7 janvier 2015

DE NOUVEAUX CADEAUX POUR LE PATRONAT


L'année 2015 commence en fanfare pour le MEDEF car toutes les mesures prises par le gouvernement destinées à « baisser le coût du travail » et contenues dans le Pacte de Responsabilité entrent en vigueur : réduction des cotisations patronales aux Allocations familiales de 5,25 à 3,45 % pour tous les salaires inférieurs à 1,6 SMIC. Maintien des abattements de cotisations sociales patronales découlant de l'application de la loi Fillon, mais à présent mêmes avantages pour les entreprises de plus de 20 salariés que pour celles de moins de 20.

Jusqu'ici, la réduction Fillon s'imputait sur les cotisations patronales suivantes : maladie, maternité, invalidité, décès, vieillesse, d'allocations familiales. Désormais, il conviendra d'ajouter à cette liste : la contribution solidarité autonomie et la cotisation Fnal (Fonds national d'aide au logement).

Avec cette extension, le dispositif « « zéro charge patronale » au niveau du Smic deviendra une réalité. Du moins pour les cotisations patronales relevant de la Sécurité sociale. Seules resteront à la charge des employeurs les cotisations pour les retraites complémentaires, l'assurance chômage, etc.

A cela s'ajoute le dispositif du CICE qui permet au patronat de récupérer auprès de l’État 6 % de la masse des salaires inférieurs à 2,6 SMIC, la suppression de la taxe de 75 % sur les très hauts salaires, etc.

Le Père Noël Hollande
 est aux petits soins avec le patronat qui, gavé, en redemande encore !

JAMAIS SATISFAIT

Gattaz, le président du MEDEF, demande en plus de ces cadeaux de l’État encore plus de souplesse dans les contrats de travail avec la mise en place du Contrat Unique de Travail, la remise en cause des seuils sociaux pour réduire encore plus la représentation syndicale des travailleurs dans les entreprises, la liberté de faire travailler les salariés le dimanche et bien sûr s'oppose à la volonté du gouvernement d'instaurer un compte pénibilité, bien que peu contraignant, pour les salariés exerçant des métiers pénibles au prétexte que ce serait trop complexe à mettre en place !

NON A LA LOI MACRON, LOI FAITE POUR LES PATRONS !

Les dirigeants du MEDEF ont été entendus par le ministre de l’Économie, Macron, qui a présenté le 10 décembre dernier un projet de loi allant dans le sens de leurs exigences : travail du dimanche possible 12 fois dans l'année, travail le soir jusqu'à minuit dans le commerce, assouplissement envisagé des règles de licenciement collectif.

Toutes ces mesures étant destinées à rendre « plus compétitives » les entreprises françaises et donc à enrichir encore un peu plus les patrons et les actionnaires. Elles se traduiront à coup sûr par une exploitation plus féroce des travailleurs : des heures de travail plus tardives, des horaires, des temps de repos décalés, l'obligation de s'adapter aux besoins de l'entreprise en faisant une croix sur sa vie personnelle et sa santé.

Ce projet de loi, s’il était voté à l'Assemblée nationale (il doit y être discuté à partir du 26 janvier) se traduirait par une grave dégradation des conditions de travail des salariés dans les entreprises. La CGT s'y oppose farouchement et demande son retrait.

DE NOUVELLES ATTAQUES CONTRE LE NIVEAU DE VIE DES TRAVAILLEURS

Pour les travailleurs, par contre, pas de cadeaux. Le Gouvernement leur a annoncé une pluie d'augmentations de prix. Plus 10 centimes sur le prix du timbre postal qui passe à 0,76 €, augmentation de 1,6 % des tarifs EDF, dont 18 % d'augmentation pour la Contribution Service Public de l’Électricité (qui sert à indemniser les producteurs privés d'énergies éoliennes, photovoltaïques et autres),et au niveau national augmentation des tarifs SNCF de 2,6 %, du Pass Navigo (transports région parisienne) de 4,3 %, de la presse de 5 à 11 %, du gaz de 1,5 %, des assurances habitation de 2 à 5 %.

Toutes ces augmentations sont à comparer avec l'augmentation dérisoire du SMIC de 0,8 % au 1er janvier soit en net 8 € d'augmentation mensuelle.

Ces reculades du gouvernement devant les exigences patronales n'apportent aucune amélioration pour les travailleurs dont les conditions de travail se dégradent (plus grande précarité des emplois, harcèlement sur le lieu de travail) et dont le pouvoir d'achat ne cesse de diminuer. Elles ne profitent qu'au grand patronat qui ne cesse de s'enrichir.

