29 juillet 2011

Les salariés d’une usine envoient 187 couches, à la Première Dame de France, Carla Sarkozy,

Info: FILPAC CGT

Ontex : Au courrier pour Carla, 187 couches et un message d’espoir !

Les 187 salariés de l’usine Ontex menacés de licenciement ont envoyé un colis de 187 couches à la Première dame, enceinte, pour l’alerter sur leur situation.

Carla Bruni-Sarkozy va bientôt recevoir un colis qui lui sera utile dans quelques semaines. Menacés de licenciement, les salariés de l’usine Ontex à Villefranche-sur-Saône dans le Rhône, qui fabrique des couches pour la grande distribution, ont eu l’idée d’envoyer un échantillon de leur fabrication pour alerter la Première dame sur leur situation, selon RTL.

Au fort de Brégançon, Carla Bruni-Sarkozy va donc recevoir dans les prochaines heures 187 couches représentant les 187 salariés sur le point d’être licenciés.

"Pour Ontex, la France est le plus gros marché, et pourtant bientôt ces couches seront fabriquées à l’étranger, en République Tchèque, en Belgique ou en Allemagne", expliquent à RTL les représentants de la CFDT et de la CGT de l’entreprise.

Leur espoir : que la Première dame soit touchée par leur situation et intervienne auprès de la direction. Affaire à suivre.

L’usine de fabrication de couches pour bébés de Villefranche-sur-Saône (groupe Ontex) va fermer ses portes d’ici cet été, laissant sur le carreau 187 salariés. Les syndicats dénoncent une fermeture programmée.

Arrêt des machines pour éviter « des accidents faute de concentration », mise en place d’une cellule d’aide psychologique car « l’annonce est difficile » : en prenant de telles précautions, le groupe belge Ontex, leader des produits d’hygiène jetable, pensait que l’annonce de la fermeture du site de Villefranche-sur-Saône (Rhône) passerait sans doute mieux auprès des 187 salariés concernés.

C’était compter sans les syndicats CGT et CFDT. « On nous licencie, c’est comme si on nous assenait un coup de massue, et on nous propose un psy. Ils ont vraiment cru qu’on allait tomber dans le panneau, mais on ne va pas se laisser faire », réagit Joao Pereira-Afonso, délégué CGT de l’usine qui fabrique des couches pour bébés. Comme tous ses collègues, le syndicaliste a « le sentiment que la direction veut se débarrasser (d’eux) le plus rapidement possible ». Le calendrier est déjà « bien défini », les lettres de licenciement devant être envoyées le 16 août prochain.

Informés entre le vendredi 27 et le mardi 31 mai, les salariés ont voté dans la foulée, en assemblée générale, pour la reprise de l’activité le lundi 6 juin. « Ils ne veulent pas rester chez eux à ne rien faire, même payés. Ce qu’ils veulent, c’est garder leur boulot », rapporte Joao Pereira-Afonso. Si jusqu’à présent, les lignes produisaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre, elles ne devraient plus fonctionner que de 5 heures à 21 heures.

"Le temps libre, on va l’utiliser pour mener des actions et interpeller les pouvoirs publics », poursuit le cégétiste. Chose qui a d’ailleurs déjà commencé. L’inspection du travail a été saisie et les salariés ont été reçus par le député et maire UMP de Villefranche-sur-Saône, Bernard Perrut. Quant à la conseillère régionale en charge de l’emploi et membre du Front de gauche, Christiane Puthod, elle a demandé au préfet d’organiser une table ronde sur la situation d’Ontex, racheté il y a un an par un fonds de pension américain (TPG & Goldman Sachs), après être passé entre les mains d’un investisseur britannique (Candover).

Le groupe belge justifie son plan par « un problème de surcapacité ». L’usine de Villefranche-sur-Saône est le principal fournisseur en France de couches pour bébés des chaînes de grande distribution, qui les revendent sous leur propre marque. Or « les grandes marques de couches nous font une concurrence accrue avec de nombreuses actions promotionnelles », précise un porte-parole de l’entreprise.

Le responsable CGT ne nie pas cette réalité, mais dénonce « la volonté de ne pas investir » sur le site, qui aurait pourtant permis d’éviter le pire : « Notre machine la plus perfectionnée fabrique 600 couches par minute, quand en Allemagne une machine en fait 1 000. Le calcul est vite fait »

Pour lui, la fermeture est « programmée depuis longtemps ». Mais Joao Pereira-Afonso garde espoir. Lundi 6 juin, au comité européen qui doit se tenir à Bruxelles, CGT et CFDT ont prévu de déposer une motion demandant de stopper le projet et de « prendre le temps de trouver des solutions pour pérenniser le site de Villefranche-sur-Saône ». « On se bat pour l’emploi, pas pour la prime, qui n’est qu’un pansement. Il faut savoir que sur le territoire du beaujolais, le chômage atteint 23 % », indique le cégétiste.

