Les « Opex », opérations extérieures menées par l’armée française en Afrique et au Moyen Orient, sous prétexte de « lutter contre le terrorisme », ont déjà coûté 1,12 milliards d’euros au budget de l’Etat. Ce chiffre risque bien d’exploser après la décision de François Hollande d’accentuer les frappes aériennes contre les bases de l’Etat islamique en Syrie et en Irak.
Toutes ces opérations militaires rapportent gros aux marchands d’armes français tels que Dassault, Thalès et compagnie, mais coûtent chers aux peuples innocents qui subissent bombardements des pays « démocratiques » et terreur exercée par les organisations terroristes, cher aussi aux travailleurs de France à qui le gouvernement présentera la note à payer.
ÉTAT D’URGENCE CONTRE QUI ?
Au nom de l'état d'urgence, des manifestations sont interdites, même quand elles n'ont pas de rapport avec les attentats. Ainsi, une manifestation parisienne en solidarité avec les migrants, ou bien des rassemblements contre les licenciements à Air France ou encore les manifestations contestant le grand show autour du sommet sur l'écologie,la COP 21.
Ces interdictions ne visent pas à lutter contre le terrorisme, mais à faire taire ceux qui contestent la politique du gouvernement. En revanche, le gouvernement n'a pas interdit une marche à Toulouse, en soutien à l'attitude sécuritaire de Valls et Hollande.
Ainsi, le gouvernement utilise l'état d'urgence pour faire taire ceux qui le contestent.
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