10 mai 2012

La CGT part en campagne

Elections pour les salariés des très petites entreprises

Dans les organisations territoriales et professionelles de la CGT, la campagne pour les premières élections de représentativité des salariés des Très Petites Entreprises commence à monter en puissance. Ce scrutin se déroulera du 18 au 22 nov 2012.

Lundi 14 mai à 11h00, la fédération CGT du Commerce et des Services et la Confédération vont donner le coup d’envoi de cette campagne avec l’inauguration de ce site et le lancement du bus "Info-Droits" par Michèle Chay, dirigeante nationale de la CGT et secrétaire générale de la fédération CGT Commerce et Services

Ce bus aux couleurs de la campagne TPE va sillonner la France du 14 mai au 11 juin pour rencontrer les salariés du particulier employeur (assistantes maternelles, aides à domicile, notamment). Tous les renseignements sur les étapes de ce bus sur www.commerce.cgt.fr.

Lundi 14 mai, il sera stationné au pied de l’immeuble de la CGT au 20 avenue Benoît Frachon entre 8 heures et 16 heures.
La CGT part en campagne en vidéo

Qui vote ? – comment voter ?




9 mai 2012

D’importants plans sociaux en préparation en France

Info : CGT

Certains ont été bloqués pendant l’élection présidentielle. Mais Air France-KLM, Peugeot Citroën, Carrefour, et bien d’autres, vont annoncer, prochainement, d’importantes

Même si le nombre de Plans de sauvegarde pour l’emploi (PSE) notifié à l’administration en janvier et février est en baisse (135, soit - 18 % par rapport à la même époque en 2011), personne n’est dupe… Bien des plans sociaux sont dans les cartons des entreprises.

L’annonce de certains a été retardée pour cause d’élection présidentielle. À la demande du gouvernement, afin de ne pas gêner la campagne du président sortant, estiment les syndicats, Mais également du fait de dirigeants préférant éviter le devant de la scène en cette période… Ces derniers mois, Nicolas Sarkozy s’est directement impliqué pour venir au secours de plusieurs sociétés (Lejaby, Photowatt, Sernam, Fonderies du Poitou…). François Hollande a déjà plusieurs dossiers chauds sur son bureau…

Air France-KLM : plan social en juin

La compagnie aérienne franco-néerlandaise est ballottée par des vents contraires. En 2011, sous l’effet de la concurrence féroce des compagnies low cost et de l’envol du prix du carburant, Air France KLM a perdu 809 millions d’euros. Et vient d’annoncer une perte de 597 millions au premier trimestre 2012.

De plus, elle traîne une dette de 6,5 milliards d’euros. Pour sortir de ces turbulences, la direction estime vital de mettre en application son plan Transform 2015. Au programme : 3 milliards d’économie et un volet social, qui sera annoncé, normalement, en juin.

PSA Peugeot Citroën : fermeture de l’usine d’Aulnay ?

Le constructeur automobile se débat sur un marché français, et européen, en forte baisse. Il perd de l’argent… L’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui fabrique la Citroën C3, est menacée. Même si ses 3 100 salariés ont reçu l’assurance que ce véhicule serait construit sur place jusqu’en 2014.

Après… La direction n’a jamais caché qu’elle devrait résoudre, à l’instar de ses concurrents, le problème des surcapacités de production. Qui risque d’être encore plus important depuis son mariage avec l’Américain General Motors, en grande difficulté, lui, avec sa marque européenne, Opel.

Carrefour : entre 3 000 et 5 000 emplois menacés

Le numéro 2 mondial de la distribution a connu une année noire (parts de marché en baisse, pertes financières, cours de bourse qui dévisse…). Georges Plassat, le nouveau patron (il vient de remplacer le Suédois Lars Olofsson) a du pain sur la planche pour redresser les comptes, et l’image, du groupe. Les syndicats, qu’il doit rencontrer demain, craignent un plan social qui pourrait concerner entre 3 000 et 5 000 salariés (sur 110 000 en France).     

