24 février 2023

L'intersyndicale appelle à « mettre la France à l'arrêt » le 7 mars




 

Ce mardi 21 février, les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse ont appelé les travailleurs et les travailleuses à « participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève » le 7 mars afin de « mettre la France à l’arrêt ».


C’est un tableau qui devient presque familier. Mardi 21 février, l’ensemble des organisations professionnelles ( UNSA, CGT, CFDT, Solidaires, FO, CFTC, CFE-CGC et la FSU ) et des organisations de jeunesse ( UNEF, La Voix Lycéenne, FAGE, FIDL et le MNL) composant l’intersyndicale opposée au projet de réforme des retraites tenaient une conférence de presse commune à Montreuil (Seine Saint Denis), au siège de la CGT. Le but ? Appeler à une mobilisation massive le 7 mars 2023. « Le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports… » a déroulé Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT. « Nous souhaitons faire du 7 mars la journée la plus forte de ce mouvement social »  abonde Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT, ne souhaitant toutefois pas s’avancer sur des pronostics quant à l’ampleur de la mobilisation à venir.

 

Les organisations ont également appelé à la poursuite du mouvement le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. « L‘intersyndicale encourage partout les initiatives pour mettre en visibilité les conséquences du projet de loi de retraites sur les conditions de travail des femmes de manière la plus large possible » a fait savoir Catherine Perret. 

« Une grève ne se décrète pas »

Interpellés sur les appels à des grèves reconductibles à partir du 7 mars émanant de plusieurs fédérations, notamment cinq fédérations de la CGT, Yvan Ricordeau, a fait savoir que les mots d’ordre au sein des secteurs professionnels « sont de la responsabilité de nos fédérations professionnelles ». « On ne décourage pas les mobilisations qui iront au-delà du 7 mars, clairement, a précisé Patricia Drevon, secrétaire confédérale FOUne grève ne se décrète pas. Ce sont les syndicats et les fédérations qui décideront s’ils souhaitent ou pas donner suite à ce mouvement et cela dépendra avant tout de la réponse donnée par le gouvernement le 7 mars. » 

 

De son côté, l’intersyndicale insiste pour mettre l’accent sur la prochaine journée interprofessionnelle. « L’objectif c’est que chaque Français opposé à cette réforme puisse s’exprimer et compte dans la construction du mouvement du 7 mars » a insisté Catherine Perret. « L’intérêt c’est que le patronat ne soit pas totalement épargné dans l’affaire, a expliqué la secrétaire confédérale, assurant que ce dernier sera « attentif » aux conséquences de la grève dans les entreprises, à savoir « la paralysie, le manque à gagner, le ralentissement voire l’arrêt de la production économique. » Les organisations se donnent rendez-vous à la suite du 7 mars pour décider des suites à apporter au mouvement. 



FEDERATIO CGT DES CHEMINOTS

 

 compte-rendu de la réunion de concertation suite à la DCI déposée le 1er février 2023 sur les facilités de circulation.

RÉUNION DE CONCERTATION SUITE DCI SUR LES FACILITÉS DE CIRCULATION DÉPOSÉE PAR NOTRE FÉDÉRATION LE 1ER FÉVRIER 2023 Aux membres du CN UFR Aux Secteurs Fédéraux Aux membres du BFCOMPTE RENDU


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