrement par un nouveau dispositif plus favorable aux salariés. Les droits des représentants du personnel dans les entreprises doivent être renforcés pour qu’ils aient, entre autres, un droit d’intervention pour s’opposer aux suppressions d’effectifs.


dégradation de l’emploi depuis plusieurs années, la hausse de la précarité, entraine une hausse de la pauvreté parmi la population et les salariés.


En cette période de crise, les propositions de la CGT pour une réindustrialisation, le maintien et le développement des services publics et la mise en place d’un nouveau statut du travail salarié sont des solutions pour une nouvelle politique de l’emploi au service de tous.


Employeurs et gouvernement ne peuvent continuer à se voiler la face, et proposer des solutions qui n’ont pour effets que d’aggraver la situation comme c’est le cas aujourd’hui en Espagne.


Il y aura toujours autant de chômage, de précarité et de pauvreté tant qu’il n’y aura pas une politique de l’emploi ambitieuse, des salaires permettant à chacun de vivre décemment, et la possibilité pour tous de partir avec une retraite pleine et entière dès 60 ans.

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Nouvelle hausse du taux de chômage au premier trimestre 2012


Cliquez ci-dessous pour voir les graphiques
http://www.insee.fr/fr/indicateurs/ind14/20120607/IRchomage-T112.pdf

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Laurence Parisot du MEDEF redoute une hausse de 20% du chômage


Lors de la conférence sociale de juillet, l'image de Laurence Parisot fomentant la révolte dans les travées du Conseil économique et social avait fait le tour des télévisions. En cause, le projet gouvernemental de négociation sur le marché du travail ...


Cliquez ci-dessous pour lire la suite
http://france-inflation.com/chomage_dares.php










31 août 2012

Le pouvoir d'achat en baisse


 


Les prix des fruits et légumes en forte hausse


Les étiquettes des primeurs ont valsé cet été. Après une légère baisse l'an dernier, les prix des fruits ont grimpé de 3,1%, à 3,33 euros le kilo en moyenne, et ceux des légumes de 5%, à 1,89 euro le kilo, selon les estimations de l'association Familles rurales.


Pour faire ces calculs, l'institution a sélectionné un panel de 16 produits (pommes, melons, abricots, cerises, fraises, pêches, nectarines, poires, aubergines, carottes, courgettes, haricots verts, poivrons, pommes de terre, tomates, salade). Elle a ensuite effectué des relevés dans 37 départements en juin et en juillet, en grande surface, sur les marchés et chez le producteur.


Les deux tiers des fruits et légumes étudiés voient leurs tarifs gonfler. La nectarine affiche la plus forte hausse (+20%), à 3,18 euros le kilo, devant la salade (+18%, à 0,92 euro la pièce) et la pêche (+18%, à 2,97 euros le kilo). Seuls 5 sont en baisse, dont la fraise (-13%, à 5,87 euros) et l'abricot (-12%, 2,98 euros).


Chaque Français doit donc dépenser 1,046 euro par jour s'il veut manger 400 grammes de fruits et légumes, comme le suggère l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cela représente un budget mensuel de 63,8 euros pour un couple sans enfant, et de 127,6 euros pour un autre possédant deux enfants de plus 10 ans.


De telles sommes peuvent freiner les ménages modestes. Un constat d'ailleurs dressé par une étude menée en 2010 par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) : moins de 12% des personnes interrogées affirmaient avoir mangé 5 fruits et légumes la veille du sondage, et 43% des récalcitrants évoquaient le prix comme le principal obstacle.


Ceux qui veulent payer moins cher pourront toujours se tourner vers les magasins hard discount. Les prix des fruits et légumes y sont, en moyenne, inférieurs de 21,8% à ceux d'un hyper classique et même de 25,9% par rapport aux produits du marché.


Les prix moyens des fruits et légumes depuis 2007 :
 Cliquez sur l'image pour l'agrandir
 
 
 

Logement social : le gouvernement veut faire vite


 

INFO : Collectif logement C.G.T.


Le projet de loi sur les logements sociaux sera présenté le 5 septembre en conseil des ministres. Il sera le premier texte du nouveau gouvernement présenté au Sénat le 10 septembre pour une première lecture, en même temps que celui des contrats d’avenir.

Objectif : la construction de 150 000 logements sociaux par an.


