La CGT 06 a déclaré la guerre au maire UMP de Nice, Christian Estrosi,
Une
trentaine de militants niçois occupent la Bourse du travail, depuis
lundi 18 juin, dans le but de récupérer leurs locaux dans le vieux
Nice. Ils ont reçu la visite et le soutien de toute la
CGT, lors de la venue d’Agnès Naton, dirigeante
nationale et de Gilles Fournel, du comité régional CGT.
Cette
période post-électorale est elle plus favorable au dialogue social
entre le maire de Nice et la CGT ?
Rappel des faits : Le
député-maire Christian Estrosi, ancien ministre de Nicolas Sarkozy,
avait annoncé, le 3 mai 2012, qu’il ne souhaitait plus que la CGT
réintègre, après travaux, la Bourse du travail de la place
Saint-François. L’union départementale CGT
avait alors considéré qu’elle payait ses prises de
positions et son engagement, et envisageait une action en justice.
Présidentielle passée, qu’en est-il ?
« Nous avons attendu la fin
des élections pour retrouver une période peut-être plus favorable
pour recréer les conditions d’un dialogue avec le maire »,
souligne Didier Turrini, secrétaire de l’union départementale
CGT.
Or,
Christian Estrosi persiste en refusant la réintégration de la CGT
dans ses locaux.
Depuis lundi 18 juin, une
trentaine de militants occupent donc les lieux, « on n’a plus
d’autres alternatives », argumente Didier Turrini. Si le dialogue
social ne s’améliore pas, « nous resterons à l’intérieur jour
et nuit, en faisant les trois huit ».
Pour les militants, M. Estrosi veut "se venger" parce que la CGT, au niveau national, a appelé le 24 avril à "battre" Nicolas Sarkozy à la présidentielle, a affirmé un responsable du syndicat, Fred Roth.
Saisissant l'occasion de la commémoration de l'appel du 18 juin, qui fait écho au passé résistant de la CGT locale, l'union départementale est passée lundi à l'offensive. Entre 1.200 et 1.500 sympathisants ont manifesté dans les rues de Nice avant d'investir l'Aigle d'or, pour une occupation illimitée, selon eux.
Réaction immédiate du maire de Nice: "Ma porte reste ouverte à la seule et unique condition qu'ils mettent fin à l'illégalité dans laquelle ils se sont enfermés."
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