Si la CGT a un souhait à émettre pour 2015, c'est que la classe ouvrière retrouve le chemin de la lutte pour imposer au patronat et au gouvernement qu'ils satisfassent ses revendications fondamentales : un travail pour tous, un salaire qui permette de vivre.


Les moyens financiers existent : il faut aller les chercher dans les poches des capitalistes et de l’État


5 janvier 2015

Hommage : René Vautier


Le célèbre cinéaste anti colonialiste français René Vautier est décédé le dimanche 4 janvier 2015, à l'âge de 87 ans, dans un hôpital de Saint-Malot (Bretagne), un homme de grande valeur. René était un homme de conviction et d’engagement, un artiste généreux.


3 janvier 2015

Écomouv' et écotaxe : un fiasco qui coûtera plus de deux milliards d'euros


Votée dans un relatif consensus, cette loi a ensuite subi de plein fouet le lobbying des transporteurs routiers et de quelques élus locaux, qui n'ont eu de cesse d'en réclamer le report ou l'aménagement.


L’État paie au prix fort son revirement sur l’écotaxe

l’écotaxe, rejeté par la ministre de l’environnement au nom de son refus de toute « écologie punitive », se transforme en une addition de 800 millions d’euros à payer par le contribuable.


Tous les articles sur l'écotaxe

Dans un communiqué, la CGT évoque un "enterrement de première classe pour la mesure phare du Grenelle de l'environnement". sur l'écotaxe




29 décembre 2014

L'UNION LOCALE DES SYNDICATS C.G.T. DE COULOMMIERS ET SA REGION




























































































POUR PLUS DE JUSTICE SOCIALE



MESSAGE DE L'UNION DÉPARTEMENTALE
C.G.T. 
DE SEINE ET MARNE

2015 NOUS APPARTIENT
L’année 2014 aura été marquée par le renforcement des politiques d’austérité en Europe et en France, avec partout le même constat, la montée de la précarité et de la pauvreté, la baisse du pouvoir d’achat, la destruction des protections collectives des travailleurs et des attaques contre le syndicalisme et la liberté de s’organiser.
Au niveau mondial, la mise en compétition des peuples et des états, pour nourrir les intérêts des actionnaires des multinationales, engendre la multiplication des conflits armés et la montée des extrémismes.
La France est tout aussi exposée à ces maux qui menacent le vivre ensemble.
En effet le pacte de responsabilité, le projet de loi Macron ou la réforme territoriales sont des transcriptions des politiques d’austérité inefficaces, au regard de ce qu’elles ont produites en Grèce, en Espagne ou en Italie notamment.
2014 aura été aussi l’année de l’amplification des mobilisations en Europe pour un autre partage des richesses au bénéfice des populations.

Au Royaume Uni, en Belgique, En Grèce, en Espagne, En Italie, mais aussi en Allemagne, (championne de la croissance en Europe) l’action du syndicalisme, a permis d’élever les consciences, ce qui se traduit par l’émergence ou le renforcement de forces politiques de progrès. 
Mais l’intervention des salariés, a permis aussi, des avancées sociales considérables comme en Allemagne, avec la création d’un SMIC et la résorption de la précarité dans certains secteurs.
La France n’est pas en reste, les mobilisations professionnelles et interprofessionnelles, tout comme la mobilisation des retraités le 3 Juin, contribuent à faire la démonstration que d’autres choix sont possibles.

Pour 2015, la C.G.T. à la lourde de tache de travailler au rassemblement de du monde du travail, 
pour gagner la mobilisation de tous.



































SOMMAIRE

Page 1  Edito
Page 2  Orga—Vie Syndicale
Page 3  Conférence territoriale
Page 4  AG de rentrée de l’UD







Vie syndicale : Rencontres interrégionales CGT « Partageons nos succès »


La C.G.T. organise sept rencontres interrégionales, du 15 au 28 janvier 2015, à travers toute la France, sur le thème « Partageons nos succès ». Les militants C.G.T. vont avoir l’occasion de partager leurs expériences, leurs bonnes pratiques et leurs succès, mais aussi d’échanger et de débattre sur le fonctionnement de l’organisation.
                      En savoir plus, cliquez ICI



28 décembre 2014

Dette : une ardoise de plus de 30.000 euros par Français fin 2014.


Le ministre des Finances Pierre Moscovici a assuré mardi 17 septembre que l'endettement de la France allait "atteindre un maximum" avant de "décroître", insistant sur l'ardoise laissée par les précédentes majorités. Le taux d'endettement devrait effectivement atteindre le niveau record de 95,1% du PIB du pays fin 2014, soit environ 1.950 milliards d'euros



Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...