Camaïeu : à Roubaix, les salariés pas prêts à « partir avec un coup de pied au cul »
Camaïeu,« j’y suis rentré, j’avais 22 ans », se souvient Christophe, salarié à l’entrepôt. « J’ai 51 ans. Se faire virer du jour au lendemain, je ne comprends pas. J’ai toujours donné, donné, donné pour l’entreprise. » Il soupire en regardant le feu de pneus qui brûle à l’entrée du siège roubaisien. Quel avenir pour les 3 900 salariés de l’enseigne de prêt-à-porter féminin ? Le tribunal de commerce de Lille étudie ce vendredi, à huis clos, sept offres de reprise de l’entreprise placée en redressement judiciaire fin mai. Dès lundi, des salariés ont installé un piquet de grève devant le siège.