Devant
le risque que le projet de loi Macron ne soit pas voté à
l’Assemblée Nationale, le gouvernement a dégainé le 49-3,
empêchant le vote. Après avoir choisi d’inscrire dans la loi les
propositions du MEDEF sans concertation ni négociation avec les
acteurs sociaux, le gouvernement passe à nouveau en force en
contournant la représentation nationale.
Encore
un déni de démocratie !
Défendre
et renforcer les libertés fondamentales partout dans le monde
Tribune
commune de la CFDT, CFTC, CGT et FO
Depuis
la création de l’Organisation Internationale du Travail en 1919
sur les ruines encore brûlantes du premier conflit mondial, jamais
les normes internationales du travail n’avaient semblé autant
indispensables qu’aujourd’hui. Au cours de son siècle
d’existence, l’OIT a forgé, défendu, renforcé des principes
essentiels qui irriguent notre société et ont permis de
substantielles avancées sociales. Se souvient-on par exemple que le
principe « à travail égal, salaire égal » se trouve dans la
constitution de l’OIT (1919) ? Quant à la célèbre formule « le
travail n’est pas une marchandise », elle apparaît pour la
première fois en 1944, dans la déclaration de Philadelphie, texte
qui relance l’activité de l’OIT à l’issue de la seconde
guerre mondiale.
Loi
Macron = Licencier abusivement, mais pas que
Le
ministre de l’Économie Macron est chargé de tenter de faire
changer des législations qui relèvent d’autres ministres, comme
ceux du Travail, de la Justice, du Commerce ou de l’Artisanat, des
Transports, du Logement. Il tente de modifier des pans importants de
notre droit du travail : travail du dimanche élargi à la
possibilité de douze dimanches travaillés par an, travail de nuit
modifié, facilitation des licenciements, allongement du temps de
travail, juridictions prud’homales mises en cause, inspection du
travail affaiblie, médecine du travail dénaturée,
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