8 septembre 2012

La CGT revendique la mise en place d’un Pôle financier public





INFO : Collectif logement C.G.T.



Développer durablement



Pour développer durablement l’emploi, l’investissement productif, les filières industrielles et les services publics la CGT revendique la mise en place rapide d’un Pôle financier public



Dans son discours à Châlons en Champagne, le Président de la République a annoncé la création imminente d’une Banque publique d’investissement.



Destinée à soutenir le financement des petites et moyennes entreprises et des entreprises de taille intermédiaire, la Banque publique d’investissement devait être initialement mise en place en 2013. L’accélération du calendrier confirme la gravité de la situation, surtout dans l’industrie avec une multiplication des fermetures de sites et des suppressions d’emplois.



L’objectif poursuivi est important. Mais l’esquisse institutionnelle du projet, de même que sa logique d’intervention suscitent des interrogations.



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Traité européen : Pour une Europe vraiment sociale !



Déclaration de Commission exécutive confédérale C.G.T


Alors que s’engage enfin un débat en France sur le nouveau traité européen dit Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG), la CGT veut réaffirmer avec force sa solidarité avec tous les peuples européens confrontés aux politiques de régression sociale et son opposition résolue à toute ratification sous quelque forme que ce soit de ce traité.



Notre opposition à ce texte est dans la droite ligne de l’analyse faite par l’ensemble des organisations syndicales membres de la Confédération Européenne des Syndicats (CES). Cette dernière a marqué ses critiques sur le contenu de ce texte et son opposition à son adoption dans une résolution unanime de ses membres le 25 janvier 2012. Si « le Pacte pour la croissance » décidé lors du Sommet des Chefs d’États des 28 et 29 juin 2012 permet de donner un peu d’oxygène, pour un temps, aux pays les plus en difficulté, il ne réoriente pas le traité lui-même.



Ce traité sanctuariserait les politiques d’austérité comme seul moyen d’atteindre l’objectif d’assainissement des finances publiques. Or, ces politiques déjà à l’œuvre dans nombre de pays de la zone euro (Grèce, Espagne, Portugal, Italie …) ne font qu’aggraver la régression sociale qui entretient durablement la récession économique. Aucun pays n’est désormais épargné, ni la France, ni même l’Allemagne qui touche les limites d’une politique ancrée sur l’austérité salariale et l’accroissement des inégalités.



C’est l’Europe entière qui entre en récession dont les premiers effets sont une augmentation fulgurante du chômage, en particulier celui des jeunes.



Alors que les dérives des pratiques des banques, plus tournées vers la spéculation que vers le financement productif ont provoqué la crise actuelle, aucune régulation financière n’est envisagée.



Les logiques de réduction à marche forcée des déficits et les mécanismes punitifs de ce traité enfonceraient l’Union européenne dans un marasme prolongé. Une fois de plus, ce serait les seuls salariés qui devraient faire les frais d’une crise dont ils ne sont en rien les responsables.



Ce traité aurait des conséquences directes dans le domaine social qui est pourtant hors du champ de compétence des instances européennes. Tout accroissement des dépenses pour répondre aux besoins sociaux serait difficile sinon interdit. Ainsi, avec ce traité, le nouveau gouvernement français n’aurait pas pu faire adopter la mesure sur le départ à la retraite à 60 ans des salariés ayant effectué des carrières longues. Vu la situation financière de la France, les instances européennes auraient jugé contraire au traité cette mesure compte tenu du niveau du déficit public.



La bataille revendicative et la négociation sociale seraient encore plus difficiles. En cas d’adoption de ce traité, les instances européennes pourraient mettre en cause les résultats de la négociation sociale. C’est la douloureuse expérience déjà vécue par les salariés grecs, espagnols, italiens.