Lire la suite en cliquant ci-dessous
http://www.lemoniteur.fr/145-logement/article/actualite/18925161-logement-social-le-gouvernement-veut-faire-vite?tool=print

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Cécile Duflot supprime le prélèvement sur les bailleurs sociaux

Michel Ceyrac, président de la Fédération des Entreprises sociales pour l’habitat (ESH), a été réélu lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le 31 mai à Paris. Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des Territoires et du Logement, en a clôturé les travaux. Elle a annoncé la fin du prélèvement de 245 millions d’euros sur la trésorerie des HLM.

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http://www.lemoniteur.fr/145-logement/article/actualite/17731262-cecile-duflot-supprime-le-prelevement-sur-les-bailleurs-sociaux




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29 août 2012

PSA - Arnaud Montebourg, veut « museler » les syndicalistes




INFO :Laurence Sauvage, Secrétaire nationale en charge des luttes sociales



La plaisanterie de Arnaud Montebourg Ministre du Redressement productif Montebourg a assez duré ! En appelant les organisations syndicales de PSA Peugeot Citroën à « la responsabilité économique », le ministre du redressement productif va trop loin et ce discours s'apparente à celui que nous venons de subir pedant 5 ans sous un gouvernement sarkozyste.



Pour lui, les syndicats « doivent avoir en tête de construire l'avenir »… Méconnaît-il autant les organisations syndicales pour tenir un discours aussi méprisant envers celles et ceux qui luttent quotidiennement pour sauvegarder l'emploi en France ? Mettre sur un même plan de responsabilité ceux qui perdent leurs emplois et les actionnaires qui se sont partagé de larges dividendes, c'est la politique de Ponce Pilate.



L'argument stipulant que « les syndicats doivent penser à tous ceux qui restent, les 100.000 salariés de Peugeot », ne tient pas la route. En effet, en luttant pour sauvegarder leur emploi, les syndicalistes pensent également, et à juste titre, à ceux qui ne sont pas encore concernés par cette annonce, et œuvrent non seulement pour les 8.000 emplois actuellement susceptibles d'être supprimés, mais aussi pour que ne viennent se rajouter des milliers d'autres dans les années à venir.



Le Parti de Gauche soutient les salariés de PSA dans leur combat et sera présent dans toutes les actions que les organisations syndicales engageront afin de sauver le site d'Aulnay. Il appelle Arnaud Montebourg à se reprendre en proposant des lois à même de faire face aux plans de licenciements : lois d'interdiction des licenciements, droit de préemption et de véto pour les salariés…












26 août 2012

Non à la casse de PSA Aulnay ! Non au renvoi des intérimaires !




INFO :Comité National CGT des Privés d’Emploi et Précaires



PSA a annoncé la fermeture du site d’Aulnay et la suppression de 8000 emplois (3000 à Aulnay, 1400 à Rennes).





Plus de 10.000 salariés des entreprises sous-traitantes et plusieurs milliers de salariés intérimaires seront impactés par cette hécatombe sociale.



Sur le site PSA Sochaux, cette stratégie de casse industrielle se concrétise par le renvoi d’environ 650 intérimaires.


L’Union Syndicale de l’Intérim CGT exige des mesures immédiates pour sauvegarder l’emploi industriel.



Le gouvernement ne peut se défausser de ses responsabilités. Des mesures politiques doivent être prises pour sauvegarder les emplois et assurer la pérennité et le développement de la filière automobile. Sans attendre, il faut qu’il passe des discours aux actes !



Des solutions existent pour faire face à cette situation :



° Interdiction des licenciements



° Embauche des intérimaires en CDI



° Maintien des salariés de la sous-traitance en cas de passation de marché, avec leurs acquis sociaux



° Sauvegarde des sites de production



° Droits d’intervention et de contrôle par les salariés, qui assurent une capacité d’anticipation et

d’existence sur le plan européen et mondial, contre toute délocalisation.


La lutte collective contre la fermeture du site de PSA Aulnay passe par la mobilisation générale.



L’USI-CGT appelle les salariés intérimaires à s’inscrire dans la bataille en cours.


C’est la seule solution pour faire plier PSA en imposant le maximum de garanties.


Pour protester contre les projets de fermeture de l’usine Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois, signez la pétition ! Cliquez ci-dessous

















25 août 2012

Les représentants syndicaux sont moins bien payés



INFO : Observatoire des Inégalités



Le salaire des délégués syndicaux est inférieur de 10 % à celui des autres employés à travail égal.


Dans les entreprises, les délégués syndicaux sont payés 10 % de moins que leurs collègues, à caractéristiques égales (âge, expérience, diplôme et sexe) et à lieu de travail équivalent (taille, secteur, région). Ces écarts interviennent environ cinq ans après être devenu délégué, par le biais d’absences de promotion ou d’augmentation de salaires.


