5 mars 2012

MANIFESTATION UNITAIRE DES RETRAITES DES SEINE ET MARNE

Le 20 mars à Melun

Pour defendre nos retraites contre l'austerite

rendez-vous à 10 heures

Place St Jean

La santé est un état de bien être physique, mental et social
Françoise Vagner (UCR) a fait des propositions à la CE de la CGT le 10/01/2012. Nous soulignons les axes de travail essentiels proposés à la «Commission Confédérale travail, santé, protection sociale, lutte contre l'exclusion». Nous ne pouvons rester absents dans la campagne «Reconquête de la Sécurité Socia- le» qui fait l'objet de nombreuses réflexions de la CE de la CGT.
Nous devons peser dans le débat public comme le font des organisations syndicales, des associations, des Partis et le gouvernement. Se rappeler les origines de la fondation de la Sécu est nécessaire, sur le plan des principes et en fonction de l'évolution historique. Il est indispensable de se référer aux principes du Conseil National de la Résistance repris par Ambroise Croizat:

Universalité et Solidarité
Actuellement 10% des plus riches de la population accaparent de façon croissante les richesses du pays conduisant à l'approfondissement des inégalités sociales. La crise actuelle des dépenses publiques est une crise des recettes et non des dépenses, tant pour le financement de la Sécurité Sociale que pour le budget de l'Etat, d'autant plus que de nouveaux besoins de l'aide à l'autonomie qui relève à la fois de la Sécurité Sociale et de l'impôt.

LA TVA PATRONALE
Dans son rapport à la Commission Executive de la CGT du 10 Janvier, Françoise Vagner expliquait très bien que la TVA sociale est un non sens. Elle est profondément antisociale. C'est un véritable transfert de cotisations patronales.C'est donc sur le fond, une baisse du salaire socialisé, donc une baisse des salaires, et c'est une part de plus de la rémunération du travail qui va au capital ! Ce n'est pas une TVA sociale, c'est une TVA patronale. Plusieurs points résument l'argumentation de la
CGT ) à propos de la TVA sociale.

* La TVA consiste en fait à réduire le paiement de la force de travail.
* Elle remet en cause le mode de financement de la protection sociale fondé essentiellement sur le
travail et le prélèvement sur les richesses créées.
*Elle ne permet pas de créer des emplois. Elle risque au contraire de peser sur l'emploi et d'accentuer les inégalités sociales.
* Elle fait l'impasse sur les vraies causes des délocalisations qu&_sont la course aux profits pour les actionnaires.

Les retraités sont concernés directement. C'est un nouveau prélèvement qui nous attend dans un environnement qui se dégrade. Article vu dans UCR Actualité n°234

Solutions proposées par la CGT
* Revoir l'assiette des cotisations sociales en l'élargissant à certains éléments de la valeur ajoutée par le travail dont les profits non réin- vestis après impôt des sociétés, les revenus financiers et du patrimoine, stock-options etc.
* Supprimer les exonérations patronales sur les salaires, heures supplémentaires, etc.
* Exiger la compensation des exonérations par le gouvernement (cumul des exonérations non
abondées : 38 milliards d'euros).
* Etablir une CSG progressive.
* Eviter à tout prix la fiscalisation des prélèvements qui conduirait à déposséder les assujettis
a leur droit à la Sécurité Sociale.

Les complémentaires sont mises en difficulté par le désengagement des remboursements de la sécurité Sociale.

La Sécurité Sociale n'est pas une entreprise marchande, elle n'a pas à dégager des profits elle subit un manque à gagner réel dont les causes principales sont l'augmentation galopante du chômage, les exonérations non compensées, la régression des salaires et pensions.

Invoquer le «déficit» c'est masquer les vraies questions: salaires, évolution des salaires, l'emploi et choix politiques en matière de répartition des richesses.

Le déficit s'explique par l'insuffisance des recettes dont : la faiblesse de l'emploi, stable, qualifié bien rémunéré. 5 millions de sans emploi pèsent lourdement dans les recettes de la sécurité sociale.