Les peuples européens n’ont pas besoin de plus de « discipline ». Ils aspirent au contraire à plus de solidarité avec l’ensemble du mouvement syndical européen, la CGT prône la rupture avec les politiques élaborées et mises en œuvre par les gouvernements européens, qu’ils soient ou non dans la zone euro. D’une part, contre les exigences de la finance, il faut s’engager vers des politiques qui donnent la priorité au développement humain et soutiennent le pouvoir d’achat et la création d’emplois, pour redonner du souffle au développement économique.



D’autre part, il faut définitivement rompre avec les politiques de mise en concurrence entre les différents États où la pratique du dumping social et fiscal affaiblit l’ensemble des salariés et des économies. Il est indispensable d’adopter des politiques convergentes et solidaires dans les domaines économiques, fiscaux, sociaux, industriels, de recherches et développement, environnementaux. L’Europe est un continent où les richesses sont nombreuses. Elles sont le fruit du travail des femmes et des hommes. Il est urgent d’imposer une autre répartition de ces richesses au profit des privés d’emploi, des salariés, des retraités.



Opposée à la ratification par la France de ce traité européen quelle que soit la procédure utilisée, la CGT exprime sa solidarité avec tous les salariés européens qui du Portugal à la Grèce en passant par la Belgique et l’Espagne, sont en lutte contre les politiques d’austérité et de régression sociale que l’on veut leur imposer sous le diktat de la Commission Européenne et des marchés financiers.



C’est pourquoi la CGT demande une renégociation des traités européens qui devra notamment consacrer l’adoption d’une clause de progrès social. La CGT revendique avec la CES les propositions adoptées le 5 juin 2012 sous l’intitulé d’un « nouveau contrat social pour l’Europe ».



Nous appelons les salariés, privés d’emploi et retraités à exprimer cette solidarité et le rejet du traité, notamment au travers de la pétition que les militants de la CGT leur proposeront dans la période. Celle-ci sera adressée aux parlementaires et au gouvernement afin d’obtenir une non-ratification du traité pour engager l’Europe vers le progrès économique, social et environnemental.



Montreuil, le 6 septembre 2012








Hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris : Vers une fermeture des urgences ?


 


Environ 250 personnes, personnels, usagers, élus du Front de gauche et syndicalistes se sont réunis jeudi devant l’hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris, pour protester contre la fermeture des urgences.



Situé au centre de Paris dans un quartier très touristique, l’Hôtel-Dieu est le plus ancien hôpital de la capitale, et rayonne sur neuf arrondissements, soit 370.000 parisiens. Il accueille 120.000 patients aux urgences chaque année, reçoit de nombreux touristes et dispose d’un service spécifique aux urgences médicales judiciaires.



"Nous avons découvert mi-juillet que la direction émettait le souhait de fermer les urgences et à terme l’Hôtel-Dieu pour y installer les bureaux de la direction générale et vendre les bâtiments de l’avenue Victoria, [siège actuel de l’AP-HP]", a indiqué Yann Flécher, responsable de l’Usap-CGT. "La fermeture de l’Hôtel-Dieu signifierait la suppression de 1.400 postes [...] Sa situation est symbolique de la destruction de l’AP-HP, plus grand CHU d’Europe, qui dérange par sa grandeur et par son poids".



De son côté, la direction a fait savoir qu’aucune décision n’était prise pour l’instant, affirmant qu’une "réflexion était en cours avec les représentants élus de la communauté médicale du groupe hospitalier Cochin-Hôtel-Dieu et la commission médicale d’établissement".








6 septembre 2012

Le gouvernement osera-t-il imposer une baisse des loyers ?


 

INFO : Collectif logement C.G.T.


Depuis le 1er août, un décret encadre la hausse des loyers à la relocation dans 38 agglomérations françaises. Cette mesure est destinée à limiter les hausses de loyer abusives, mais elle ne concerne ni les meublés ni les logements neufs. Si elle mécontente les professionnels de l’immobilier, elle est jugée insuffisante par les associations défendant le droit au logement. Le décret signé par Cécile Duflot constitue-t-il un premier pas vers une véritable régulation du marché de l’immobilier, et une baisse des loyers, première dépense des familles locataires ?