Depuis 2000, trois sites du groupe ont été fermés en France. Avec la disparition programmée de l’usine du Rhône, il ne restera plus que celle d’Arras (Pas-de-Calais).


PS: Un petit calcul : à 57 cts la couche en moyenne, les salariés d’Ontex vont permettre à Carla, préoccupée comme tous les Français par l’augmentation du coût de la vie, d’économiser 106 euros. De quoi se payer un ou deux restos sympas et peut-être même une glace, avec Nico au Lavandou.

Vrais chiffres chômage Juin 2011

Info CGT

Epouvantables + 34 500 et 285 300 radiations, 8 MILLIONS environ de demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres et précaires, intermittents

285 300 RADIATIONS en JUIN juste pour :

- défaut actualisation 189 100 - 5,5 % ( - 4,7 % sur 1 an )
- radiation administrative (punis) 38 300 + 4,1 % ( - 10,1 % sur 1 an ).
- mystérieuse rubrique "autre cas" 57 900 + 7,8 % ( + 5,1 % sur 1 an )

Ces 3 seuls motifs de sorties représentent à eux seuls 63,2 % du total des sorties des listes des demandeurs d'emploi, ce mois ci.

Les radiations pour maladie, maternité, retraite 36 200 + 0,6 % ( + 1,7 % sur 1 an ) 8 % des sorties totales
Les radiations pour entrée en stage 32 800 + 18 % ( + 4,1 % sur 1 an ) 7,3 % des sorties totales
Quand aux sorties des listes pour "reprise d'emploi déclaré", 96 500 + 0,5 % ( - 6,4 % sur 1 an ) et ne représentent que 21,4 % des sorties totales des 5 listes.

Remarque importante : 23 500 Rsastes de moins suivi par Pôle emploi par rapport au mois dernier, alors que les RSAstes n'ont jamais été aussi nombreux, donc ils refilent les Rsastes aux services sociaux etc .. si on rajoute ces "invisibles" aux 34 500 chomeurs de +, malgrés la "combine", on comprend mieux l'hécatombe ce mois ci.

Décryptage donc des vrais chiffres connus ( juin 2011 ) des demandeurs d’emploi, ceux dont les médias conventionnels ne parlent quasi jamais.

Les Médias "conventionnels" en France c'est une CATASTROPHE, pas plus tard que le 23 mai, ils titraient TOUS suite à interview de Monsieur Christian Charpy, directeur général de Pôle-Emploi, que les radiations administratives ( punitions) étaient d'environ 2 000 par mois, TOUS dans la propagande, sans exception .. la réalité etant environ 40 000 par mois ! et vous pouvez toujours leur dire, qu'ils se plantent etc, ils en ont strictement RIEN A FAIRE, ils ne publieront JAMAIS un article, pour rectifier, JAMAIS.

Ils occultent donc, les catégories D et E quasi systématiquement, les DOM TOM quasi systématiquement, et encore pire, une énorme partie des radiés mensuels (des centaines de milliers tout les mois, radiés, pour autre motif que reprise d'emploi ), et ils ne parlent évidemment JAMAIS des centaines de milliers de demandeurs d’emploi qui ne dépendent carrement pas du tout de pôle emploi pour diverses raisons. ( explications plus bas, environ 3 millions en tout ne sont comptés nulle part )

Juin 2011, les chiffres sont toujours catastrophiques.
Les chiffres des travailleurs précaires et pauvres toujours énormes, en même temps que celui du chômage de longue durée qui ne cesse d'augmenter + 29,5 % en 1 an, et de très longue durée (+ de 3 ans) + 18,8 % sur 1 an ( pour seules catégories A B C ) donc + dans la réalité.

A noter que + de 42,2 % des demandeurs d’emploi inscrits, ne sont aucunement indemnisés, ni par les Assedics, ni par la solidarité nationale (RSA ou ASS), encore pire si l’on compte donc, les non inscrits à Pôle emploi qui ne sont pas indémnisés non plus, pour une énorme partie d'entre eux.

Plus de 8 millions de demandeurs d'emploi et travailleurs précaires par intermittences, soit 25% à 30% de la population active, on est très très très loin des annonces mensongères de environ 9,5% de chômeurs (seule catégorie A, inscrits chez pôle-emploi qui sert à la propagande)

DOM TOM compris en chiffres bruts Pôle Emploi, on est à quasi 5 MILLIONS officiellement. ( 4 819 700 exactement, données bruts ) + 3,3% sur 1 an

Source ayant aidé au décryptage rapport de 19 pages de la DARES
http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-_453fr79.pdf

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