16 juin 2011

Message de solidarité aux syndicats Grècs



Les syndicats grecs se mobilisent contre le plan d'austérité

Info CGT

A l’attention :
M. Yannis PANAGOPOULOS, Président de GSEE
M. Spyros PAPASPYROS, Président de ADEDY

Montreuil, le 15 juin 2011

La CGT de France tient à réaffirmer toute sa solidarité envers les salariés et le peuple grecs, qui organisent aujourd’hui une nouvelle journée d’action nationale.

Le nouveau mémorandum qu’entend imposer la troïka – représentant encore 28,4 milliards d’économies d’ici 2015 – va conduire à de nouvelles pertes d’emplois, à de nouvelles restructurations dans le secteur de l’État, à une plus grande déchirure encore dans la société grecque. C’est intolérable. C’est cette politique qui, dans toute l’Europe, a mis 23 millions de personnes en situation de chômage et de précarité.

Au plan européen, l’adoption du Pacte Euro plus et son train de mesures anti-sociales, constituent une véritable cure d’austérité pour tous nos États. C’est pourquoi la CES a décidé de faire du 21 juin, une journée d’action et d’information, avec une Euro-manifestation à Luxembourg, à laquelle nous nous associons pleinement.
Nous refusons la dégradation des conditions de vie des salariés et nous voulons des emplois stables, assortis de salaires décents, des services publics de qualité pour l’ensemble des citoyens européens.

Les salariés français sont à vos cotés dans cette nouvelle étape de votre lutte.

Meilleures salutations fraternelles

La CGT

Carrefour condamné pour non-respect du Smic

















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Info CGT

C'est une victoire pour un millier de salariés de Carrefour, qui accusent depuis des années leur employeur d'avoir rogné leur salaire. Le tribunal de police d’Évry a condamné le géant de la distribution à verser une amende de 3,66 millions d'euros, pour "non respect du Smic" Concrètement Concrètement, Carrefour a inclut les temps de pause dans le calcul du salaire, qui doit au moins être égal au Smic. Or, ces pauses n'auraient pas du être prises en compte, car elles ne constituent pas un temps de travail effectif.
Carrefour n’a en effet pas pris en compte le forfait pause payant ainsi quelques 1200 salariés d'une dizaine d'enseignes en France, en dessous du salaire minimum.
Un manque à gagner que l’inspection du travail avait évalué entre 4,53 euros à 45,148 euros par mois, selon les catégories de salariés. Pour réparer le préjudice, chaque employé lésé va recevoir 2.000 euros.
Cette décision de justice fait suite à un arrêt de la Cour de Cassation de février, qui avait donné raison aux syndicats, jugeant que les salariés n'étaient pas à la disposition de l'entreprise lors de leurs pauses.
Carrefour a également été condamné à verser entre 10.000 et 15.000 euros d’amende à chacune des fédérations syndicales qui ont porté plainte, ainsi qu’entre 300 et 1.000 euros pour chacun des dix salariés qui ont porté plainte indépendamment.


UL CGT de Coulommiers

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