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5 septembre 2012

Syndicat-Gouvernement,




Dépêche AFP du 29 août 2012 Entretien Bernard Thibault et l'AFP



Bernard Thibault annonce des manifestations et demande au gouvernement de choisir entre Medef et salariés


Le numéro un de la CGT, Bernard Thibault, s'est dit "alarmé" mercredi par la situation de la France en cette rentrée, a annoncé une mobilisation en octobre pour la défense de l'industrie et demandé au gouvernement de "trancher" entre les demandes du MEDEF et celles des salariés.


"Il y a une forme d'alarme de notre point de vue sur la situation économique et sociale", a affirmé M. Thibault dans un entretien à l'AFP au lendemain d'une réunion des Fédérations et des Unions départementales.



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Bernard Thibault invité sur RTL

le lundi 3 septembre 2012

"Le discours social n’a pas changé depuis les élections"


Bernard Thibault invité de Jean-Michel Aphatie sur RTL

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Mobilisation le 9 octobre


Défense de l’industrie et de l’emploi

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INFO : AFP



Salariés des Très Petites Entreprises , élisez votre syndicat !



Une grande première en France. les salariés des TPE auront l’occasion, entre le 28 novembre et le 12 décembre, de voter pour choisir leur syndicat.



Plus de 4,5 millions de salariés des très petites entreprises reçoivent cette semaine un courrier du ministère du Travail les appelant à participer entre le 28 novembre et le 12 décembre à une élection pour désigner le syndicat de leur choix, une première en France.



"Pour la première fois, votez pour un syndicat qui peut vous représenter", les exhorte le ministère dans sa documentation. Une communication sur ce sujet est attendue mercredi en Conseil des ministres.



Le scrutin est inédit, les salariés des TPE de moins de 11 salariés n'ayant aucun représentant élu. Le délégué du personnel est prévu dans les entreprises de plus de 11 salariés et le comité d'entreprise dans celles de plus de 50.



La loi de 2010, qui a institué ce nouveau scrutin, ne crée pas non plus de nouvelle instance élue.



Les bouchers, boulangers, pharmaciens, avocats, esthéticiennes, caissières de supérettes, travailleurs du bâtiment et autres employés à domicile, sont invités à voter, par voie électronique ou par correspondance, pour un syndicat (et non pour des représentants).



Les organisations syndicales déposeront leur candidature - leur sigle et leur profession de foi - entre les 10 et 21 septembre.



L'enjeu majeur de ce scrutin est de contribuer à mesurer l'audience des syndicats. Ses résultats -publiés le 21 décembre- seront agrégés à ceux des élections professionnelles dans les plus grandes entreprises pour déterminer en 2013 la représentativité des syndicats. Ceux-ci doivent recueillir 8% des suffrages exprimés au niveau national - et 10% dans l'entreprise - pour être considérés représentatifs.



Une forte abstention redoutée



Le grand défi de ce scrutin est la participation: le fait que les élections ne portent pas sur la désignation de représentants- ce qu'avaient souhaité les syndicats, mais combattu le patronat - "risque d'avoir un impact sur un fort taux d'abstention", souligne auprès de l'AFP Marie-Andrée Seguin, secrétaire nationale de la CFDT.



"C'est là où le bât blesse, nous aurions préféré un vote sur personne et non sur sigle", dit-elle.



"Il faut que le ministère du Travail fasse un maximum de communication pour expliquer à quoi servent ces élections", affirme à l'AFP Pascale Coton, numéro deux de la CFTC qui ne table pas non plus sur une forte participation. "Si on a 10% de votants ce sera déjà bien".



La CGT espère une participation au moins équivalente à celle des élections prud'homales (25% en 2008), souligne Michèle Chay, numéro un de la Fédération CGT du commerce, qui table sur la campagne que mène le syndicat pour éveiller l'intérêt.



