Communiqué
Le FN n'instrumentalisera pas la CGT !
Marine LE PEN, Dans son premier tract des élections régionales 2010, la présidente du FN, fidèle à son idéologie a pris immédiatement pour cible les syndicats en proposant de supprimer, entre autres, comme à certaines associations, les subventions aux organisations syndicales. Si elle reconnaît le rôle du patronat dans le domaine économique et social régional, elle le conteste, naturellement, aux syndicats, parce que :
Le FN est contre les syndicats
Le FN est contre la représentation du personnel.
Pour le FN, comme il l'écrit lui-même dans la partie de son programme concernant les « acteurs économiques », les syndicats de salariés seraient « archaïques et non représentatifs » ; ils feraient partie de ces Communiqué maux qui « asphyxient l'entreprise française ».
Sur ce point, le FN reprend une vieille vision patronale : l'entreprise française ne serait pas compétitive, au niveau mondial, en partie à cause des résistances syndicales à toute tentative de démantèlement des statuts sociaux, des mouvements de lutte, des combats pour l'emploi ou l'augmentation des salaires.
En outre, dans la même partie du programme, le FN donne un point de vue plus développé : « Enfin, le syndicalisme français, dévoyé et moribond, est quant à lui une des causes du blocage de notre économie et un des obstacles majeurs aux réformes nécessaires de la société française (retraites, Sécurité sociale, fonction publique, formation professionnelle, Code du travail,…). Partisans presque exclusifs de la stratégie de rupture (grèves et opposition systématique à tout changement), ceux-ci interdisent de fait les négociations collectives par branches d'activité, seuls facteurs réels et concrets de dialogue social. »
Le FN contre le droit de grève
Pour finir, sans être exhaustif, le FN est plutôt hostile à l'exercice du droit de grève, arme importante dont disposent (encore) les travailleurs alors que le rapport de force avec le patronat s'est beaucoup dégradé par ailleurs. Le parti d'extrême droite a régulièrement dénoncé les mouvements de grève, présentés comme des « prises d'otages » (à l'unisson d'un discours pro-gouvernemental ou ultra libéral, d'ailleurs). Ainsi, pendant la grande grève des services publics en novembre/décembre 1995, l'hebdomadaire du FN d'alors (« National Hebdo ») a trouvé ce titre, en décembre 1995 : « (Louis) Viannet et (Marc) Blondel en prison, ça en réjouirait plus d'un ».
Encore très récemment, en avril 2010, le FN a dénoncé un mouvement de grève des cheminots, en ces termes : « En pleine crise économique, en pleine crise du trafic aérien, en plein retour de vacances de centaines de milliers de Français et de touristes étrangers, une minorité de syndicalistes d'extrême gauche se permet le luxe de paralyser les chemins de fer pendant près de 2 semaines ! Outre le chantage permanent qu'elles constituent, ces grèves à répétition d'une caste de privilégiés et professionnels de l'agitation anarchie - marxiste sont une honte alors que des millions de Français sont au chômage, souffrent de précarité et de pauvreté ! Cette prise d'otages permanente des citoyens et survivants de la crise économique doit cesser immédiatement ! Mais que fait le gouvernement contre ces intolérables atteintes à la liberté de circuler et de travailler dignement ? Rien…
« Durant trois semaines, la classe ouvrière a mené un combat acharné pour la défense de la République et des libertés ouvrières et démocratiques ». Ainsi s'exprimait Benoit FRACHON, alors secrétaire général de la CGT, dans le peuple du 1er juin 1958… Il a appelé les travailleurs à la riposte et à l'union de toutes les centrales syndicales pour barrer la route à la dictature et au fascisme…
Particulièrement en cette période de recrudescence de la répression syndicale, l'UL CGT de Coulommiers apporte son total soutien et se félicite des mesures prises par la fédération CGT des Services Publics et de l'UD CGT de Moselle à l'encontre des membres de notre CGT qui sont candidats aux cantonales sous l'étiquette FN.
ATTENTION ! changement du jour pour les permanences d'accueil : le LUNDI de 14h à 17 h. 10 bis rue de l'aître Espace La Fayette 77120 COULOMMIERS (interphone CGT) Email : ulcgtcoulommiers77@orange.fr Téléphone : 01 64 03 54 85 ou 06 73 34 65 02
22 mars 2011
MEETING SYNDICAL FRANCO-ALLEMAND
LE 22 MARS 2011 A 12 h 00
Place du Bataillon du Pacifique
75012 Paris (Métro Bercy)
Prises de paroles des organisations :
DGB – CFDT – CGT - UNSA – FSU – SOLIDAIRES
Pour une EUROPE SOCIALE
Du 20 au 25 mars une semaine de mobilisation européenne pour plus d’emplois, plus de justice sociale et de solidarité.
