24 septembre 2022

 Assurance-chômage, un enjeu pour tout le monde du travail



Un an à peine après la mise en œuvre d’une réforme violente de l’assurance-chômage, le gouvernement veut en imposer une nouvelle, sans même avoir évalué la précédente. Rappelons que seul·e·s 36 % des privé·e·s d’emploi sont indemnisé·e·s, un chiffre en chute libre. Rappelons que 6 à 8 millions de personnes sont privées d’emploi, alors que le droit au travail est inscrit dans la constitution. On est bien loin des « profiteurs » que nous dépeignent gouvernement et patronat. Pour contourner l’opposition unanime des organisations syndicales à un nouveau recul des droits, le gouvernement a annoncé une simple concertation, en lieu et place de la négociation prévue par la loi. De même pour le Parlement, dont le rôle se limitera à signer un chèque en blanc, en autorisant le gouvernement à légiférer par décret sur l’assurance-chômage. Un hold-up démocratique !

Le gouvernement veut pouvoir moduler la durée d’indemnisation en fonction du taux de chômage. L’objectif : baisser, une nouvelle fois, les durées d’indemnisation pour contraindre les privé·e·s d’emploi à accepter n’importe quel boulot, quel que soit le salaire ou la localisation géographique. Résultat : le déclassement pour les plus qualifié·e·s, le chômage et la précarité pour les autres. Une mauvaise réponse à une vraie question. Les difficultés de recrutement sont réelles, mais limitées. Elles concernent les secteurs marqués par des salaires faibles, des horaires atypiques et des conditions de travail difficiles (aides à domicile, chauffeurs de cars, BTP…). Ou des profils qualifié·e·s, dans la santé, le social ou l’informatique, pour lesquels la pénurie s’explique par un déficit d’anticipation en matière de formation et une attractivité en berne du fait de salaires trop faibles et d’une perte de sens… Surtout, ces difficultés de recrutement ponctuelles ne doivent pas occulter l’augmentation des licenciements, qui sont aujourd’hui 11 % plus élevés qu’en 2019 ! La mise en place de droits « contracycliques », variant en fonction de la conjoncture, vise donc à faire baisser les salaires et à dégager de nouvelles économies.

En 2022, les comptes de l’assurance-chômage sont pourtant excédentaires de 2,2 milliards ! Il s’agit d’une rupture avec le principe contributif, au fondement de l’assurance-chômage, qui garantit aux salarié·e·s qui perdent leur emploi le maintien de leur niveau de vie. Le résultat direct de la réforme de 2019, qui a remplacé les cotisations salariales chômage par la CSG. Comme l’a toujours dit la CGT, modifier le financement change la philosophie du système. On passe de droits acquis par les cotisations versées, le « salaire socialisé », à des prestations financées par l’impôt, la « solidarité nationale », et donc conditionnées, plafonnées et versées aux plus nécessiteux… que l’on pourra ensuite aisément montrer du doigt. La fabrique de ce que les libéraux appellent « l’assistanat ».

Cette modification de financement s’accompagne d’un changement démocratique : alors que les règles de l’assurance-chômage étaient définies par accord entre patronat et syndicat, elles seront désormais directement définies dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), adopté par le Parlement ou par 49-3. Voilà ce que l’on appelle l’étatisation du système. C’est pour empêcher ce hold-up sur nos droits que la CGT revendique un financement par la cotisation. Plus le système est universel, mieux il protège les plus faibles. La preuve : intégrer les cadres sup qui gagnent plus de 13 000 euros à l’assurance-chômage en soumettant l’ensemble de leurs salaires à cotisation et en leur garantissant des allocations dégagerait 800 millions d’euros de ressources annuelles supplémentaires pour le régime ! 

Rendez-vous le 29 septembre pour exiger le retrait de cette réforme !

Par Sophie Binet, secrétaire générale de l’Ugict-CGT 

 Agir pour le gel des loyers et l'amélioration de la gestion des organismes


Ci-dessous un modèle de lettre à compléter et à adresser au Président (e) de l'organisme HLM 

Lettre ouverte à Monsieur ou Madame le Président (e)

Monsieur ou Madame le Président (e)

Les locataires subissent de plein fouet la flambée de l’inflation avec les fortes augmentations des prix des produits de première nécessité, l’énergie, ….. Les salaires et prestations sociales évoluent bien en dessous de l’inflation. Les locataires ne peuvent plus faire face aux hausses du coût du chauffage. Ces pertes de pouvoir d’achat sont de plus en plus insupportables, sachant que 35% des locataires vivent sous le seuil de pauvreté.


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HOMMAGE AUX FUSILLES DE CHATEAUBRIANT

à partir de 13h30 a la Sablière de Châteaubriant (44)


Réservez votre dimanche 23 octobre.2022

Nous vous attendons à Châteaubriant pour la 81e commémoration de l'exécution du 22 octobre 1941. se fera le week-end des 22 et 23 octobre 2022.


Soyons dignes d'eux. Retrouvons-nous nombreux pour honorer leur mémoire, ne pas oublier leur histoire ni leurs combats


Dernière pensée « Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les vingt-sept qui allons mourir. »


La Sablière fut le témoin d’un événement de la Seconde Guerre mondiale. Le 22 octobre 1941, 27 otages furent fusillés par les Allemands en représailles de la mort du Feldkommandant de Nantes (Loire-Inférieure) Karl Hotz, tué deux jours plus tôt par de jeunes résistants français. Suite à cette date, La Sablière se fait appeler la « Carrière des fusillés » et des rassemblements rendant hommage aux fusillés de Châteaubriant s’organisent.


Le monument inauguré le 22 octobre 1950 fut réalisé par Antoine ROHAL, sculpteur.
Depuis 1951, les alvéoles devant le monument contiennent un peu de terre des hauts lieux de la Résistance. Tout autour de la carrière sont installées en 1986 les stèles portant photographie et les indications personnelles de chaque fusillé.


 Les aides au logement ont perdu 15 milliards depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron 


Outil majeur de redistribution des revenus, les aides au logement touchent un résident sur cinq en France. Mais elles s’érodent. Les locataires perdent en pouvoir d’achat et les offices de HLM peinent à financer les mises en chantier. C’est trop, dénonce l’Union social de l’habitat, qui fédère les organismes HLM français.


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« Flambée des prix de l’énergie : une situation explosive »

 La Fédération des OPH tire la sonnette d’alarme et alerte les pouvoirs publics


  Dans un contexte inédit d’explosion des coûts de l’énergie, la Fédération des Offices Publics de l’Habitat a organisé ce mercredi 21 septembre 2022 une conférence de presse, afin d’alerter sur l’urgence de la situation pour les organismes HLM et leurs locataires. « Sept mois après avoir interpellé les pouvoirs publics sur les conséquences de la hausse des tarifs du gaz et demandé des mesures en faveur des locataires, nous nous inquiétons de la flambée des prix de l’électricité, qui n’est pas sans conséquence sur la facture des ménages », a alerté Marcel Rogemont, président de la FOPH


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Conférence de presse de la FOPH, 21/09/2022 Flambée des prix de l'énergie : une situation explosive,


À travers la présentation de différents cas concrets, plusieurs dirigeants d’OPH ont témoigné de la situation de leurs locataires pour 2022 et 2023, et des risques pour leur organisme à l’aune des dernières annonces : • Guillaume Couturier, directeur général d’Habitats de Haute-Alsace, • Vincent Peronnaud, directeur général de l’OPAC de l’Oise, • Bertrand Prade, directeur général de Seine-Saint-Denis Habitat, • Valérie Mespoulhes, directrice générale de Caen la mer Habitat.


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Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...