La différence de salaire semble plus forte pour les représentants des syndicats réputés les plus combatifs [1]. Ces écarts de salaires concernent plus particulièrement les délégués CGT, qui gagnent en moyenne 20 % de moins que leurs collègues non syndiqués, tandis que les délégués CFDT sont payés 10% de moins. Quant à ceux de Force ouvrière (FO) ils ne sont pas moins payés.


Discrimination salariale des délégués syndicaux par rapport aux salariés non syndiqués



Ecart de salaire inexpliqué Fiabilité
Tous représentants 10,10% très bonne
Représentants CGT 20,60% très bonne
Représentants CFDT 12,30% bonne
Représentants FO -1,10% non significatif
Autres représentants 2,50% non significatif



L’étude a été réalisée à partir d’une enquête du ministère du travail conduite en 2004 sur les institutions représentatives du personnel (REPONSE04) auprès de 2 929 établissements de plus de 20 salariés. Les données ont été associées avec les déclarations annuelles de salaires des travailleurs interrogés. Seules les observations sur les grands syndicats ont pu être traitées par manque de données sur les plus petits.


L’auteur ambitionnait de mesurer une discrimination salariale pour les syndiqués en général mais les résultats n’étaient pas significatifs.


[1] La CGT est le syndicat qui signe le moins d’accords collectifs, 34 % en 2008, alors que la CFDT est celui qui en signe le plus, 78%

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Les inégalités d’accès à la formation professionnelle

35 % des cadres supérieurs bénéficient de formation professionnelle contre 17 % des ouvriers. La deuxième chance existe surtout pour les plus favorisés


Pour lire la suite cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.inegalites.fr/spip.php?article53&id_mot=74






23 août 2012

Victoire de l’inspecteur du travail Gérard Filoche, contre les laboratoires Guinot !




En dépensant plusieurs centaines de milliers d’euros à poursuivre une salariée et un inspecteur, les patrons Guinot ont dû gagner quelques millions d’euros à ne pas respecter le droit du travail pendant 8 ans chez eux !



Communiqué : Victoire par KO contre Guinot ! 14 à 0

La Cour d’appel a déclaré « irrecevable » la plainte attribuée au « CE » Guinot contre Gérard Filoche



L’inspecteur du travail, déjà relaxé en première instance le 12 octobre 2011 obtient complète satisfaction le 3 juillet 2012 après 8 ans de procédure acharnée : la plainte attribuée au « CE » Guinot est jugée « irrecevable » par la Cour d’appel du TGI de Paris.



En fait Gérard Filoche avait été poursuivi depuis 2004 par les patrons de Guinot parce que dans l’exercice de ses missions, il avait refusé par trois fois l’autorisation de licenciement d’une salariée protégée, déléguée CGT, de retour de congé maternité.



Ces patrons Guinot (condamnés à plusieurs reprises pour différents délits) avaient voulu, à la place de leur CE (instance bidon qui leur était acquise et ne fonctionnait pas, ne prenait pas d’heures de délégation, ne prenait pas de budget de fonctionnement, ne se réunissait pas, composée en fait d’un seul homme), poursuivre, Gérard Filoche pour « chantage envers le CE » (sic).



Puis, conseillés en décembre 2007 par le Directeur général du travail, le dénommé Jean-Denis Combrexelle (celui qui a commis la « recodification » du Code du travail pour le compte du Medef) et même, pendant un temps, (on se demande encore pourquoi) par le Parquet, le « chantage » a été remplacé par « entrave au CE ».(resic)



Pareille ineptie ne s’était jamais vue, depuis 1945, en 66 ans : un inspecteur du travail qui a poussé à ce que le CE soit créé, élu, et fonctionne (sans l’intervention de Gérard Filoche en 2003 il n’y aurait même pas eu l’ombre d’un CE au siége de Guinot), est accusé de « l’entraver » (sic).



Et au lieu de défendre son subordonné, le DGT, pour le compte direct des patrons Guinot, sans s’informer et sans même s’enquérir des faits auprès de l’inspecteur concerné, a « chargé » l’inspecteur de façon violente et partiale dans une lettre accusatrice, juridiquement fausse à un niveau de mauvaise foi incroyable.



Et le Parquet (qui n’a jamais le temps de juger les procès-verbaux de l’inspection, trois sur quatre sont classés sans suite par la parquetière concernée), a trouvé le temps de poursuivre… non pas Guinot mais Gérard Filoche, par un « réquisitoire supplétif » (sic), pour un « délit d’entrave » malgré le fait que le juge d’instruction – après cinq heures d’interrogatoire le 7 mars 2007) y avait renoncé !



