3 août 2011

L'hôpital public rempart à l'exclusion (USAP CGT)




info: CGT

L’USAP CGT tient à alerter l’opinion publique, interpeller les politiques et exprimer son indignation et sa profonde préoccupation face à la politique de coupes sombre budgétaires à l’encontre du SAMU SOCIAL. C’est le signe alarmant du désengagement total de l’état face à la prise en charge de la population la plus démunie.

Ces mesures aboutissent à un drame humain et social quotidien, la remise en cause de la dignité humaine la plus élémentaire dans l’un des pays Européen les plus développés !!!.

Le SAMU SOCIAL 75 est désormais réduit à 3 permanenciers débordés et de fait injoignables

Pour ces raisons le SAMU SOCIAL, mais aussi les associations sont saturés et ne peuvent plus prendre en charge l’hébergement des sans abri, du fait de la réduction du nombre de nuitées financées.

Ces derniers, pour ne pas se retrouver à la rue, ont pour seul recours les services d’accueil des urgences, déjà saturés par l’accroissement des besoins. Ce sont des retraités, des personnes âgés, des très jeunes hommes et femmes, des enfants en bas âges et leurs mères, des familles entières qui sont à la rue.

La politique gouvernementale ne cesse de s’attaquer au modèle social de notre pays, et de remettre en cause les acquis issus du Conseil National de la Libération. Il conduit à l’exclusion du droit à la santé de certaines populations, avec le rejet de femmes et d’enfants en grande précarité issus majoritairement de l’immigration.

CELA EST INACEPTABLE ET PROFONDEMMENT SCANDALEUX !

C’est plus de 100.000 personnes environ qui sont à la rue aujourd’hui, et les chiffres sont en accroissement ! Que deviendront-ils en hiver ?!

Dans le 12eme arrondissement des personnes dorment dans la rue chaque soir, 111 familles ont été hébergées aux urgences dans la capitale depuis mai 2011. 4 familles ont passés la nuit aux urgences de l’hôpital St Antoine depuis début juillet, faute de place au SAMU SOCIAL. Mais aussi 17 recensés à Maternité de Pitié -Salpêtrière.

Le devoir d'humanité conduit naturellement les professionnels de santé des structures hospitalières à s'organiser pour offrir à ces personnes un hébergement de fortune dans des locaux hospitaliers avec un risque quotidien de saturation. Les solutions actuelles sont totalement insuffisantes. Ces familles nécessitent un environnement plus approprié, et de mesures de réduction de la précarité. Elles ont essentiellement besoin d'une prise en charge sociale et de moyens en hébergements, de logements sociaux. La prise en charge par les urgences hospitalières des personnes dont l'état de santé n'est pas en cause, ne peut être une solution pérenne.

Cette situation révèle par ailleurs certains aspects que les assistants sociaux de l’APHP dénoncent fortement, confrontés aux conséquences de l’impossibilité de mise à l’abri pour ces populations.

Cela s’illustre par : le retrait des subventions du SAMU SOCIAL, des frais de dossiers pour obtenir l’AME, ainsi que des projets de lois pour remettre en cause celle-ci pour l’hospitalisation. .

Dans ce contexte dramatique, l’APHP voudrait remettre en cause sous l’angle du coût, les séjours prolongés des femmes dans ses maternités, c’est aussi le manque de professionnel pour l’accueil social des usagers aux seins des hôpitaux (suppression de postes assistantes sociales, d’administratifs etc.…)

L’USAP CGT exige des mesures immédiates gouvernementales et institutionnelles concrètes, pour résoudre cette grande détresse sociale à laquelle tout un chacun dans ce contexte de crise peut être confronté.

C’est un enjeu social et humain essentiel pour lequel notre organisation syndicale ne cesse de se battre.

Communiqué de l'USAP CGT

La valse des CDD commence à coûter cher à Pôle Emploi

info: CGT

Pôle Emploi, qui a de plus en plus tendance à se croire au-dessus des lois, a été condamné par les Prud'hommes de Troyes à verser 19.000 € à une salariée dont le contrat doit être requalifié en CDI.

