INFO :
Les
syndicats de PSA Peugeot Citroën, qui a annoncé jeudi la fermeture
de l'usine d'Aulnay en 2014 et un plan de 8.000 suppressions de
postes en France, ont qualifié ces décisions de "dramatiques"
ou exprimé leur "dégoût", la CGT parlant "de crime
social" au sujet d'Aulnay.
Jean-Pierre
Mercier, délégué CGT, a dénoncé "douze mois de mensonge"
de la part de la direction à propos de l'usine de
Seine-Saint-Denis. "La lutte va démarrer maintenant",
a-t-il dit, estimant qu'"en temps de crise économique, c'est un
crime social de fermer une usine".
Pour la CGT la guerre est déclarée a estimé Jean-Pierre Mercier, délégué CGT de PSA, pour qui "en temps de crise économique, c'est un crime social de fermer une usine, de sacrifier Aulnay au nom de la rentabilité". "En septembre, une grande bataille va commencer", a-t-il ajouté.
"On est en droit de demander au gouvernement d'intervenir", il est "passif", a-t-il jugé. M. Mercier a accusé la direction de "sacrifier Aulnay" pour "plus de rentabilité et plus de bénéfices à la famille Peugeot".
Le président du directoire, Philippe Varin, "a déclaré la guerre aux salariés. Nous sommes déterminés à sauver nos emplois, nous sommes prêts à aller jusqu'au bout. En septembre, une grande bataille va commencer", a prévenu l'élu CGT.
Suppressions d’emplois industriels
Bernard
Thibault réagit aux annonces de PSA
•Pierre
Weill recevait Bernard Thibault dans la matinale de France Inter ce
12 juillet. Le secrétaire général de la CGT réagit aux annonces
de PSA qui arrête la production à l’usine d’Aulnay et la
suppression de 8.000 emplois en (...)•
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M. Don s'est dit convaincu "que la stratégie de montée de gamme va amplifier et accélérer les pertes d'emplois sur le territoire, des emplois perdus à jamais". Et, selon lui, "la baisse des effectifs en recherche et développement est gravissime et n'augure rien de bon pour l'avenir". "L'Etat a ses responsabilités. Si l'état financier le justifie, il faudrait que l'Etat intervienne pour faire partir certains salariés à la retraite".
Pour Pierre Contesse (FO Rennes), c'est "une catastrophe". Rennes est "déjà une usine sinistrée", "cela va être très dur. On va essayer d'accompagner les gens le plus possible".
Chez les salariés, c'est
"la colère", a rapporté de son côté Anne Valleron,
déléguée centrale CFE-CGC, "on est extrêmement choqués par
l'ampleur du plan".
A Aulnay, "les
salariés sont laminés, certains pleurent" (...) c'est vraiment
difficile", a raconté sur BFMTV Tania Sussest, déléguée SIA.
"Cela fait un an que la direction nous ment, qu'elle nous dit
que la fermeture d'Aulnay ce n'est pas d'actualité, et là cela
tombe avant les vacances", s'est-elle indignée.