La
loi Macron n’est pas un simple “fourre-tout”.
Sous ses
apparences décousues, il a une grande cohérence : le dogme du
libéralisme exigeant le démantèlement du droit social. Le
gouvernement prend prétexte du maquis législatif existant pour
élargir encore le champ des dérogations à l’interdiction du
travail dominical et réduire à néant le beau principe du jour de
repos commun.
De
nouvelles attaques contre l’“inspection du travail” et la
“médecine du travail”.
La
loi Macron permettra aux employeurs de contourner le droit de regard
de l’administration sur les plans sociaux, mais aussi de minimiser
l’opposition syndicale et d’éviter les recours en justice.