8 septembre 2012

Hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris : Vers une fermeture des urgences ?


 


Environ 250 personnes, personnels, usagers, élus du Front de gauche et syndicalistes se sont réunis jeudi devant l’hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris, pour protester contre la fermeture des urgences.



Situé au centre de Paris dans un quartier très touristique, l’Hôtel-Dieu est le plus ancien hôpital de la capitale, et rayonne sur neuf arrondissements, soit 370.000 parisiens. Il accueille 120.000 patients aux urgences chaque année, reçoit de nombreux touristes et dispose d’un service spécifique aux urgences médicales judiciaires.



"Nous avons découvert mi-juillet que la direction émettait le souhait de fermer les urgences et à terme l’Hôtel-Dieu pour y installer les bureaux de la direction générale et vendre les bâtiments de l’avenue Victoria, [siège actuel de l’AP-HP]", a indiqué Yann Flécher, responsable de l’Usap-CGT. "La fermeture de l’Hôtel-Dieu signifierait la suppression de 1.400 postes [...] Sa situation est symbolique de la destruction de l’AP-HP, plus grand CHU d’Europe, qui dérange par sa grandeur et par son poids".



De son côté, la direction a fait savoir qu’aucune décision n’était prise pour l’instant, affirmant qu’une "réflexion était en cours avec les représentants élus de la communauté médicale du groupe hospitalier Cochin-Hôtel-Dieu et la commission médicale d’établissement".








6 septembre 2012

Le gouvernement osera-t-il imposer une baisse des loyers ?


 

INFO : Collectif logement C.G.T.


Depuis le 1er août, un décret encadre la hausse des loyers à la relocation dans 38 agglomérations françaises. Cette mesure est destinée à limiter les hausses de loyer abusives, mais elle ne concerne ni les meublés ni les logements neufs. Si elle mécontente les professionnels de l’immobilier, elle est jugée insuffisante par les associations défendant le droit au logement. Le décret signé par Cécile Duflot constitue-t-il un premier pas vers une véritable régulation du marché de l’immobilier, et une baisse des loyers, première dépense des familles locataires ?


Lire la suite en cliquant ci-dessous





5 septembre 2012

Syndicat-Gouvernement,




Dépêche AFP du 29 août 2012 Entretien Bernard Thibault et l'AFP



Bernard Thibault annonce des manifestations et demande au gouvernement de choisir entre Medef et salariés


Le numéro un de la CGT, Bernard Thibault, s'est dit "alarmé" mercredi par la situation de la France en cette rentrée, a annoncé une mobilisation en octobre pour la défense de l'industrie et demandé au gouvernement de "trancher" entre les demandes du MEDEF et celles des salariés.


"Il y a une forme d'alarme de notre point de vue sur la situation économique et sociale", a affirmé M. Thibault dans un entretien à l'AFP au lendemain d'une réunion des Fédérations et des Unions départementales.



Lire la suite en cliquant ci-dessous




_______________



Bernard Thibault invité sur RTL

le lundi 3 septembre 2012

"Le discours social n’a pas changé depuis les élections"


Bernard Thibault invité de Jean-Michel Aphatie sur RTL

Cliquez ci-dessous pour voir la vidéo



____________



Mobilisation le 9 octobre


Défense de l’industrie et de l’emploi

Cliquez ci-dessous pour voir la vidéo

 
 

 
 
 
 
 
 
 




INFO : AFP



Salariés des Très Petites Entreprises , élisez votre syndicat !



Une grande première en France. les salariés des TPE auront l’occasion, entre le 28 novembre et le 12 décembre, de voter pour choisir leur syndicat.



Plus de 4,5 millions de salariés des très petites entreprises reçoivent cette semaine un courrier du ministère du Travail les appelant à participer entre le 28 novembre et le 12 décembre à une élection pour désigner le syndicat de leur choix, une première en France.



"Pour la première fois, votez pour un syndicat qui peut vous représenter", les exhorte le ministère dans sa documentation. Une communication sur ce sujet est attendue mercredi en Conseil des ministres.



Le scrutin est inédit, les salariés des TPE de moins de 11 salariés n'ayant aucun représentant élu. Le délégué du personnel est prévu dans les entreprises de plus de 11 salariés et le comité d'entreprise dans celles de plus de 50.



La loi de 2010, qui a institué ce nouveau scrutin, ne crée pas non plus de nouvelle instance élue.



Les bouchers, boulangers, pharmaciens, avocats, esthéticiennes, caissières de supérettes, travailleurs du bâtiment et autres employés à domicile, sont invités à voter, par voie électronique ou par correspondance, pour un syndicat (et non pour des représentants).



