REVENDICATIONSLa CGT avait pour objectif de recueillir au moins 100 000 signatures sur sa pétition «Augmentez les salaires». Elle en a obtenu plus de 130 000 qu'une délégation est allée déposer le 25 juin au ministère du Travail, au terme d'une manifestation qui a rassemblé plus de 3000 personnes.
Partout dans le pays, d'autres actions d'interpellation des pouvoirs publics et du patronat ont eu lieu dans le cadre d'une journée d'action et de mobilisation pour les salaires. A Paris, le cortège a été rejoint près des Invalides par des manifestants des professions de la santé et de l'action sociale, mobilisées pour la reconnaissance des diplômes, pour les salaires et les conditions d'exercice de leurs missions. «Seule une hausse majeure des salaires pourrait relancer la machine économique et donc l'emploi»,ASSURE Pascal Debay, membre de la direction confédérale de la CGT en charge des salaires. «Dans la situation d'appauvrissement du pays, on a besoin d'un choc de pouvoir d'achat, a-t-il ajouté. Cette journée pour faire entendre les revendications des salariés du public, du privé, des retraités et des privés d'emploi n'est qu'une étape: la pétition vaCONTINUERà tourner et il y aura une autre action à la rentrée», promet-il.
Plus de 1500 éducateurs spécialisés,ASSISTANTS SOCIAUX, conseillers en économie sociale et familiale, mais aussi aides à domicile, ou encore auxiliaires de vie scolaire, ont également défilé pour défendre la spécificité de leurs métiers, dont ils redoutent la «remise en cause à cause du projet de diplôme unique». Leur intersyndicale CGT, FA-FP (Autonomes), FO, FSU et Solidaires, réclame aussi une revalorisation de leurs salaires.
Aux côtés de ces travailleurs sociaux, on a vu aussi défiler quelque 1500 salariés du secteur sanitaire jusqu'auMINISTÈRE DE LA SANTÉ à l'appel des fédérations CGT, FO et SUD. Ils contestent les économies demandées à l'hôpital – 3 milliards d'euros d'ici à 2017 – mais aussi le projet de loi santé de la ministre, Marisol Touraine. Des agents de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, en conflit avec leur direction depuis un mois sur l'application des 35 heures, avaient rejoint le mouvement.
Aux côtés de ces travailleurs sociaux, on a vu aussi défiler quelque 1500 salariés du secteur sanitaire jusqu'auMINISTÈRE DE LA SANTÉ à l'appel des fédérations CGT, FO et SUD. Ils contestent les économies demandées à l'hôpital – 3 milliards d'euros d'ici à 2017 – mais aussi le projet de loi santé de la ministre, Marisol Touraine. Des agents de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, en conflit avec leur direction depuis un mois sur l'application des 35 heures, avaient rejoint le mouvement.