INFO CGT
Communiqué de la Fédération et du syndicat départemental de la Gironde
des activités postales et de Télécommunications CGT
Un salarié de l’Agence professionnelle du site Château d’Eau à France Télécom s’est immolé
par le feu ce matin sur le parking de l’immeuble FT de Mérignac Pichey (33).
Ce drame bouleverse l’ensemble du personnel et collègues du service mais également les
salariés de l’entreprise qui font toujours face à des conditions de travail difficiles.
Des premières informations en notre possession, ce salarié vivait une mobilité mal acceptée et
des témoignages attestent d’une souffrance morale constatée ces dernières semaines.
Depuis la crise de 2009 qui avait vu une réaction vive des salariés face à la vague de suicides
et malgré la marche arrière de la Direction sur les restructurations, les mobilités, les objectifs de
production, et d’autre part les accords qui s’en suivirent, notamment sur « vie professionnelle,
vie privée », le manque d’emplois et les objectifs inatteignables exercent toujours une pression
au quotidien sur les salariés.
L’absence de toute prise en compte par l’entreprise les laisse souvent seuls devant leurs
difficultés.
Globalement, ils revivent une situation équivalente d’avant les évènements de 2009.
La Commission Exécutive du Syndicat Départemental de la CGT 33 réunie ce jour, et la
Fédération présentent leurs condoléances aux familles de notre collègue, dramatiquement
disparu, et apportent leur soutien aux salariés traumatisés.
La CGT demande que toute la lumière soit faite sur les causes de ce drame et exige la
convocation d’un CHS/CT extraordinaire prenant en compte l’ensemble des éléments afin
d’engager les enquêtes nécessaires.
La CGT considère qu’il faut poursuivre des négociations pour aller plus loin dans des mesures
novatrices face à une Direction qui préfère donner satisfaction à ses actionnaires au détriment
des salariés. Des moyens humains et financiers doivent être dégagés pour répondre aux
besoins de changement.
La CGT réitère son exigence d’instances représentatives du personnel en périmètre de
proximité géographique et de site, plus proches des préoccupations des salariés.
Montreuil, le 26 avril 2011
PS: « La famille veut qu’il y ait des suites judiciaires, politiques, sociales, à cette affaire qui est clairement liée à la souffrance infligée à Rémi par France Télécom depuis plusieurs années, comme à la plupart des salariés de plus de 50 ans. La famille souhaite s’accorder un temps de réflexion avant de s’exprimer »
L’employé de France Télécom-Orange de 57 ans qui s’est suicidé mardi matin en s’immolant par le feu devant son ancien lieu de travail à Mérignac (Gironde), a laissé une trace de son calvaire. En septembre 2009, alors que l’entreprise fait la une des médias à cause d’une série de suicides, ce cadre, père de quatre enfants, avait envoyé un courrier de six pages signé de sa main à la direction du groupe.
Mediapart s’est procuré ce document, et en a vérifié l’authenticité.
http://www.mediapart.fr/files/lettreouverte.pdf
2000 : 28 suicides pour un effectif de 130 000 (taux de suicide : 0,21%)
2001 : 23 suicides pour un effectif de 122 000 (0,18)
2002 : 29 suicides pour un effectif de 116 500 (0,24)
2003 : 22 suicides pour un effectif de 116 000 (0,19)
2004-2007 : n.c.
2008 : 12 suicides pour un effectif de 92 000 (taux de suicide : 0,13%)
2009 : 12 suicides à la date du 1er octobre
Communiqué de la Fédération et du syndicat départemental de la Gironde
des activités postales et de Télécommunications CGT
Un salarié de l’Agence professionnelle du site Château d’Eau à France Télécom s’est immolé
par le feu ce matin sur le parking de l’immeuble FT de Mérignac Pichey (33).
Ce drame bouleverse l’ensemble du personnel et collègues du service mais également les
salariés de l’entreprise qui font toujours face à des conditions de travail difficiles.
Des premières informations en notre possession, ce salarié vivait une mobilité mal acceptée et
des témoignages attestent d’une souffrance morale constatée ces dernières semaines.
Depuis la crise de 2009 qui avait vu une réaction vive des salariés face à la vague de suicides
et malgré la marche arrière de la Direction sur les restructurations, les mobilités, les objectifs de
production, et d’autre part les accords qui s’en suivirent, notamment sur « vie professionnelle,
vie privée », le manque d’emplois et les objectifs inatteignables exercent toujours une pression
au quotidien sur les salariés.
L’absence de toute prise en compte par l’entreprise les laisse souvent seuls devant leurs
difficultés.
Globalement, ils revivent une situation équivalente d’avant les évènements de 2009.
La Commission Exécutive du Syndicat Départemental de la CGT 33 réunie ce jour, et la
Fédération présentent leurs condoléances aux familles de notre collègue, dramatiquement
disparu, et apportent leur soutien aux salariés traumatisés.
La CGT demande que toute la lumière soit faite sur les causes de ce drame et exige la
convocation d’un CHS/CT extraordinaire prenant en compte l’ensemble des éléments afin
d’engager les enquêtes nécessaires.
La CGT considère qu’il faut poursuivre des négociations pour aller plus loin dans des mesures
novatrices face à une Direction qui préfère donner satisfaction à ses actionnaires au détriment
des salariés. Des moyens humains et financiers doivent être dégagés pour répondre aux
besoins de changement.
La CGT réitère son exigence d’instances représentatives du personnel en périmètre de
proximité géographique et de site, plus proches des préoccupations des salariés.
Montreuil, le 26 avril 2011
PS: « La famille veut qu’il y ait des suites judiciaires, politiques, sociales, à cette affaire qui est clairement liée à la souffrance infligée à Rémi par France Télécom depuis plusieurs années, comme à la plupart des salariés de plus de 50 ans. La famille souhaite s’accorder un temps de réflexion avant de s’exprimer »
L’employé de France Télécom-Orange de 57 ans qui s’est suicidé mardi matin en s’immolant par le feu devant son ancien lieu de travail à Mérignac (Gironde), a laissé une trace de son calvaire. En septembre 2009, alors que l’entreprise fait la une des médias à cause d’une série de suicides, ce cadre, père de quatre enfants, avait envoyé un courrier de six pages signé de sa main à la direction du groupe.
Mediapart s’est procuré ce document, et en a vérifié l’authenticité.
http://www.mediapart.fr/files/lettreouverte.pdf
2000 : 28 suicides pour un effectif de 130 000 (taux de suicide : 0,21%)
2001 : 23 suicides pour un effectif de 122 000 (0,18)
2002 : 29 suicides pour un effectif de 116 500 (0,24)
2003 : 22 suicides pour un effectif de 116 000 (0,19)
2004-2007 : n.c.
2008 : 12 suicides pour un effectif de 92 000 (taux de suicide : 0,13%)
2009 : 12 suicides à la date du 1er octobre