Les organisations syndicales déposeront leur candidature - leur sigle et leur profession de foi - entre les 10 et 21 septembre.



L'enjeu majeur de ce scrutin est de contribuer à mesurer l'audience des syndicats. Ses résultats -publiés le 21 décembre- seront agrégés à ceux des élections professionnelles dans les plus grandes entreprises pour déterminer en 2013 la représentativité des syndicats. Ceux-ci doivent recueillir 8% des suffrages exprimés au niveau national - et 10% dans l'entreprise - pour être considérés représentatifs.



Une forte abstention redoutée



Le grand défi de ce scrutin est la participation: le fait que les élections ne portent pas sur la désignation de représentants- ce qu'avaient souhaité les syndicats, mais combattu le patronat - "risque d'avoir un impact sur un fort taux d'abstention", souligne auprès de l'AFP Marie-Andrée Seguin, secrétaire nationale de la CFDT.



"C'est là où le bât blesse, nous aurions préféré un vote sur personne et non sur sigle", dit-elle.



"Il faut que le ministère du Travail fasse un maximum de communication pour expliquer à quoi servent ces élections", affirme à l'AFP Pascale Coton, numéro deux de la CFTC qui ne table pas non plus sur une forte participation. "Si on a 10% de votants ce sera déjà bien".



La CGT espère une participation au moins équivalente à celle des élections prud'homales (25% en 2008), souligne Michèle Chay, numéro un de la Fédération CGT du commerce, qui table sur la campagne que mène le syndicat pour éveiller l'intérêt.



En quête de voix pour être reconnus représentatifs et désireux de s'implanter dans ces secteurs, les syndicats ont tous mené campagne ces derniers mois auprès des salariés des TPE et se disent satisfaits de l'accueil reçu. Ils les ont informés de leurs droits - congés payés, formation, santé, retraites - et leur ont rappelé que ce sont les syndicats qui négocient les conventions collectives qui leur sont aussi appliquées.



Un bus "Info-droits" de la CGT a sillonné le pays - l'initiative sera reprise à la fin de ce mois - FO a lancé une campagne vidéo, la CFTC avait investi dans une campagne lors du Tour de France cycliste et multiplie le "porte-à-porte", la CFE-CGC a mis sur son site des clips pour convaincre couturiers et garagistes d'adhérer au syndicat.



La CFDT a mené une enquête auprès des salariés des TPE dont il ressort que "la revalorisation des salaires", "les conditions de travail" et la demande "d’œuvres sociales mutualisées" (chèques déjeuner, chèques vacances) sont leurs principales préoccupations, indique Mme Seguin.

2 septembre 2012

Chiffres du chômage





Communiqué de la CGT et du Comité National CGT des privés d’emploi

 

Pour d’autres politiques de l’emploi et de

nouveaux droits pour combattre le chômage


La nouvelle hausse record du chômage de 1,4 % en juillet porte le nombre de salariés privés d’emploi à 2 987 200 pour la seule catégorie A. Si l’on y ajoute les catégories B et C (travail partiel dans le mois), ce sont 4 733 000 personnes qui sont à la recherche d’emploi.


Avec ceux qui perçoivent le RSA, ceux qui sont en formation, etc… qui ne sont pas comptabilisés, la barre des 5 millions de chômeurs est franchie.


Les jeunes de moins de 25 ans et les plus de 50 ans sont les premières victimes.


La fin des CDD et des missions intérim sont les principales causes de cette hausse du chômage.


Au cours de la conférence sociale, la CGT a réaffirmé l’urgence de prendre de nouvelles dispositions pour protéger les salariés au travers d’une véritable politique de création d’emplois, tant dans le public que dans le privé, pour contrer ce qui ressemble de plus en plus à une offensive patronale organisée de dégradation de l’emploi dans tout le pays.


L’explosion du nombre de ruptures conventionnelles exige un encadrement par un nouveau dispositif plus favorable aux salariés. Les droits des représentants du personnel dans les entreprises doivent être renforcés pour qu’ils aient, entre autres, un droit d’intervention pour s’opposer aux suppressions d’effectifs.


dégradation de l’emploi depuis plusieurs années, la hausse de la précarité, entraine une hausse de la pauvreté parmi la population et les salariés.


En cette période de crise, les propositions de la CGT pour une réindustrialisation, le maintien et le développement des services publics et la mise en place d’un nouveau statut du travail salarié sont des solutions pour une nouvelle politique de l’emploi au service de tous.