Prise de parole CGT de la Manifestation du 29 février 2012



Chers amis, chers camarades,

Aujourd'hui, vous n'êtes pas seuls dans la rue ! 160 rassemblements partout en France.
Ce sont les syndicats Européens, à l'appel de la Confédération Européenne des syndicats,qui appellent aujourd'hui l'ensemble des peuples à se mobiliser pour contester la tenue, dès demain 1er
mars, d’un nouveau sommet européen. Tous les chefs d’état y seront réunis pour décider de nouvelles mesures instaurant encore plus d'austérité. Les peuples les refusent de plus en plus nombreux étant certain qu'ils nous mèneraient droit dans le mur.

La Grèce en est l'exemple ! Plus le pouvoir d'achat baisse… plus la consommation diminue… et plus les effets de l'austérité sont néfastes pour la population !
La solution n'est pas dans l'austérité, mais au contraire dans la relance de la consommation. Pour cela, une seule solutions, c'est de donner du pouvoir d'achat à ceux qui consomment,c'est-à-dire aux salariés et leurs familles, aux Peuples !
Nos devons pour cela, inverser la tendance d'aujourd'hui ! Faire revenir l'argent du capital dans le travail ! Il faut prendre l'argent à la Finance et le remettre dans les salaires, dans l’investissement productif et donc dans la création d'emplois permettant de répondre à la demande de consommation

Plusieurs questions sont posées.

Faut-il assouplir le droit du travail ? NON ! On voit bien que plus le travail est précaire,moins les salariés vivent dignement de leur travail. Soit les salaires sont inférieurs au SMIC et compensés par des primes… soit les salariés sont à temps partiel et leurs mini salaires ne leur permettent pas d'en vivre.
Et entre nous… peut on dire qu'un CDI aujourd'hui soit une bonne garantie de travail à vie et une assurance de vivre bien ?

Les chômeurs sont-ils des assistés ? NON PLUS ! Les chômeurs n'ont pas de travail ! Est-ce de leur faute ? On leur propose dans les programmes de campagne à droite, des formations… Mais c'est un emploi qu'ils demandent ! Ils sont confrontés aux entreprises qui préférentlicencier que mettre en périls les bénéfices des actionnaires. Quand aux offres d'emplois qui leurs sont faites… pourquoi les refusent-ils ? Non pas par fainéantise, mais parce que, trop loin du domicile ou tellement mal payée, qu'aller travailler ferait encore baisser leur pouvoir d’achat. Ce serait aller vers encore plus de précarité !
Combattre cette situation, c'est relevé le smic à 1700€ brut. Un emploi bien rémunéré, c'est un apport supplémentaire de cotisations sociales pour notre système solidaire de sécurité sociale.

Faut-il réduire le coût du travail ?Pas plus ! Lorsque l'on compare de manière comparable l'ensemble des éléments de la valeur du travail entre les pays, on s'aperçoit qu'il n'y pas une si grande différence. En France depuis les années 80, la part des salaires dans la Valeur Ajoutée des entreprises a baissé de plus de 10 points ce qui représente une économie de 100Milliards d'€. En 20 ans le salaire moyen a doublé alors que le coût du Capital (Dividendes payés aux actionnaires et intérêts versés aux banques) lui a été multiplié par 13 !!!
Oui vous avez bien entendu pendant que le salaire a doublé, le Capital a vu ses revenus multipliés par 13 !!!

Faut-il travailler plus ? Faut-il reculer l'âge de départ à la retraite ? NON ! Pourquoi faire encore plus d'efforts de compétitivité (pour les riches qui en veulent toujours plus) au détriment de la santé des salariés ? Le travail doit être mieux réparti et doit permettre aux salariés de bien vivre et de s'émanciper. Oui la durée du travail en France a baissé, mais dans le même temps les salariés Français sont les plus productifs ! C'est chez nous que la quantité produite sur une unité de temps, est la plus grande !!! Mais vous ne trouverez pas ces chiffres dans les sondages du moment !! Mais le Patronat le sait bien !