D’autres craintes…

Certaines grosses PME-PMI vont devoir ajuster leurs effectifs (dans la sous-traitance automobile, par exemple). D’autres cherchent, avec difficulté, des repreneurs, comme Technicolor (350 salariés à Angers), Rio Tinto Altant (600 salariés, Saint-Jean-de-Maurienne).

Certains dossiers chauds n’ont pas été réglés, comme celui du site d’ArcelorMittal à Florange, en Moselle. D’autres peuvent être explosifs, comme celui de la compagnie de ferries SNCM (continent-Corse), actuellement en grève, que Veolia veut vendre (un plan de 800 départs a été évoqué). Dans le secteur de la téléphonie mobile, l’arrivée de Free pourrait faire des dégâts chez les concurrents, notamment SFR (Vivendi) qui traverse une mauvaise passe. Il faudra également surveiller Renault et Areva (1 200 postes menacés en Allemagne), eux aussi en difficulté.















7 mai 2012

Bourse du travail de Nice, Estrosi "expulse" la CGT

 Info: CGT

Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a annoncé jeudi 3 mai 2012 qu’il ne souhaitait plus que l’union départementale de la CGT réintègre la Bourse du travail de la place Saint-François, dans le Vieux-Nice.
L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse improvisée au cours de laquelle il a annoncé ses projets de restauration des bâtiments de la Bourse du travail, dont certains datent du moyen-âge. Un musée de l’histoire locale doit notamment y prendre place. La CGT, "locataire" des lieux depuis 1896, soit 116 ans, avait dû les quitter l’an dernier en raison de travaux de sécurité.

 Mais une convention la liant à la mairie permettait au syndicat d’y revenir. Or, Christian Estrosi a annoncé également qu’il comptait faire annuler cette convention par le conseil municipal. L’union départementale CGT estime que son syndicat paye ses prises de positions et son engagement. Elle envisage une action en justice.

Ce cas n’est pas isolé. Xavier Bertrand, maire de Saint Quentin dans l’Aisne a récemment contesté la présence CGT dans les locaux de la Bourse du travail.



Vidéo CGT de NICE, cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.youtube.com/watch?v=mJSZLG7iyUw&feature=player_embedded

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Aidez nous contre l’expulsion de la CGT 06/Nice de la bourse du travail ! de : Résistance CGT 06
Christian Estrosi, maire de Nice et grand ami de Sarkozi vient de revenir sur l’engagement pris du retour de la CGT dans ses locaux après réhabilitation de ceux ci.

La Bourse du travail est le plus haut lieu de la mémoire ouvrière du département des Alpes-Maritimes depuis plus d’un siècle.




En expulsant la CGT de ces locaux par pure idéologie, le maire de Nice crache sur cette mémoire, sur les luttes de 1936, sur les camarades qui ont combattu l’envahisseur nazi, ...

Aujourd’hui, le maire lance un sondage totalement malhonnête (et quasi-forcé pour tout visiteur) sur le site de la ville de Nice, sans aucune explication   http://www.nice.fr

La question posée est :

"Etes vous favorable à la création d’un musée pour l’histoire niçoise et à une salle de loisirs pour les seniors dans la Palais communal, l’Aigle d’Or, l’immeuble Bona et le capitole situé place St François."

Répondre OUI c’est cautionner la volonté d’Estrosi de ne plus faire revenir la CGT sur la place St François dans le bt de l’Aigle d’Or. Sondage on le voit particulièrement vicieux.....

Les locaux doivent être rendu à la CGT conformément au protocole signé par le Maire.

MERCI DE PARTICIPER MASSIVEMENT A CE SONDAGE EN RÉPONDANT  NON  ET DE FAIRE PASSER L’INFORMATION A TOUTES VOS CONNAISSANCES.

Le site de la mairie de Nicehttp://www.nice.fr.





6 mai 2012

La loi sur le harcèlement sexuel abrogée


Info: AFP

Les procédures en cours sont aujourd'hui sans valeur, même si le harcèlement sexuel reste proscrit par le code du travail.

Le Conseil constitutionnel a estiméque le texte manquait de précision.

