1 février 2015

Allemagne : 70.000 salariés de l'Industrie en grève


Ça se passe en Europe, les métallos Allemands chauds pour une hausse sensible des salaires, IG Metall veut 5% de hausse des salaires

Le syndicat IG Metall a lancé le jeudi 29 janvier 2015 des débrayages auxquels ont participé quelque 70.000 salariés dans 300 usines allemandes. Le mouvement a notamment touché les constructeurs automobiles Daimler et BMW ou le groupe aéronautique Airbus. Le syndicat, qui doit poursuivre ses arrêts de travail aujourd'hui, fait usage de la fin de la « trêve sociale ». Selon la loi allemande,
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Allemagne : 70.000 salariés de l'Industrie en grève


Ça se passe en Europe, les métallos Allemands chauds pour une hausse sensible des salaires, IG Metall veut 5% de hausse des salaires

Le syndicat IG Metall a lancé le jeudi 29 janvier 2015 des débrayages auxquels ont participé quelque 70.000 salariés dans 300 usines allemandes. Le mouvement a notamment touché les constructeurs automobiles Daimler et BMW ou le groupe aéronautique Airbus. Le syndicat, qui doit poursuivre ses arrêts de travail aujourd'hui, fait usage de la fin de la « trêve sociale ». Selon la loi allemande, les salariés ne peuvent pas faire grève tant que vaut l'accord de branche, ce qui était le cas jusqu'à mercredi soir à minuit.

Les débrayages, qui correspondent à des arrêts de travail de quelques heures, font partie d'un rituel bien huilé dans le cadre de négociations tarifaires qui ont débuté mi-janvier et concernent quelque 3,7 millions de salariés de la métallurgie. Si les représentants d'IG Metall parlent de discussions tendues, il est trop tôt pour parler de blocage dans un pays où le climat social est apaisé. Pour autant, les points de vue sont éloignés.

Formation Professionnelle

IG Metall réclame une augmentation de 5,5 % des salaires applicable sur la totalité de l'année, en arguant du fait que la vigueur de la croissance prévue à 1,5 % par le gouvernement justifie cette revalorisation. Le syndicat veut également négocier un nouveau système de formation continue.
La fédération patronale de la métallurgie Gesamtmetall ne veut pas en entendre parler. Elle a proposé lundi une hausse des salaires de 2,2 % à partir du 1er mars.

« La forte participation aux grèves montre ce que les salariés pensent de l'offre » des employeurs, a commenté hier Jörg Hofmann, vice-président d'IG Metall. « Ce qui nous a été proposé jusqu'ici est irresponsable. » « Nous sommes à la limite de ce que nous pouvons faire », avait prévenu lundi Rainer Dulger, le président de Gesamtmetall, dont les membres incluent aussi bien des grands groupes comme Volkswagen que des PME familiales.

Chacun pourra utiliser le contexte économique à son avantage. Pour IG Metall, la révision à la hausse de la croissance par le gouvernement, qui compte sur les hausses de salaires pour soutenir la demande intérieure, est un argument fort. De leur côté, les employeurs peuvent mettre en avant le recul des prix à la consommation en Allemagne de 0,3 % en janvier sur un an. Cette baisse, due en grande partie à la chute des cours du pétrole, est une première depuis 2009.

Les exigences salariales obtenues par les syndicats sont généralement inférieures à leurs exigences initiales. L'an dernier, IG Metall réclamait au départ 5,5 % de hausse des salaires sur douze mois, mais il a fini par si signer un accord prévoyant deux hausses successives étalées sur vingt mois, de 3,4 % et 2,2 % respectivement.
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