Faudrait-il faire de nouvelles exonérations de cotisations sociales ? Encore NON ! Les cotisations patronales finançant la protection sociale n'ont pas augmenté depuis 20 ans (Dixitle Directeur de la Sécurité Sociale) et pire, elles baissent constamment parce que les plus bas salaires sont exonères partiellement ou totalement !
Double peine pour le salariés.
-D'une part le financement de la protection sociale n'est plus assuré, ce qui amène des gros
déremboursements de la Sécurité Sociale, la baisse des pensions de retraites, le recul de l'âge de
la retraite, et la baisse des prestations familiales.
-D'autre part, ça tire les salaires vers le bas. Aujourd'hui 1 salarié sur 2 est au SMIC puisque les
patrons sont exonérés de cotisations sociales sur les bas salaires! Ajouter aux bas salaires, le
temps partiel, et vous avez des couples qui travaille à 2 pour toucher 1 SMIC pour la famille…

Ne nous trompons pas : il faut supprimer les exonérations de cotisations sociales pour assurer une revalorisation des salaires ! Aujourd'hui on se focalise sur le Net parce qu’il nous fait vivre ! Mais entre le Brut et le Net, c'est le salaire socialisé ! Il finance la protection sociale, acquis social de 45. Il permet que la santé soit accessible à toutes et tous… qu’après une dure vie de travail, on puisse profiter d'une 3ème phase de vie en retraite.
Entendre baisse de charges, c'est baisse de cotisations sociales, les cotisations sociales sont un élément intégral du salaire. Donc baisse des charges patronales c'est entendre baisse de salaires !!!

Le problème vient-il des immigrés ? Et NON ! là encore, les chiffres le prouvent ! Le nombre d'immigrés entrés en France pour raison économique est stable depuis 30 ans. Le nombre correspond à 0,04 % de la population totale contre 0,2 % en Espagne, Italie et Royaume-Uni et contre 0,1 % pour l'ensemble des pays de l'OCDE. Précisions également que les immigrés sont encore plus exploités dans les secteurs précaires et mal payés, avec un taux de chômage 2 fois plus élevé !
On veut nous faire croire que ces femmes et ces hommes, ne seraient qu'une charge pour notre pays ! Une étude de 2010 révèle que les immigrés reçoivent 47,9 Milliards d'€ de prestations sociales versées par l’État, mais ils lui reversent 60,3 Mds d'€ soit un solde positif de 12,4 Mds !!! Ne tombons pas dans le jeu du FN qui incite à la haine de l’autre, certains membres du gouvernement actuel joue avec le feu sur ce sujet en stigmatisant certaines catégories de la population, attention a ne pas vous brûler les doigt monsieur. Le FN n’est pas le parti des ouvriers comme il s’en revendique aujourd’hui, c’est le parti de la haine et du rejet de l’autre, camarade et amis ayons un peu de mémoire et regardons un peu dans le rétroviseur pour nous rappeler à quoi mène ce genre de politique.

Le problème vient-il alors des Fonctionnaires ? Encore NON ! Comme on veut faire passer le salariés français comme onéreux pour une entreprise, on veut faire passer le fonctionnaire comme le responsable de tous les maux du pays. Ils seraient responsables de la dette !
Oui ils sont un coût, issu de choix de société que l'on fait pour le présent, mais aussi et surtout pour l'avenir. Oui nous avons besoin de policiers, de gendarmes, d'infirmières, de médecin, d'enseignants, de service de l'état comme l'inspection du travail… Car derrière ces fonctionnaires, il y a des salariés qui effectuent un travail, il y a un service public garanti égalitaire à l'ensemble du Peuple.
Diminuer le nombre de fonctionnaire, c'est faire le choix de donner aux marchés financiers les biens communs du pays.

