30 janvier 2023

Retraites : dans les scénarios du gouvernement, un collectif de fonctionnaires a trouvé un loup


Projet de loi retraites : Le déficit est-il artificiellement gonflé pour justifier la réforme Selon le collectif « Nos services publics », soit le gouvernement a prévu de geler les recrutements et la rémunération des fonctionnaires, soit il gonfle artificiellement les chiffres de déficit des retraites à horizon 2030, pour justifier sa réforme. Ou bien le gouvernement a prévu de geler les recrutements et de diminuer le pouvoir d’achat des fonctionnaires de 10,75 % sur la durée du quinquennat, ce qui aurait « un impact négatif de grande ampleur sur l’état des services publics » ou bien, depuis septembre, il a présenté des chiffres de déficit des retraites artificiellement gonflés (de moitié) à horizon 2030, histoire de justifier sa réforme.


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Retraites : la violence d’une réforme


Après la présentation par le gouvernement de son projet de réforme du système des retraites, le débat a pris une tournure technique. On calcule les effets sur les recettes de la hausse de l’âge légal de départ et de l’accélération du nombre de trimestres nécessaires, le coût des mesures censées mettre de la « justice » et du « progrès », l’équilibre financier du système, on regarde qui va se retrouver avec un, deux ou trois trimestres de plus à travailler, et ce beaucoup plus vite que prévu, etc.


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 « Le déficit du système de retraite a-t-il été artificiellement gonflé ? »


Selon le collectif Nos retraites, Bercy aurait fourni des hypothèses fortement dégradées sur les rémunérations et les effectifs de la fonction publique. En pleine mobilisation contre le projet gouvernemental, le collectif Nos retraites met en doute la sincérité du déficit du régime général.


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La baisse du nombre de chômeurs, un leurre statistique


DÉSINTOX Bonne nouvelle en apparence, la décrue des chiffres du chômage marque en réalité une explosion de l’emploi précaire et des radiations.


 

Voilà de quoi ravir le gouvernement et son obsession du plein-emploi. Selon la Dares, 6 134 100 personnes étaient inscrites à Pôle emploi au quatrième trimestre 2022, chiffre au plus bas depuis 2014.« Le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité baisse de 112 000 personnes au T4 2022. Le plein-emploi, c’est aussi le bon emploi. Nous poursuivons notre mobilisation »,s’est réjoui le ministre du Travail, Olivier Dussopt, sur Twitter. Pourtant, à y regarder de plus près, les statistiques peinent à confirmer cette bonne nouvelle.

Les données de la Dares montrent avant tout que la large baisse du nombre des chômeurs de la catégorie A (n’ayant pas du tout travaillé durant le mois) est compensée par un impressionnant bond des inscrits en catégorie B (moins de 78 heures dans le mois). Avec 2 834 000 privés d’emploi dans cette première catégorie au quatrième trimestre 2022, le nombre d’inscrits a ainsi diminué de 3,8 % en un trimestre, et de 9,4 % en un an. Le nombre de chômeurs en catégorie B, occupant des emplois très précaires, a lui explosé : il a augmenté de 8,8 % en un an, et de plus de 30 % si l’on se concentre exclusivement sur les personnes ayant travaillé entre 1 et 20 heures dans le mois. Un transfert qui pourrait être en partie expliqué par un bug informatique, explique la CGT : lors de la réactualisation de leurs droits, certains chômeurs ont été forcés de déclarer 1 heure travaillée au minimum, même sans activité. Mais pas que.« Il y a une vraie volonté de Pôle emploi de servir la soupe du gouvernement. Par exemple, de nombreuses personnes ont été désinscrites car en arrêt maladie, alors qu’elles auraient pu être transférées dans la catégorie D », explique Pierre Garnodier, du comité CGT chômeurs et précaires.

Si le gouvernement se targue de la baisse du taux de chômage, les personnes ayant quitté les statistiques pour cause de reprise d’un emploi déclaré sont de moins en moins nombreuses : leur nombre a chuté de 30,1 % entre le quatrième trimestre 2021 et le dernier trimestre 2022.« Aujourd’hui, ce n’est pas parce qu’on sort de Pôle emploi qu’on retrouve un boulot. La majorité des sorties s’explique parce que les gens ne peuvent pas recharger leurs droits et se retrouvent au RSA », fustige Pierre Garnodier. Selon lui, la nouvelle réforme de l’assurance-chômage, qui entre en vigueur le 1er février, alourdira encore la tendance. En raccourcissant la durée d’indemnisation de 25 %, nombreux seront les privés d’emploi à disparaître des statistiques sans reprendre une activité.

Selon l’institut statistique, enfin, 52 900 personnes ont été tout bonnement radiées des listes de Pôle emploi. Bien plus qu’un seul accroissement du nombre de radiations (+ 2,3 % par rapport au trimestre précédent et + 16,5 % par rapport au dernier trimestre 2019), il s’agit tout simplement d’un record depuis la naissance de ces statistiques en 1996. Une« volonté »politique, pour Pierre Garnodier.« On peut être radié dès lors qu’on rate un appel téléphonique, c’est considéré comme une absence à un entretien »,explique-t-il.





Prix de l'électricité : ces 5 aides pour faire face à la hausse des prix de 15% au 1er février

Le 1er février 2023, les tarifs réglementés de l'électricité augmenteront de 15%. Si vos revenus ne vous permettent de supporter cette hausse du prix, des aides sous conditions de ressources existent. Les tarifs réglementés de l'électricité vont grimper de 15% au 1er février, un mois après un bond similaire pour ceux du gaz. Et si cette hausse sera la seule pour toute l'année 2023, elle va peser le budget des ménages les plus modestes


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