Il n'y a a plus de loi en vigueur réprimant le harcèlement sexuel: le Conseil constitutionnel a abrogé vendredi l'article 222-33 du Code pénal qui stipulait que «le fait de harceler autrui dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende». Cette décision est d'application immédiate.

Les Sages avaient été saisis par le biais d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par Gérard Ducray, 69 ans. Cet ancien député, qui fut secrétaire d'État au Tourisme sous Valéry Giscard d'Estaing, a été condamné par la cour d'appel de Lyon, en mars 2011, à trois mois de prison avec sursis et 5 000 € d'amende, pour avoir eu un comportement délictuel à l'encontre de trois femmes fonctionnaires territoriales. La défense de l'intéressé, qui parle de «taquineries» ou d'«avances un peu lourdes», a donc déposé une QPC, estimant que la loi, trop floue quant à la définition du délit, ouvrait la voie à «tous les débordements, toutes les interprétations», selon Me Claire Waquet.

Le Conseil constitutionnel lui a donc donné raison. Dans leur arrêt, les Sages établissent que «l'article 222-33 du Code pénal permet que le délit de harcèlement sexuel soit punissable sans que les éléments constitutifs de l'infraction soient suffisamment définis ; qu'ainsi, ces dispositions méconnaissent le principe de légalité des délits et des peines et doivent être déclarées contraires à la Constitution». Comme pour mieux souligner le fait que le législateur avait, au fond, bien conscience d'une difficulté, ils rappellent que «dans sa rédaction résultant de la loi du 22 juillet 1992, le harcèlement sexuel (…) était défini comme “le fait de harceler autrui en usant d'ordres, de menaces ou de contraintes, dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions” ; que (…)la loi du 17 juin 1998 a donné une nouvelle définition de ce délit en substituant aux mots “en usant d'ordres, de menaces ou de contraintes”, les mots “en donnant des ordres, proférant des menaces, imposant des contraintes ou exerçant des pressions graves” ; que (…)la loi du 17 janvier 2002 a de nouveau modifié la définition du délit de harcèlement sexuel en conférant à l'article 222-33 du Code pénal la rédaction contestée».

Reformuler

Paradoxalement, l'Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT) s'était jointe à la procédure pour demander l'abrogation du texte vague, mais de manière différée, afin d'éviter un «dangereux vide juridique». L'AVFT, à l'opposé de M. Ducray, affirme constater «des classements sans suite quasi systématiques» et des renvois pour harcèlement devant le tribunal «d'agissements qui auraient pu être qualifiés d'agressions sexuelles, voire de viols». Pour cette association, l'effet immédiat de la censure constitutionnelle est «catastrophique».

Il appartient désormais au législateur de reformuler le texte censuré: toutes les procédures en cours sont, en effet, sans valeur. À noter toutefois que le harcèlement sexuel reste proscrit par le Code du travail, et que les contrevenants s'exposent toujours, de ce fait, à des sanctions disciplinaires.

80 condamnés par an

La décision des Sages crée un vide juridique jugé «catastrophique» par les associations féministes. En attendant une nouvelle loi, l'association Paroles de femmes conseille aux victimes de «porter une nouvelle fois plainte pour violence avec préméditation». Scandalisée, l'association européenne contre les violences faites aux femmes au travail envisage d'engager une action contre l'État pour défendre les victimes «dont les procédures vont être annulées et qui ont tout perdu, notamment de l'argent». Selon la Chancellerie, la qualification de «harcèlement sexuel» donne lieu en moyenne à environ 80 condamnations par an. «Dans certains cas, des comportements susceptibles de relever de cette incrimination peuvent aussi être appréhendés sous une autre qualification, telle que tentative d'agression sexuelle ou violence volontaire», a précisé le porte-parole de la Chancellerie, Bruno Badré. «C'est un chiffre absolument dérisoire, une goutte d'eau dans l'océan, alors que l'on peut estimer que le harcèlement sexuel concerne environ 2 millions de femmes actives, dénonce Marilyn Baldeck, déléguée générale de l'AVFT. De plus, les condamnations concernent avant tout des agressions sexuelles déqualifiées en harcèlement sexuel.»