Et depuis 2004, la procédure est poursuivie, par les patrons Guinot avec le même avocat M° Varaut qui annonce à la presse que l’inspecteur du travail « va être moins fier que lorsqu’il s’en prend aux employeurs »… Pure visée politique !



Quand l’avocat de Gérard Filoche, Me Tricaud, dépose des conclusions fin 2008, qui font remarquer aux patrons de Guinot que leur prétendu « CE » ne s’est jamais plaint lui-même, et que sa plainte est irrecevable, ils feignent d’organiser une réunion de celui-ci, tenez-vous bien, le 9 mars 2009, 5 ans après les faits, pour qu’il se porte lui-même partie civile. Mais même ça, ça ne réussit pas, car ils ne font pas de convocation, de compte-rendu de ladite réunion (il n’y en a jamais), et c’est cette plainte (que le Parquet ni le DGT n’avaient sans doute pas examinée ?) qui est finalement déclarée « irrecevable » le 3 juillet 2012.



Le même avocat du patron de 2004 à 2009 devenu avocat du CE de 2009 à 2012, est donc battu sur toute la ligne : car le jugement en 1ere instance relaxe Gérard Filoche de tout fait fautif, et le jugement en appel annule la procédure depuis 2009, laissant le DGT et le Parquet à leur honte de 2004 à 2012.



Le DGT Jean-Denis Combrexelle est particulièrement responsable : sans jamais demander à entendre l’inspecteur à ce sujet, il l’a chargé en douce, dans son dos, par une lettre au juge qui devait ne pas être rendue publique…mais qui l’est, et qui, pour des juristes experts en droit du travail est particulièrement scandaleuse.



La salariée concernée dans cette affaire à du subir et engager 12 procédures : elle les a toutes gagnées, 12 sur 12. La Cour d’appel du Tribunal administratif (TA) a donné raison à cette salariée et à l’inspecteur du travail, elle a reconnu qu’il y avait discrimination à son égard et à imposé sa réintégration, de même le Tribunal correctionnel a condamné les patrons de Guinot pour entrave à l exercice du mandat de cette déléguée CGT.



Guinot l’avait accusée (entre autres) de « faux en écriture » au pénal, elle a été blanchie définitivement. Ce prétendu « faux » était censé être un formulaire interne à Guinot, la salariée fut accusée d’avoir « imité » la signature de son chef de service pour un congé ordinaire de 8 jours par ailleurs non contesté. Ledit chef de service, devant l’inspecteur, lors de l’enquête contradictoire du 24 juillet 2004, avait affirmé ne plus se souvenir s’il avait signé ledit formulaire, et ne pas reconnaître si c’était ou non sa signature… Puis quatre ans après, le même chef de service, viré de l’entreprise Guinot, avait avoué au juge qu’il avait bel et bien autorisé le cong&eacu te;… Ce qui fit perdre Guinot bien sûr, malgré l’attestation devenue bidon d’un graphologue ami des patrons. En fait c’était un réel complot, une accusation fabriquée comme certains salauds de patrons sans scrupule peuvent en faire pour virer une déléguée syndicale : cela arrive plus souvent qu’on ne croit. Cela visait la salariée et ensuite l’inspecteur qui refusa de cautionner cette machination !



Finalement Guinot à été contrainte au bout de six ans de proposer une transaction avantageuse à la salariée discriminée, ce qui est une victoire pour les droits des femmes de retour de maternité qui ont de plus en plus de mal à retrouver leur poste ! Cette jeune femme a été extraordinairement courageuse d’avoir tenu bon malgré ce qu’elle a enduré !



Gérard Filoche, lui, jugé une première fois le 6 juillet 2011, à été relaxé le 12 octobre 2011. Il avait exercé donc normalement sa mission comme inspecteur du travail. La Cour d’appel du Tribunal administratif en reconnaissant la « discrimination » qui existait contre la salariée a cassé les décisions de Combrexelle lesquelles avait cassé les décisions de refus d’autorisation de licenciement de Filoche ! C’est une faute professionnelle de Combrexelle sur toute la ligne. C’est jugé et définitif !



On se demande pourquoi les patrons Guinot se sont entêtés. Mais ils ont fait appel de la décision du 12 octobre 2012 de relaxe en faveur de Filoche. C’est donc cet appel qui a eu lieu le 5 juin 2012 et le tribunal, cette fois a tranché en évidence : le 3 juillet, il a jugé définitivement que le CE Guinot n’a pas été “entravé” : sa plainte est déclarée « irrecevable » ! Tout cela était illégitime, une intox, une manipulation.