En quête de voix pour être reconnus représentatifs et désireux de s'implanter dans ces secteurs, les syndicats ont tous mené campagne ces derniers mois auprès des salariés des TPE et se disent satisfaits de l'accueil reçu. Ils les ont informés de leurs droits - congés payés, formation, santé, retraites - et leur ont rappelé que ce sont les syndicats qui négocient les conventions collectives qui leur sont aussi appliquées.



Un bus "Info-droits" de la CGT a sillonné le pays - l'initiative sera reprise à la fin de ce mois - FO a lancé une campagne vidéo, la CFTC avait investi dans une campagne lors du Tour de France cycliste et multiplie le "porte-à-porte", la CFE-CGC a mis sur son site des clips pour convaincre couturiers et garagistes d'adhérer au syndicat.



La CFDT a mené une enquête auprès des salariés des TPE dont il ressort que "la revalorisation des salaires", "les conditions de travail" et la demande "d’œuvres sociales mutualisées" (chèques déjeuner, chèques vacances) sont leurs principales préoccupations, indique Mme Seguin.

2 septembre 2012

Chiffres du chômage





Communiqué de la CGT et du Comité National CGT des privés d’emploi

 

Pour d’autres politiques de l’emploi et de

nouveaux droits pour combattre le chômage


La nouvelle hausse record du chômage de 1,4 % en juillet porte le nombre de salariés privés d’emploi à 2 987 200 pour la seule catégorie A. Si l’on y ajoute les catégories B et C (travail partiel dans le mois), ce sont 4 733 000 personnes qui sont à la recherche d’emploi.


Avec ceux qui perçoivent le RSA, ceux qui sont en formation, etc… qui ne sont pas comptabilisés, la barre des 5 millions de chômeurs est franchie.


Les jeunes de moins de 25 ans et les plus de 50 ans sont les premières victimes.


La fin des CDD et des missions intérim sont les principales causes de cette hausse du chômage.


Au cours de la conférence sociale, la CGT a réaffirmé l’urgence de prendre de nouvelles dispositions pour protéger les salariés au travers d’une véritable politique de création d’emplois, tant dans le public que dans le privé, pour contrer ce qui ressemble de plus en plus à une offensive patronale organisée de dégradation de l’emploi dans tout le pays.


L’explosion du nombre de ruptures conventionnelles exige un encadrement par un nouveau dispositif plus favorable aux salariés. Les droits des représentants du personnel dans les entreprises doivent être renforcés pour qu’ils aient, entre autres, un droit d’intervention pour s’opposer aux suppressions d’effectifs.


dégradation de l’emploi depuis plusieurs années, la hausse de la précarité, entraine une hausse de la pauvreté parmi la population et les salariés.


En cette période de crise, les propositions de la CGT pour une réindustrialisation, le maintien et le développement des services publics et la mise en place d’un nouveau statut du travail salarié sont des solutions pour une nouvelle politique de l’emploi au service de tous.


Employeurs et gouvernement ne peuvent continuer à se voiler la face, et proposer des solutions qui n’ont pour effets que d’aggraver la situation comme c’est le cas aujourd’hui en Espagne.


Il y aura toujours autant de chômage, de précarité et de pauvreté tant qu’il n’y aura pas une politique de l’emploi ambitieuse, des salaires permettant à chacun de vivre décemment, et la possibilité pour tous de partir avec une retraite pleine et entière dès 60 ans.

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Nouvelle hausse du taux de chômage au premier trimestre 2012


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http://www.insee.fr/fr/indicateurs/ind14/20120607/IRchomage-T112.pdf

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Laurence Parisot du MEDEF redoute une hausse de 20% du chômage


Lors de la conférence sociale de juillet, l'image de Laurence Parisot fomentant la révolte dans les travées du Conseil économique et social avait fait le tour des télévisions. En cause, le projet gouvernemental de négociation sur le marché du travail ...


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http://france-inflation.com/chomage_dares.php










Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...