Macron n'a donc pas jugé utile de nommer un ministre en titre du logement. Vous lirez dans ce numéro les multiples réactions provoquées par cette décision. Mais ne nous y trompons pas : l'absence d’un ministre ne signifie pas l'absence d’une politique. Au contraire, cette absence permet de mieux comprendre cette politique : pour Macron, le logement doit impérativement être réduit à l'état d'une simple marchandise et ne bénéficier d'aucun traitement de faveur. Et tant pis pour les millions de mal-logés et les 400 000 sans-abri. Le simple fait de doter le logement d'un ministère serait pour Macron, comme pour tous les chantres du libéralisme, lui accorder un statut privilégié et risquer de contrevenir aux règles intangibles du marché libre et non faussé, âprement défendues par l'Union Européenne
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