Une explosion du four de fusion de déchets métalliques a eu lieu dans l’usine de SOCODEI/CENTRACO (filiale d’EDF) sur le site de Marcoule en fin de matinée.
Le bilan fait état d’un mort et de blessés graves.
Nos pensées vont tout d’abord vers les familles du salarié décédé et de ceux qui ont été touchés par cet accident.
Nous attendons d’avoir la connaissance plus précise des évènements afin de nous exprimer plus longuement.
La nature des installations a permis de conserver intact le bâtiment du four et il n’y a pas de risque radiologique pour les populations et l’environnement.
Néanmoins, il nous faut malheureusement rappeler que ce type d’accident arrive bien trop souvent dans l’industrie en général. Fin juin 2011, ce sont deux salariés qui ont perdu la vie à la fonderie FleursMetal dans la Loire, suite là aussi, à une explosion de four. En octobre 2010, deux salariés avaient grièvement été blessés dans la même entreprise.
Les accidents industriels ne sont pas une fatalité, et nous demandons qu’une analyse précise soit faite pour en déterminer les causes, et en réduire le nombre comme la gravité.
Plus globalement, la CGT entend bien dénoncer les responsabilités des employeurs, les relations donneurs d’ordre sous-traitants, et une organisation du travail qui favorise l’externalisation au nom de la baisse des coûts.
Communiqué de la CGT Mines-Énergie
Montreuil, le 12 septembre 2011
Nos pensées vont tout d’abord vers les familles du salarié décédé et de ceux qui ont été touchés par cet accident.
Nous attendons d’avoir la connaissance plus précise des évènements afin de nous exprimer plus longuement.
La nature des installations a permis de conserver intact le bâtiment du four et il n’y a pas de risque radiologique pour les populations et l’environnement.
Néanmoins, il nous faut malheureusement rappeler que ce type d’accident arrive bien trop souvent dans l’industrie en général. Fin juin 2011, ce sont deux salariés qui ont perdu la vie à la fonderie FleursMetal dans la Loire, suite là aussi, à une explosion de four. En octobre 2010, deux salariés avaient grièvement été blessés dans la même entreprise.
Les accidents industriels ne sont pas une fatalité, et nous demandons qu’une analyse précise soit faite pour en déterminer les causes, et en réduire le nombre comme la gravité.
Plus globalement, la CGT entend bien dénoncer les responsabilités des employeurs, les relations donneurs d’ordre sous-traitants, et une organisation du travail qui favorise l’externalisation au nom de la baisse des coûts.
Communiqué de la CGT Mines-Énergie
Montreuil, le 12 septembre 2011