Saisi par la CGT de Faurecia, la division équipement de PSA, le tribunal de grande instance de Paris pourrait gripper la restructuration engagée par le groupe automobile, s'il décidait mardi de suspendre pour vice de forme le plan social, ses 8.000 suppressions de postes et la fermeture d'Aulnay.
Pour
leur avocat Me Fiodor Rilov, la direction «n'a pas rempli ses
obligations à l'égard du comité d'entreprise européen» (CEE) -
qui réunit les instances représentatives du personnel de toutes les
filiales du groupe - en ne lui présentant pas le volet de la
réorganisation prévu pour la division automobile du groupe.