C'est ahurissant. Pôle Emploi, qui s'occupe des contrats des employeurs, devrait être irréprochable sur le respect du code du travail», commente Christian Parisot. Le secrétaire national du syndicat CFTC-Emploi s'attend même, dans les prochains mois, à une explosion de ces cas de salariés en contrat à durée déterminée (CDD) embauchés par Pôle Emploi en toute illégalité. Cela en concernerait plus de 80 pour la seule Champagne-Ardenne.

Déjà, en janvier, Pôle Emploi avait été condamné à verser près de 10.000 € à l'un de ses agents troyens dont le CDD avait été jugé illégal. Trois contrats aidés, entâchés pour vice de forme, ont par ailleurs donné lieu en septembre et janvier derniers à des condamnations de Pôle Emploi, avec à chaque fois près de 20.000 € à débourser.

Déjà près de 100.000 €

Rebelote ce jeudi 21 juillet. Et l'avocate troyenne, Me Corine Linval, a réussi à être particulièrement convaincante devant le conseil des Prud'hommes. Il a en effet requalifié l'ensemble des CDD d'une salariée auboise en poste à Bar-sur-Aube et conclus depuis juin 2009 en CDI. Vice de forme, motif de recrutement non licite, absence de contrat de travail… au final, Pôle Emploi Champagne-Ardenne a été également condamné à verser à cette salariée la somme de 19.000 €, dont 12.000 € en indemnité de requalification. «Le plus important pour la CFTC, c'est le maintien dans Pôle Emploi de cette salariée en CDI. À travers ce jugement, ajoute Christian Parisot, la justice confirme de nouveau que Pôle Emploi n'est pas au-dessus des lois, comme semble le penser la direction régionale.»

«Ces problèmes se posent partout en France. Mais dans ce domaine, la région est un peu "précurseur"», estime Christian Parisot qui évoque un autre gros dossier en cours, celui des congés payés sur les temps partiels : «Ces congés payés (25 jours par an) sont proratisés par Pôle Emploi. C'est illégal puisque le code du travail prévoit le même nombre de congés payés, quel que soit le temps de travail. Cela concerne 600 personnes en Champagne-Ardenne. On a déjà informé à trois reprises l'employeur, et l'Inspection du travail à Reims est au courant. Mais ce problème a une portée nationale : cela concerne 25.000 temps partiels en France», indique le secrétaire de la CFTC.

NDLR : Petit rappel...
Selon l'article L1242-1 du code du travail, «un contrat à durée déterminée, quel que soit son motif, ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à une activité normale et permanente de l'entreprise». A noter que les CUI (contrats aidés), également assortis d'une obligation de formation, sont aussi des CDD et relèvent de cet article.

En mai dernier, une ex CDD de Pôle Emploi à Marseille a saisi le tribunal des Prud'hommes en s'appuyant sur cet article. Elle travaillait sur une plateforme téléphonique, et ce sont en tout 7 de ses collègues, embauchés en CDD de 6 mois renouvelé une fois, qui poursuivent leur employeur, car le travail effectué sur ces plateformes correspond effectivement à une activité normale et permanente de l'organisme (puisque, jusqu'à preuve du contraire, Pôle Emploi n'a pas décidé de supprimer le 3949 ni à Marseille, ni ailleurs…).

Source : actuchomage.org

Procès pour «entrave à un CE» : Relaxez Gérard Filoche, ( inspecteur du travail )




info: CGT

Après sept années de procédure, l'inspecteur du travail Gérard Filoche doit passer en première audience ce mercredi 6 juillet 2011 devant la 31e chambre correctionnelle du Palais de justice de Paris à 13h30. Voici son communiqué :

Chères amies, chers amis,

Je vous écris à la veille de mon procès parce que vous faites partie des 38.650 signataires de la pétition pour me soutenir — cf. site dédié www.solidarite-filoche.fr — et aussi, pour un certain nombre, vous avez généreusement contribué à me soutenir financièrement. 1.660 d’entre vous m’ont aussi laissé des messages chaleureux sur le site. Les petites rivières font de grands fleuves, même si de l’argent est encore nécessaire. Ça m’a vraiment fait chaud au cœur de constater, venue de toute la France, cette sympathie concrète, incarnée y compris financièrement. Je ne m’y attendais pas à ce point. J’en ai été très ému.

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Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...