Nous sommes dans une période très politisée puisque des élections vont bientôt avoir lieu. La CGT est indépendante de tout parti politique, mais ne peut pas rester neutre face aux choix économiques et sociaux qui sont faits au détriment des salariés et de leur famille. C’est pour cela que cela n’en déplaise à Me Xavier Bertrand, la Cgt à devoir de se positionner dans cette période électorale. Comment pourrions nous être silencieux face à un gouvernement qui à reculer l’age légal de départ à la retraite, modifier la législation sur le temps de travail, étendu le travail du dimanche, instauré un jour de travail gratuit, accordées aides considérables aux entreprises sans garde fou et contrepartie, etc….

La dégradation des conditions de vie et de travail des salariés n'est pas inéluctable ! tout cela dépend des choix politiques qui ont été faits et qui seront faits. C’est pour cela que nous avons inviter au meeting du 31 janvier au Zénith à Paris tous les partis politique qui avait soutenu le mouvement de protestation de la réforme des retraites de 2010.C'est pour cela que nous appelons les salariés à prendre leur avenir en main, celui de leurs enfants et petits-enfants. Nous les appelons à ne laisser personne s'occuper de leurs affaires et à se mobiliser pour imposer d'autres choix !

Construisons ensemble notre avenir ! Ne le laissons pas dans les mains de ceux qui nous prennent tout en nous faisant croire qu'ils nous veulent du bien !

A l'exemple de la l'augmentation de la TVA… voilà comment, très concrètement on fait passer de l'argent du travail au Capital. Cela revient à faire payer 2% de plus tout ce qui est acheté en France par l'ensemble de la population, pendant que les entreprises paieraient moins de cotisation sociale. On baisse les cotisations et on augmente la TVA. Au passage on laisse croire que les salariés ont gagné du pouvoir d'achat, voilà tout le mensonge social qu’il y a dans cette proposition.

Autre exemple : les accords de compétitivité. Le gouvernement donne 2 mois aux partenaires sociaux pour négocier… pourquoi 2 mois ? pas de correspondance avec les élections présidentielles par hasard ???

Ces accords de compétitivité sont extrêmement graves pour les salariés. Ça reviendrait à permettre à l'employeur de baisser le salaire, de diminuer la durée du temps de travail sans que le salarié ne puisse plus rien dire ! Le salarié ne pourrait même plus mettre en avant la modification substantielle de son contrat de travail. Ce qui reviendrait en cas de refus à une démission et plus un licenciement ! Donc pas d'indemnités chômage derrière…

La lutte pour l'amélioration des conditions de vie et de travail ne doit pas se mener uniquement à l'entreprise. Les luttes doivent se mener partout où les intérêts des salariés sont à défendre. La CGT sera présente pour défendre les intérêts des salariés partout où ce sera nécessaire comme aujourd'hui ! Ce matin les postiers de givry étaient en lutte, partout les salariés sont attentifs aux déroulement des NAO, demain des syndicats devront encore lutter contre des plans sociaux. Chaque lutte doit être celle de la CGT et de ses membres. Nous devons affirmer notre solidarité de classe face aux attaques du patronat.

Nous devons renforcer le syndicalisme, pour celles et ceux qui ne sont pas adhérents, il n'est pas trop tard. Se syndiquer CGT, c'est se donner collectivement les moyens de lutter ! C’est financer la lutte, mais aussi participer au fonctionnement et aux décisions prises par la CGT.
Ne dites plus "Que fais la CGT ?" Faites là !

Nous devons continuer à mobiliser toutes celles et ceux qui ne sont pas encore mobilisés. En2010 nous avons gagné la bataille des idées sur la retraite. Les journées d'actions sont un moment privilégié permettant aux salariés de se retrouver, de voir qu'ils ne sont pas seuls à lutter. Mais les journées d'actions se préparent, et nous devons déjà préparer l'après 29février, sans préjuger d'autre date d'ici là, le 1er mai sera de nouveau cette année entre les deux tours, il nous appartient de le construire dés à présent, très revendicatif…

La CGT a travaillé un outil très détaillé, sous forme de diaporama, pour donner son analyse de la Crise et mettre en avant ses propositions pour en sortir par le haut pour les salariés. L’union locale invite tous ces militants à s'inscrire dans les prochaines diffusions.
Nous vous disons donc à très bientôt !!!

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...