INFO : AFP
MARSEILLE — La compagnie pétrochimique américaine LyondellBasell, qui n'a pas trouvé de repreneur pour sa raffinerie de Berre (Bouches-du-Rhône), envisage désormais la "fermeture" du site, a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué.
"Malgré les efforts des salariés et de la direction, la raffinerie continue de subir de lourdes pertes et ne parvient pas à devenir rentable", a expliqué Jean Gadbois, directeur général du site de Berre, cité dans le communiqué.
"Sans réelle perspective de rachat, nous avons donc l'intention d'engager une procédure de consultation sur un projet de fermeture de la raffinerie", a-t-il ajouté. Selon la direction, "370 emplois seraient concernés".
L'intersyndicale (CGT, CFDT, CFE-CGC, FO, CFTC), qui tient une assemblée générale à 12H00, a menacé d'"une grève de grande ampleur".
Aucune offre de reprise n'ayant été faite à LyondellBasell, "la Compagnie Pétrochimique de Berre S.A.S. (CPB), qui exploite la raffinerie, va mettre en oeuvre, conformément à la réglementation française, une procédure d'information et de consultation des représentants du personnel sur un projet de fermeture de la raffinerie", précise le communiqué.
Cette procédure devrait débuter en octobre.
D'une capacité de 105.000 barils de pétrole par jour, la raffinerie avait été mise en vente en mai, les résultats s'étant "révélés inférieurs aux projections économiques faites à l'époque de l'acquisition" au géant anglo-néerlandais Shell en 2008, avait alors indiqué LyondellBasell, qui souhaite se concentrer sur les activités pétrochimiques.
La raffinerie est adossée à un complexe comptant environ 1.250 salariés.
Cette annonce fait suite à l'arrêt l'an dernier par Total de sa raffinerie des Flandres, près de Dunkerque, et la fermeture en juin par le groupe suisse Petroplus de son site de Reichstett (Bas-Rhin).
Les groupes pétroliers cherchent de plus en plus à réduire leur présence sur le Vieux Continent, où la demande de pétrole est en baisse et la rentabilité faible.
La France métropolitaine, qui comptait 23 raffineries à la fin des années 70, n'en recense plus que 11 encore en activité aujourd'hui.
MARSEILLE — La compagnie pétrochimique américaine LyondellBasell, qui n'a pas trouvé de repreneur pour sa raffinerie de Berre (Bouches-du-Rhône), envisage désormais la "fermeture" du site, a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué.
"Malgré les efforts des salariés et de la direction, la raffinerie continue de subir de lourdes pertes et ne parvient pas à devenir rentable", a expliqué Jean Gadbois, directeur général du site de Berre, cité dans le communiqué.
"Sans réelle perspective de rachat, nous avons donc l'intention d'engager une procédure de consultation sur un projet de fermeture de la raffinerie", a-t-il ajouté. Selon la direction, "370 emplois seraient concernés".
L'intersyndicale (CGT, CFDT, CFE-CGC, FO, CFTC), qui tient une assemblée générale à 12H00, a menacé d'"une grève de grande ampleur".
Aucune offre de reprise n'ayant été faite à LyondellBasell, "la Compagnie Pétrochimique de Berre S.A.S. (CPB), qui exploite la raffinerie, va mettre en oeuvre, conformément à la réglementation française, une procédure d'information et de consultation des représentants du personnel sur un projet de fermeture de la raffinerie", précise le communiqué.
Cette procédure devrait débuter en octobre.
D'une capacité de 105.000 barils de pétrole par jour, la raffinerie avait été mise en vente en mai, les résultats s'étant "révélés inférieurs aux projections économiques faites à l'époque de l'acquisition" au géant anglo-néerlandais Shell en 2008, avait alors indiqué LyondellBasell, qui souhaite se concentrer sur les activités pétrochimiques.
La raffinerie est adossée à un complexe comptant environ 1.250 salariés.
Cette annonce fait suite à l'arrêt l'an dernier par Total de sa raffinerie des Flandres, près de Dunkerque, et la fermeture en juin par le groupe suisse Petroplus de son site de Reichstett (Bas-Rhin).
Les groupes pétroliers cherchent de plus en plus à réduire leur présence sur le Vieux Continent, où la demande de pétrole est en baisse et la rentabilité faible.
La France métropolitaine, qui comptait 23 raffineries à la fin des années 70, n'en recense plus que 11 encore en activité aujourd'hui.