25 décembre 2010

La casse de la Sécurité Sociale par le Gouvernement et par les laboratoires SERVIER

Le Mediator aurait coûté 423 millions d'euros à la Sécu et aux complémentaires
Retiré du marché en novembre 2009, ce médicament destiné aux diabétiques aurait fait entre 1.000 à 2.000 morts.
Une note confidentielle de l'Unocam révèle que le Mediator, ce médicament utilisé comme coupe-faim qui a fait de 500 à 2.000 morts, a coûté 423 millions d'euros en dix ans à la Sécurité sociale et aux complémentaires santé, annonce Le Parisien/Aujourd'hui en France. L'Unocam réunit les fédérations d'assurances et mutuelles complémentaires santé et ses experts estiment que "l'Assurance maladie a dépensé 324,89 millions d'euros au titre du remboursement de ce médicament", selon le quotidien.
L'addition réglée par les mutuelles et assurances se monterait, elle, à 98,71 millions d'euros, selon la même source. Les experts de l'Unocam s'étonnent de "l'octroi par les autorités d'un taux de remboursement de 65 % en totale inadéquation avec le niveau de service médical rendu (SMR) qualifié d''insuffisant' par l'autorité de santé".
Commercialisé en France par les laboratoires Servier de 1976 à novembre 2009, le Mediator (benfluorex), destiné aux diabétiques en sur-poids et largement détourné comme coupe-faim, a été utilisé par 5 millions de personnes, dont 2,9 millions pendant plus de 3 mois. Il a été retiré du marché en novembre 2009.

MEDIATOR - Prise en charge à 100 % des patients concernés par la Sécu
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand appelle une nouvelle fois les patients qui ont pris ce médicament à consulter.

Tous les patients qui ont pris du Mediator bénéficieront d'une "prise en charge intégrale par l'assurance maladie", a annoncé vendredi le ministre de la Santé Xavier Bertrand sur RTL, en les invitant à "consulter".
"Ma priorité, c'est de renforcer notre système de prise en charge et de dire que pour tous ces patients qui ont pris du Mediator, il y aura une prise en charge intégrale par l'assurance maladie et qu'il faut donc consulter", a déclaré le ministre.
"Il y a un certain nombre de médicaments qui sont sous surveillance. (...) Quand il y a des questions sur le bénéfice et le risque d'un médicament, une préoccupation, c'est de prendre les mesures qui s'imposent le plus vite possible", a-t-il ajouté.

Xavier Bertrand a demandé un rapport à l'Igas (Inspection générale des affaires sociales), attendu mi-janvier. En début de semaine, le ministre avait évoqué de "fortes présomptions de défaillances graves dans le fonctionnement de notre système du médicament" à propos du maintien sur le marché du Mediator.

Reprise des permanences ce lundi 1er septembre 2025

 Les militant.es de l'Union locale CGT de Coulommiers et sa région vous accueillent chaque lundi de 14h à 17h dans nos locaux à l'es...