Les
effectifs en cause
"L'ouverture
de Port-Royal s'est accompagnée d'une réduction des effectifs de
30%, assure Marise Dantin, secrétaire générale de la CGT
Cochin. Depuis un an cette maternité fonctionne en
sous-effectif. Il a fallu en arriver à ce drame… Il risque d'y en
avoir d'autres."
les
syndicats dénoncent un manque de personnel. Selon la
CGT, ces 5 dernières années, 4.000 emplois ont déjà
été supprimés. 1.000 autres doivent suivre en 2013. Christophe
Prud’homme, de l’association des médecins urgentistes, pointait
lui aussi lundi sur BFMTV le manque d’effectifs, prédisant
d'autres accident dans "ces usines à bébés”.
Un
problème structurel"
"Les
gens ont pensé qu'ils étaient plus en sécurité dans les
maternités de type III et donc on a eu un engorgement de ces
établissements", analyse Jean Marty, président du Syndicat
national des gynécologues obstétriciens, interrogé par l'AFP. "On
voit le résultat aujourd'hui, avec le refoulement d'accouchements
qui devraient se faire en maternité de type III. Ce n'est pas une
défaillance humaine, c'est un problème structurel." Selon
la CGT, pas moins de "19 lits" étaient disponibles jeudi à
Port-Royal mais ne pouvaient pas être attribués "faute de
personnel".
A
la suite du drame qui vient de se produire à la maternité de
Port-Royal à Paris, la Fédération CGT
de la Santé et de l’Action sociale demande dans un
communiqué de presse, qu’une « commission d’enquête
parlementaire examine la légitimité de la fermeture des hôpitaux
de proximité et leurs conséquences... »
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ci-dessoushttp://www.cgt.fr/Chronique-d-un-accident-annonce.html
Ce drame montre et révèle surtout un point: les hôpitaux de France sont en danger... Le gouvernement ne fait pas de la santé sa priorité