5 mai 2012

Un grand 1er mai revendicatif

La CGT a recensé une participation de plus de 750 000.manifestants dans plus de 300 manifestations, Des rassemblements festifs, revendicatifs et colorés.

250 000 à Paris



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Plus de 800 pour la Seine-et-Marne










Dont plus de 95 pour les UL de Coulommier et Meaux





Déclaration de la Cgt

Dans plus de 300 rassemblements et manifestations, la CGT a recensé une participation de plus de 750 000.manifestants. C’est la démonstration que les salarié-e-s, retraité-e-s, les privé-e-s d’emploi, sont déterminé-e-s à voir leurs actions conduites dans leurs entreprises, leurs secteurs professionnels, leurs bassins d’emploi, déboucher sur des avancées sociales.

Les dernières provocations du candidat sortant sur le thème du « vrai travail », cinq ans après sa volonté de « remettre la France au travail » ont renforcé la mobilisation des salarié-e-s. Les centaines de milliers de manifestant-e-s n’ont laissé ni la droite, ni l’extrême droite salir cette journée internationale de luttes, forte de plus d’un siècle d’histoire du mouvement ouvrier, de résistances et de conquêtes sociales. Le mécontentement traduit dans les urnes lors du premier tour des élections présidentielles s’est exprimé dans la rue, pour sanctionner les politiques anti sociales et l’inégalité de la répartition des richesses. Ils ont exprimé aussi leurs attentes fortes pour aujourd’hui et l’avenir de la jeunesse.

Comme en 2002, 2007, ce premier Mai a été marqué par les élections présidentielles. A chaque fois, notre organisation a pris ses responsabilités pour défendre les intérêts des salariés. C’est pourquoi au lendemain du 1er tour, la CGT s’est tournée vers la réussite d’un puissant 1er Mai.

C’est l’attachement aux valeurs de progrès social et de solidarité entre les travailleurs qui ont encore une fois prévalu devant le danger des divisions et des politiques antisociales. A l’évidence l’analyse et les critiques de la CGT du bilan du Président Sarkozy ont marqué l’opinion publique et nos dix exigences pour sortir de la crise doivent guider maintenant les politiques économiques et sociales.

Dans de nombreux pays d’Europe, comme en Allemagne, Espagne, Grèce, Royaume-Uni, Italie, les salariés se sont aussi mobilisés pour réagir aux politiques d’austérité renforcée par le pacte Sarkozy-Merkel. Deux mois après la dernière journée d’action Européenne du 29 Février à la veille du sommet européen, les salariés européens doivent renforcer leur solidarité et peser ensemble pour de nouvelles conquêtes sociales.



Toutes les organisations de la CGT engagées dans cette journée internationale de luttes peuvent se féliciter de cette réussite.


La CGT va poursuivre ses explications auprès des salariés, en les invitant à adhérer à notre syndicat pour qu’ils puissent revendiquer et réagir à leurs conditions de vie au travail et en dehors. Elle va prendre les initiatives pour que les politiques à venir rétablissent la justice sociale, en valorisant le travail par l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, en renforçant la protection sociale par une fiscalité conditionnée aux politiques d’emploi et aux politiques salariales et de répartition des richesses créées dans les entreprises.

Montreuil, le 1er mai 2012







29 avril 2012

D'où provient l'expression de " vrai travail"

Pour celles et ceux qui se demandent d'où provient l'expression de " vrai travail" annoncé par le président sortant :
Cette affiche a été placardée un peu partout en France à l'occasion du 1er mai 1941. Edifiant !


Le « vrai » travail ?

Le “vrai” travail ? celui des 650 accidents mortels, des 4500 mutilés du travail ? Celui des
droits violés et des heures supp' impayées ?

Le « vrai travail » ? Celui des maladies professionnelles, amiante, TMS, surdité, cancers, qui augmentent, sont sous-déclarées, sous réparées.

Le “vrai” travail ? 150 000 accidents cardiaques et 100 000 accidents vasculaires par an dont entre 1/3 et 50 % liés au travail...

