Les
salaires des conseillers ministériels échappent à la crise
Alors
que le gouvernement n'a que le mot "économies" à la
bouche, les rémunérations et les primes accordées aux conseillers
ministériels se portent bien.
Évidemment,
ça fait mauvais effet. Le gouvernement serre la vis, réduit les
dépenses, augmente les impôts, taille dans les aides sociales, et
voilà que René Dosière met son nez dans les documents budgétaires
pour s'apercevoir que, ô stupeur, la rémunération des conseillers
ministériels a augmenté en moyenne de 7, 1
% entre 2013 et 2014. Les primes,
appelées indemnités sujétions particulières, ont quant à elles
subi un coup de pouce plus modeste (4, 3 %
tout de même). Au total, en comptant la rémunération et les
primes, chaque conseiller (1) gagne en moyenne 6,
5 % de plus cette année que l'an passé. L'inflation, pour
mémoire, est passée de 0, 6 % en
septembre 2013 à 0, 3 % aujourd'hui.
Une
secrétaire d’État généreusement payée pour un rapport de 30
pages
Petit rappel historique
La Nuit du 4
août 1789 est un événement fondamental de la
Révolution française,
puisque, au cours de la séance qui se tenait alors, l'Assemblée
constituante met fin au système féodal. C'est
l'abolition de tous les droits et privilèges féodaux ainsi que de
tous les privilèges des classes, des provinces, des
villes et des corporations.
La
nuit du 4 août avait été un moment d'exaltation et d'entraînement.
Il restait à rédiger toutes les propositions décrétées, et à
les consacrer par un acte fondamental et solennel destiné à être
la pierre angulaire du monument nouveau que l'on allait élever.
C'est ce que fit l'Assemblée nationale dans le préambule
de sa constitution, sous ce titre :
Déclaration
des droits de l'homme et du citoyen.
La
principale cause de la Révolution a été l'excès de l'inégalité
La
Révolution a deux buts : abolir les privilèges
aristocratiques,
abolir l'absolutisme monarchique.