Alors que durant le conflit sur les retraites, l’exigence de la reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé était fortement revendiquée, le gouvernement refuse toujours de prendre en compte les propositions des organisations syndicales et son projet de décret durcit les conditions qu’il avait énoncées dans la loi.
Le gouvernement maintient son approche médicale. Seules les personnes lourdement atteintes physiquement par les conséquences d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle (AT/MP) pourront partir à … 60 ans. Il faudra donc justifier d’un taux d’incapacité de travail d’au moins 20%, dont 10 % relevant d’un seul et même AT /MP.
Pour les personnes ayant une incapacité de 10% à 20%, la situation est encore plus rude. Pas de cumul possible des taux et il faudra avoir été exposé durant 17 ans à des conditions de travail pénibles. C’est bien plus de temps qu’il n’en faut pour qu’une personne soit cassée par son travail. Et le parcours du combattant se poursuit… Une commission pluridisciplinaire, sans représentant des salariés, sera chargée d’accepter ou de refuser l’entrée dans le dispositif, ce qui laisse la place à l’arbitraire.
Ce projet de décret est inacceptable ! La CGT exige de toute urgence l’ouverture de négociations pour la prise en compte de la pénibilité pour la retraite. L’action des salarié(e)s en direction du gouvernement, comme de leurs employeurs, est indispensable.
Des initiatives sont en cours, comme chez les dockers, et sont prévues dans plusieurs autres secteurs d’activité, notamment le 28 avril.
Montreuil, le 21 janvier 2011
Le gouvernement maintient son approche médicale. Seules les personnes lourdement atteintes physiquement par les conséquences d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle (AT/MP) pourront partir à … 60 ans. Il faudra donc justifier d’un taux d’incapacité de travail d’au moins 20%, dont 10 % relevant d’un seul et même AT /MP.
Pour les personnes ayant une incapacité de 10% à 20%, la situation est encore plus rude. Pas de cumul possible des taux et il faudra avoir été exposé durant 17 ans à des conditions de travail pénibles. C’est bien plus de temps qu’il n’en faut pour qu’une personne soit cassée par son travail. Et le parcours du combattant se poursuit… Une commission pluridisciplinaire, sans représentant des salariés, sera chargée d’accepter ou de refuser l’entrée dans le dispositif, ce qui laisse la place à l’arbitraire.
Ce projet de décret est inacceptable ! La CGT exige de toute urgence l’ouverture de négociations pour la prise en compte de la pénibilité pour la retraite. L’action des salarié(e)s en direction du gouvernement, comme de leurs employeurs, est indispensable.
Des initiatives sont en cours, comme chez les dockers, et sont prévues dans plusieurs autres secteurs d’activité, notamment le 28 avril.
Montreuil, le 21 janvier 2011