Le “vrai” travail ? Ce jeune ascensoriste de 26 ans écrasé par l'engin qu'il réparait, à cause de la compétition sauvage entre OTIS et KONE

Le “vrai” travail ? Et les milliers d’ouvriers désamianteurs qu'il laisse en ce moment mourir sans protection par refus d'un moratoire ?

Le “vrai” travail ? Celui des mini-jobs, des stages, des emplois saisonniers atypiques, des 3 X 8, des 4 X 8, des intérims et CDD répétés ?

Le "vrai" travail ? Celui des millions de travailleurs pauvres qui n'arrivent pas à vivre avec leurs salaires ?

Le "vrai" travail ? Celui du milliard d'heures supplémentaires non déclarées, non majorées, non payées attribuées à ceux qui ont un boulot au détriment de ceux qui n'en ont pas ?

Le « vrai » travail ? Celui des femmes qui gagnent 27 % de moins que les hommes ?

Le « vrai » travail ? Celui des jeunes à 25 % au chômage et à 80 % en CDD ?

Le « vrai » travail ? Celui des immigrés, forcés à bosser sans droits et sans papiers par des esclavagistes et marchands de sommeil franchouillards ?

Le « vrai » travail ? Celui des seniors licenciés, 2 sur 3 a partir de 55 ans et qui ne peuvent cotiser que 35 annuités alors que 42 sont exigés dorénavant pour une retraite décente ?

Le "vrai travail" ? Celui des restaurateurs dont 1 sur 4 utilisent des clandestins, non déclarés dans le fond de leur cuisine ?

Le “vrai” travail ? Celui des exploitants agricoles qui tuent des inspecteurs du travail pour pouvoir abuser d'immigrés clandestins ?

Le “vrai” travail ? Celui des beaufs de la CG-PME, des cadres casques oranges de chez Bouygues, des marchands de manœuvre appelés « viande » ?

Le “vrai” travail ? "La vie, la santé, l'amour sont précaires pourquoi le travail ne le serait-il pas?" (Parisot/Sarkozy)

Le “vrai” travail contre le droit du travail ? Le pauvre exploité qui sue et se tait, la dinde qui vote pour Noël !

Le “vrai” travail "sans statut" ? "La liberté de penser s'arrête là où commence le Code du travail" selon Mme Parisot et... M Sarkozy
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Le “vrai” travail sans syndicat ? Sans syndicat pas de Smic, pas de durée légale, pas de congés payés, pas de sécurité sociale, pas de droit

Le “vrai” travail ? Celui qui ne fait jamais grève, qu'on ne voit jamais manifester, qui n'est pas syndiqué, qui piétine son collègue ?

Le « vrai » travail ? Celui sans délégué du personnel, sans comité d’entreprise, sans CHSCT, sans institution représentative du personnel ?

Le “vrai” travail ? à France Télécoms, des dizaines de suicides, faute inexcusable du patron de combat qui licencie, stresse, vole, tue

Le “vrai” travail ? Parlons en ! Stress, risques psychosociaux, harcèlement, suicides, chantage à l'emploi, heures supp' impayées ?

Le “vrai” travail ? Les travaux les plus durs sont les plus mal payés, bâtiment, restauration, nettoyage, transports, entretien, industries

Le “vrai” travail ? Qu'est ce qu'il y connaît ? Dans le bâtiment, 1,1 million bossent surexploités, maltraités, mal payés, accidentés, meurent sans retraite

Le « vrai » travail ? Celui des 900 000 foutus dehors par « rupture conventionnelle » de gré à gré sans motif et sans mesure sociale ?

Le « vrai » travail ? Celui des auto-entrepreneurs, un million en théorie, la moitié en réalité, qui se font exploiter comme faux salariés, à bas prix et sans protection sociale ?

Le “vrai” travail ? celui qui bosse dur pour survivre misérablement ou celui qui exploite dur les autres pour vivre dans des palais dorés ?

