11 avril 2018

Communiqué URIF CGT



Depuis plusieurs mois des milliers de jeunes s’opposent à la loi
Vidal « Orientation et Réussite Etudiante ». Ils refusent de
participer à la sélection des bachelier.es et réclament des
moyens pour faire fonctionner des universités ouvertes et
permettre la réussite du plus grand nombre dans de bonnes
conditions d’étude et de travail. Ils ne sont pas écoutés.


Les motions contre la sélection, les assemblées générales dans
les universités se multiplient avec pour seule réponse du
gouvernement le mépris, les menaces et les violences.


Au fil des mois, les interventions policières se multiplient sur les
campus universitaires (Nantes, Bordeaux, Paris, Lille, Caen,
Dijon, Grenoble, Strasbourg) pour mettre fin à la contestation
interne qui s’y généralise.

Régionale Île-de-France CGT condamne avec la plus
grande fermeté les intimidations, les violences physiques que les
étudiant·es et les personnels mobilisé·es ont eu à subir sur
différents campus alors qu’ils défendent légitimement leurs idées,
leurs revendications, leur avenir.


Une nouvelle fois, ces violences se sont répétées, Lundi 9 avril, à
l‘université de Nanterre (92), les étudiant.es et les personnels
réunis en assemblée générale ont vu des CRS faire irruption
dans un amphithéâtre de leur université pour mettre fin à leurs
débats. 6 étudiant.es ont été arrêtés et placés en garde à vue.


L’Union Régionale Ile de France CGT dénonce les violences et
demande la libération des étudiant.es arrêtés. Elle affirme sa
solidarité avec les jeunes mobilisés et les personnels des
universités en grève. Elle exige que soient respectés les droits
des jeunes et des salarié.es à débattre et à se mobiliser sur leurs
lieux de travail et d’étude.


Montreuil, le 10 avril 2018

10 avril 2018

Médecine du travail :Rassemblement de soutien au docteur Karine Djemi


Le docteur Karine Djemil est poursuivie par le Conseil national de l’ordre des médecins pour avoir fait son travail dans les règles de l’art concernant le rôle, les missions de la médecine du travail et dans les règles du droit concernant les obligations des employeurs, celles de la santé, de la sécurité et de la dignité des travailleurs.

La FERC-CGT appelle à participer au rassemblement devant le Conseil national de l’ordre des médecins, 4 rue Léon-Jost, Paris XVIIe, le 11 avril à 9 h 15, pour soutenir le docteur Djemil.

Pour mémoire, elle a attesté d’atteintes à la santé par le travail, a remis à deux salariées une copie d’études de poste participant de leur dossier médical. Circonstance aggravante pour tout employeur, l’étude de poste attestait également de situations de harcèlement sexuel.
Cette chasse répétée contre des médecins du travail menée par l’ordre des médecins, en dédoublement des attaques engagées par le patronat, s’inscrit dans une profonde dégradation des organisations et conditions de travail, dans des violations répétées des droits humains fondamentaux en milieu professionnel. C’est de cela qu’il est question et de rien d’autre.
Le Conseil national de l’ordre des médecins ne peut perdurer dans ce rôle et encore moins faire fi des situations de harcèlement sexuel attestées par ce médecin du travail.

Soutenir le docteur Karine Djemil, c’est faire entendre la voix des travailleurs et des travailleuses, leurs exigences quant à l’exercice de leur travail au quotidien, avec une médecine du travail développée, consolidée dans son rôle de prévention, hors d’atteinte d’un patronat qui la rêve instrumentalisée, muselée, sélective.







LIBERTÉ SYNDICALE DANS LA FONCTION PUBLIQUE


Les codes de déontologie ne doivent pas être des leviers d’asservissement  Au sein de la Fonction publique, les atteintes aux libertés syndicales, les menaces de sanctions et la répression sont des pratiques de plus en plus courantes et prennent des formes variées. Aujourd’hui, tous les prétextes sont bons pour entraver l’action syndicale et la liberté d’expression.

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Réforme SNCF : en finir avec les données fausses sur les chemins de fer


La bataille du rail en France, c’est avant tout celle des chiffres qu’il s’agisse du coût du transport ferroviaire pour la collectivité, de la performance ou encore des prix des billets de train. Par Jean Finez, Université Grenoble Alpes et Dominique Andolfatto, Université de Bourgogne

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9 avril 2018

Comment la dette de la SNCF enrichit les marchés financiers, au détriment des cheminots et des usagers


Sous prétexte de sauver la SNCF, endettée de près de 50 milliards d’euros, le gouvernement Philippe prépare une profonde réforme du secteur ferroviaire, ouvrant la porte à sa privatisation de fait. Présentée comme la conséquence de performances insuffisantes de l’, cette dette résulte pourtant très largement de choix politiques et organisationnels antérieurs. Loin des fantasmes sur le statut des cheminots, Basta ! retrace l’histoire de cet endettement, qui constitue aussi une rente annuelle de plus d’un milliard d’euros pour les marchés financiers. Pour en venir à bout, d’autres solutions sont possibles.

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Pourquoi le gouvernement veut «se faire» les cheminots


Les libéraux et l’ensemble de la bourgeoisie en rêvaient, Macron et ses sbires vont le faire : s’attaquer à l’anomalie néolibérale que constituent la SNCF et ses cheminots, les priver de leur régime et de leur statut pour en faire une main d’œuvre moins coûteuse que vont pouvoir se répartir les entreprises privées qui se jetteront sur le juteux marché du rail lorsqu’il sera ouvert à la concurrence

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“Ça va péter !” : les syndicats du CHU de Limoges dénoncent un épuisement général


Un ras-le-bol général. C'est le sentiment qui ressort chez les salariés du CHU mobilisés ce jeudi 5 avril.En début d'après-midi, 200 personnes ont manifesté sur le parvis de l'hôpital.  Puis une délégation s'est rendue à la faculté de médecine où la direction du CHU présentait aux cadres son plan stratégique 2020, qui prévoit, selon les syndicats, la suppression de 158 postes et de 101 lits dans l'établissement. La réunion a été interrompue, et pendant une heure le directeur du CHU a écouté les doléances des salariés qui l'ont interpellé dans un climat tendu, ainsi que de certains patients présents.

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Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...