C’est une victoire par KO. 14 à 0. Car sur le fond en première instance, comme sur la forme juridique en appel, toute cette procédure Guinot est balayée – à moins qu’ils n’aillent en Cassation !



Il restera à comprendre comment et pourquoi une telle machination si longue a pu être ourdie sans aucun fondement contre l’inspecteur du travail !



Il reste à comprendre pourquoi il n’a pas obtenu le soutien de sa hiérarchie. Y a t il eu complicité de Combrexelle avec les patrons Guinot ? Bien que Combrexelle ait travaillé trois ans Place Vendôme et que Guinot soit juste au coin de la rue de la Paix. Bien que le DGT rencontre régulièrement le patronat, (il déjeunait selon Liaisons sociales régulièrement avec Denis Gautier-Sauvagnac, l’homme de la caisse noire de 600 millions d’euros de l’UIMM) on n’a pas de preuve de ce qu’il échangeait avec l’UIC (Union des industries chimiques, branche à laquelle appartient Guinot, proche de l’UIMM).



Mais sans être « parano » il faut bien expliquer comment une telle procédure, aussi creuse, aussi vaine, a pu prospérer si longtemps !



Guinot a dû dépenser 300 000 à 400 000 euros dans l’ensemble de ses 14 procès. Mais ils ont gagné 8 ans de non contrôle de l’inspection, de non-fonctionnement du CE, de non-présence d’un syndicat, et ils ont pu continuer de ne pas payer les heures supplémentaires pendant ces 8 ans aux 280 salariés du siége. Il faut savoir qu’ils font faire 41 h payées 35 h et que les salariés, contraints, appellent ces heures des « heures philanthropiques ». En dépensant plusieurs centaines de milliers d’euros à poursuivre une salariée et un inspecteur, Guinot a dû gagner quelques millions d’euros à ne pas respecter le droit du travail chez eux !



Pourquoi ce tracassin professionnel, moral, avec de lourds effets financiers a t il été organisé par la haute administration, sous la droite, contre un inspecteur ?



Pourquoi le parquet (généralement capable de « classer » sans suite 3 PV sur 4 de l’inspection) a t il suivi ?



Pourquoi Guinot s’est-il acharné ?



Pour que ça terrorise toute l’inspection du travail ?



Pour atteindre la personne de Gérard Filoche dans ses missions, dans ses fonctions ?



Pour encourager d’autres patrons a résister ainsi et a systématiquement accuser les inspecteurs qui les contrôlent (car depuis, c’est arrivé pour plusieurs autres affaires moins médiatisées, – dont celle de l’inspecteur Serge Lavabre, à Montpellier le 29 mai 2012) les patrons délinquants pris la main dans le sac, portent plainte… contre les inspecteurs ?



Gérard Filoche est rétabli dans son honneur et il est confirmé pour son respect, son efficacité dans l’exercice de ses missions de service public. Par 14 jugements et 8 ans de procédure coûteuse !



Car la « protection fonctionnelle » que Gérard Filoche avait demandé en le 20 novembre 2008 lui a été refusée le 20 janvier 2008 SANS MOTIF, par « rejet implicite » lâchement, par JD Combrexelle.



C'est aussi une victoire pour toute l’inspection du travail qui était mise en cause derrière cette affaire et qui aurait été éclaboussée, c’est sans doute ce que doivent regretter le plus les patrons Guinot, Me Varaut, l’UIC, et le Medef.



Je remercie avec force et affection toutes celles et tous ceux qui m’ont apporté leur soutien militant et financier tout au long de cette épreuve. Merci aux témoins, amis et camarades. Merci à Me Dominique Tricaud. Merci à ceux qui furent là aux procès des 6 juillet 2011 et 5 juin 2012. Merci aux collègues dont l’appui et la confiance ne se sont jamais relâchés. Merci aux syndicats CGT, Sud, SNU, CFDT, CFTC, FO UNSA de l'inspection. Impossible de répondre aux 42 000 signataires, ni individuellement aux 4 000 messages de soutien militant et de solidarité financière inouïe venue de toute la France, de salariés, de syndiqués de partout, de toutes les branches, de tous les syndicats. Impossible hélas, de faire un mot à chacun, mais le cœur y est, ce fut une émotion de découvrir tant de chaleur, tant d& rsquo;appuis, tant d’amitiés. Merci, merci, merci, cette victoire est due à cette mobilisation fraternelle.



Gérard Filoche


 
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PAS DE TRÊVE POUR UNE CGT À L’OFFENSIVE


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Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...