Non à l’austérité
Le Comité Exécutif de la CES qui regroupe l’ensemble des syndicats affiliés s’est réuni les 8 et 9 mars 2011. Il a réaffirmé le caractère inacceptable des propositions soumises au Sommet des chefs d'État des 24 et 25 mars sur la gouvernance économique.
Les propositions de la Commission visent à mettre en place, à partir de 2013, un nouveau dispositif qui permettrait une intervention directe de l’Union européenne dans les politiques budgétaires salariales et sociales des États avec des amendes à la clé pour ceux qui ne respecteraient pas les orientations préconisées.
Ces propositions sont renforcées et aggravées par l’initiative franco-allemande du pacte de compétitivité.
Le couple « Merckel / Sarkozy » aux ordres du patronat, veut infliger à tous les peuples d’Europe des reculs sociaux sans précédents en organisant la mise en concurrence des salariés.
L’objectif final rejoint ce qui a été exigé en Grèce et en Irlande dans l’Union Européenne. On peut le résumer ainsi :
Suppression de toutes indexations salariales,
Pression sur les augmentations de salaires qui doivent uniquement refléter la productivité du travail sans prendre en compte l’inflation.
Intervention dans les politiques sociales, les négociations collectives, le financement des services publics pour les États endettés et ayant un fort déficit
Ajustement de l’âge de départ en retraite en fonction du développement de la durée de la vie,
Inscription dans la constitution des États d’une obligation de limitation de l’endettement.
Il s’agit de faire payer la facture de la crise aux salariés pour favoriser « une compétitivité basée sur des marchés du travail flexibles et dérégulés ».
Ces mesures enfonceraient l’Europe dans une crise économique et sociale aggravée.
L'Europe a besoin d’une autre politique. D’autres solutions sont nécessaires et proposées par la CES.
Ensemble, exigeons des choix économiques et politiques privilégiant le progrès social en Europe.
Ensemble agissons pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la protection sociale, l’amélioration des conditions de vie et de travail au niveau européen.
Autres initiatives en Europe
24 mars – Bruxelles
Rassemblement de syndicalistes de Belgique et des pays voisins aura lieu à proximité de l’endroit où se tiendra le Sommet Européen.
26 mars – Londres
Les syndicats anglais organisent une « Marche pour l’Alternative – Emploi, Croissance et Justice » avec des délégations de France et de Belgique.
Place du Bataillon du Pacifique
75012 Paris (Métro Bercy)
Prises de paroles des organisations :
DGB – CFDT – CGT - UNSA – FSU – SOLIDAIRES
Pour une EUROPE SOCIALE
Du 20 au 25 mars une semaine de mobilisation européenne pour plus d’emplois, plus de justice sociale et de solidarité.
Non à l’austérité
Le Comité Exécutif de la CES qui regroupe l’ensemble des syndicats affiliés s’est réuni les 8 et 9 mars 2011. Il a réaffirmé le caractère inacceptable des propositions soumises au Sommet des chefs d'État des 24 et 25 mars sur la gouvernance économique.
Les propositions de la Commission visent à mettre en place, à partir de 2013, un nouveau dispositif qui permettrait une intervention directe de l’Union européenne dans les politiques budgétaires salariales et sociales des États avec des amendes à la clé pour ceux qui ne respecteraient pas les orientations préconisées.
Ces propositions sont renforcées et aggravées par l’initiative franco-allemande du pacte de compétitivité.
Le couple « Merckel / Sarkozy » aux ordres du patronat, veut infliger à tous les peuples d’Europe des reculs sociaux sans précédents en organisant la mise en concurrence des salariés.
L’objectif final rejoint ce qui a été exigé en Grèce et en Irlande dans l’Union Européenne. On peut le résumer ainsi :
Suppression de toutes indexations salariales,
Pression sur les augmentations de salaires qui doivent uniquement refléter la productivité du travail sans prendre en compte l’inflation.
Intervention dans les politiques sociales, les négociations collectives, le financement des services publics pour les États endettés et ayant un fort déficit
Ajustement de l’âge de départ en retraite en fonction du développement de la durée de la vie,
Inscription dans la constitution des États d’une obligation de limitation de l’endettement.
Il s’agit de faire payer la facture de la crise aux salariés pour favoriser « une compétitivité basée sur des marchés du travail flexibles et dérégulés ».
Ces mesures enfonceraient l’Europe dans une crise économique et sociale aggravée.
L'Europe a besoin d’une autre politique. D’autres solutions sont nécessaires et proposées par la CES.
Ensemble, exigeons des choix économiques et politiques privilégiant le progrès social en Europe.
Ensemble agissons pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la protection sociale, l’amélioration des conditions de vie et de travail au niveau européen.
Autres initiatives en Europe
24 mars – Bruxelles
Rassemblement de syndicalistes de Belgique et des pays voisins aura lieu à proximité de l’endroit où se tiendra le Sommet Européen.
26 mars – Londres
Les syndicats anglais organisent une « Marche pour l’Alternative – Emploi, Croissance et Justice » avec des délégations de France et de Belgique.
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