Le “vrai” travail ? celui des actionnaires, des rentiers, des riches, des banksters du Fouquet's qui gagnent 600 SMIC par an en dormant ?

Le « vrai » travail, celui de Maurice Levy patron qui se ramasse 16 millions d’euros d’argent de stocks option de poche pillés sur les richesses produites par les salariés.

Le « vrai » travail ? celui de Molex, de Sea France, de Gandrange et Florange, de Continental, de Lejaby, de Pétroplus, des Fonderies du Poitou, de toutes celles et ceux qui ont du se battre pour le garder ?

Le “vrai” travail ? Qu'est ce qu'il y connaît ce cul doré de Sarkozy ? N'a jamais passé la serpillière dans une cantine ni poussé un chariot.

Gérard Filoche, Inspecteur du travail

23 avril 2012


la CGT mines-énergie, le 27 avril 2012


NICOLAS SARKOZY, JEAN-FRANÇOIS COPE,


C'EST VOUS QUI INSULTEZ TOUS LES SALARIES DE LA FILIERE NUCLEAIRE

Hier soir, le Président sortant s’est permis dans l’émission "Des paroles et des actes" de parler au nom des syndicalistes CGT de notre Fédération en estimant que nous devions nous sentir trahis sur la question du nucléaire.

La veille, Jean-François Copé s'en était pris à la CGT en déclarant qu'elle insultait les salariés du nucléaire parce qu'appelant à battre le Président sortant.

Les éléments de langage sont bien rodés mais trop visibles !!!

D’un côté, un matraquage odieux envers la CGT et de l’autre la compassion pour la Fédération de l’Energie et les salariés du secteur.

La ficelle est un peu grosse !!!

Gageons que nous allons avoir droit à d’autres couches dans les jours à venir.

Une fois de plus, ce n'est que discours électoraliste et pour tout dire une véritable tartufferie afin de masquer le bilan de Sarkozy comme président de la République ou ancien Ministre de l'Economie.

S'il est vrai que les questions énergétiques, véritable enjeu de société, méritent tout autre chose qu'un accord sur un coin de table, aujourd'hui, la seule question qui vaille, c'est celle de savoir qu'elle va être la meilleure situation pour défendre et consolider le nucléaire civil maîtrisé par l'entreprise publique EDF dans le cadre d'un nouveau mix énergétique.

L'électricité n'est pas une marchandise comme une autre et a fortiori celle d'origine nucléaire.

C'est pour cela que nous avons posé avec force les questions de sûreté et de sécurité.

Cela exige une forte implication des personnels, des droits sociaux avancés pour tous les salariés du secteur et un niveau de formation élevé, ce qui aujourd'hui est mis en cause sous les coups de boutoir du libéralisme.

Par exemple, Nicolas Sarkozy déclarait récemment que la sous-traitance dans le nucléaire était un caillou dans sa chaussure.

Or qui, si ce n'est Nicolas Sarkozy lui-même reniant ses propres engagements, a amorcé la privatisation d'EDF et lui impose les règles de la financiarisation, mettant en cause les dispositions statutaires.

Qui, au travers de la loi NOME, livre une part du nucléaire -payé par les usagers d'EDF- aux opérateurs privés pour qui la loi du profit ne peut qu'affaiblir la sûreté et la sécurité ?

Qui a entamé le démantèlement d’AREVA ?

Qui étrangle la recherche publique et affaiblit le CEA ?

L'avenir du nucléaire, dans le cadre d'un mix énergétique, ne passe surtout pas par la poursuite de la politique de Nicolas Sarkozy.

Il passe par des droits nouveaux des salariés et des usagers.

Il passe par un pôle public de l’énergie dont la finalité sera l’appropriation et la démocratie sociale

associant personnels concernés, usagers et élus à tous les niveaux.

C'est en termes de rapport de force social dans lequel les syndicats auront un rôle important,
ceux-là mêmes que fustige Nicolas Sarkozy, que se pose l'avenir du nucléaire.

Gageons que les salariés de notre secteur apporteront une réponse cinglante lors des manifestations du 1er mai.


www.fnme-cgt.fr

Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...