Employeurs et gouvernement ne peuvent continuer à se voiler la face, et proposer des solutions qui n’ont pour effets que d’aggraver la situation comme c’est le cas aujourd’hui en Espagne.


Il y aura toujours autant de chômage, de précarité et de pauvreté tant qu’il n’y aura pas une politique de l’emploi ambitieuse, des salaires permettant à chacun de vivre décemment, et la possibilité pour tous de partir avec une retraite pleine et entière dès 60 ans.

_____________



Nouvelle hausse du taux de chômage au premier trimestre 2012


Cliquez ci-dessous pour voir les graphiques
http://www.insee.fr/fr/indicateurs/ind14/20120607/IRchomage-T112.pdf

___________



Laurence Parisot du MEDEF redoute une hausse de 20% du chômage


Lors de la conférence sociale de juillet, l'image de Laurence Parisot fomentant la révolte dans les travées du Conseil économique et social avait fait le tour des télévisions. En cause, le projet gouvernemental de négociation sur le marché du travail ...


Cliquez ci-dessous pour lire la suite
http://france-inflation.com/chomage_dares.php










31 août 2012

Le pouvoir d'achat en baisse


 


Les prix des fruits et légumes en forte hausse


Les étiquettes des primeurs ont valsé cet été. Après une légère baisse l'an dernier, les prix des fruits ont grimpé de 3,1%, à 3,33 euros le kilo en moyenne, et ceux des légumes de 5%, à 1,89 euro le kilo, selon les estimations de l'association Familles rurales.


Pour faire ces calculs, l'institution a sélectionné un panel de 16 produits (pommes, melons, abricots, cerises, fraises, pêches, nectarines, poires, aubergines, carottes, courgettes, haricots verts, poivrons, pommes de terre, tomates, salade). Elle a ensuite effectué des relevés dans 37 départements en juin et en juillet, en grande surface, sur les marchés et chez le producteur.


Les deux tiers des fruits et légumes étudiés voient leurs tarifs gonfler. La nectarine affiche la plus forte hausse (+20%), à 3,18 euros le kilo, devant la salade (+18%, à 0,92 euro la pièce) et la pêche (+18%, à 2,97 euros le kilo). Seuls 5 sont en baisse, dont la fraise (-13%, à 5,87 euros) et l'abricot (-12%, 2,98 euros).


Chaque Français doit donc dépenser 1,046 euro par jour s'il veut manger 400 grammes de fruits et légumes, comme le suggère l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cela représente un budget mensuel de 63,8 euros pour un couple sans enfant, et de 127,6 euros pour un autre possédant deux enfants de plus 10 ans.


De telles sommes peuvent freiner les ménages modestes. Un constat d'ailleurs dressé par une étude menée en 2010 par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) : moins de 12% des personnes interrogées affirmaient avoir mangé 5 fruits et légumes la veille du sondage, et 43% des récalcitrants évoquaient le prix comme le principal obstacle.


Ceux qui veulent payer moins cher pourront toujours se tourner vers les magasins hard discount. Les prix des fruits et légumes y sont, en moyenne, inférieurs de 21,8% à ceux d'un hyper classique et même de 25,9% par rapport aux produits du marché.


Les prix moyens des fruits et légumes depuis 2007 :
 Cliquez sur l'image pour l'agrandir
 
 
 

Logement social : le gouvernement veut faire vite


 

INFO : Collectif logement C.G.T.


Le projet de loi sur les logements sociaux sera présenté le 5 septembre en conseil des ministres. Il sera le premier texte du nouveau gouvernement présenté au Sénat le 10 septembre pour une première lecture, en même temps que celui des contrats d’avenir.

Objectif : la construction de 150 000 logements sociaux par an.


Lire la suite en cliquant ci-dessous
http://www.lemoniteur.fr/145-logement/article/actualite/18925161-logement-social-le-gouvernement-veut-faire-vite?tool=print

_____________________

Cécile Duflot supprime le prélèvement sur les bailleurs sociaux

Michel Ceyrac, président de la Fédération des Entreprises sociales pour l’habitat (ESH), a été réélu lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le 31 mai à Paris. Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des Territoires et du Logement, en a clôturé les travaux. Elle a annoncé la fin du prélèvement de 245 millions d’euros sur la trésorerie des HLM.

Lire la suite en cliquant ci-dessous
http://www.lemoniteur.fr/145-logement/article/actualite/17731262-cecile-duflot-supprime-le-prelevement-sur-les-bailleurs-sociaux




________________________________________________________________________________





Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...