4 avril 2016

Tract CGT destiné aux lycéens


   















« Aujourd’hui au lycée, demain sur le marché
l’emploi… mais avec quel code du Travail ? »


Les mobilisations, notamment celles du 9, 17 et 31 mars, initiées par les organisations de jeunesse et les organisations syndicales de salariés (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF (UnionNationale des Etudiants de France), UNL (Union Nationale des Etudiants Lycéens), FIDL (FédérationIndépendante et Démocratique Lycéenne)), ont contraint le Gouvernement à des concessions sur la loi « Travail ». 

Pour autant les aménagements annoncés par le Premier Ministre ne changent pas la philosophie générale du projet. Ce texte continue à diminuer les droits des salarié-e-s et à accroître la précarité, notamment des jeunes. Il ne répond pas aux aspirations fortes, exprimées par les lycéens, les étudiants, les salariés et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. La création d’emplois de qualité ne justifie pas la casse du code du travail mais nécessite un changement de politique économique et sociale.


  


Cette loi est inacceptable : ni négociable, ni amendable !

Vous êtes lycéen(e), étudiant(e) ou apprenti(e), la CGT est prête à vous aider, à vous mobiliser contre la loi El Khomri : soutien logistique, réalisation et duplication de tracts, accompagnement avec la voiture sono, …nous ne ferons pas à votre place mais nous vous aiderons à faire.
Loin de garantir et de sécuriser les jeunes lors de leur entrée sur le marché du travail, le projet El Khomri instaure plus de précarité et de flexibilité, répondant ainsi à toutes les revendications patronales.

La CGT a des contre-propositions à défendre, notamment :
 Passer aux 32 heures, revenir à la retraite à 60 ans pour faciliter l’embauche de jeunes travailleurs,
 Mettre fin à l’austérité et développer l’emploi public (hôpitaux, écoles, et autres services publics),
 Porter le SMIC, c'est-à-dire le premier salaire minimum des jeunes travailleurs, à 1 700 €,
 Créer un revenu d’insertion égal à 80 % du SMIC lors de la recherche d’un premier emploi,
 Encadrer plus sévèrement le recours aux stages ou aux temps partiels,
 Compter les années d’études dans le calcul des retraites, créer une sécurité sociale professionnelle…

Ce sont quelques-unes des priorités que la CGT propose d’inscrire dans une loi-cadre sur l’emploi des jeunes diplômés. 

    












Afin de poursuivre la mobilisation, de répondre au mieux à l'appel des 5 et 9 avril, la CGT est preneuse de tous contacts pour pouvoir associer la jeunesse à nos réflexions et nos prises de décisions quant à la suite du mouvement.
Mardi 5 et samedi 9 avril, la CGT sera avec les jeunes en Seine et Marne ou à Paris.



 

LES UNIONS LOCALES CGT DE SEINE ET MARNE


CHELLES
15, rue de l’Ilette – 77500 CHELLES
Tél. : 01.64.21.19.05 / Fax : 01.64.21.68.36

Permanences d’accueil : Mercredis à partir de 9h

COULOMMIERS
Espace La Fayette – 10 bis rue De l’Aître
77120 COULOMMIERS
Tél. : 01.64.03.54.85 – 09.65.04.53.58
Fax : 01.64.20.97.84

Permanences d’accueil sans RDV :
Mardis et jeudis 13h45 à 18h15

MARNE LA VALLEE
Bourse du Travail – 2 rue Simone de Beauvoir – 77186 NOISIEL
Tél. : 01.64.26.09.94
Permanences d’accueil :
Sans RDV : Vendredis de 9h30 à 12h30 et 13h à 17h
Sur RDV : Lundis de 9h30 à 12h30 et 13h à 16h30

MEAUX
15 Place de l'Europe - Cité Administrative Mont Thabor
77377 MEAUX CEDEX
Tél. : 01.60.23.01.20 / 09.50.51.77.10
Fax : 01.60.23.02.89

Permanences d’accueil Syndicale : Sur RDV
Permanences d'accueil Juridique sans RDV :
Jeudis à partir de 16h30

MELUN
15 rue Pajol – 77007 MELUN CEDEX
Tél. : 01.64.71.05.99 / Portable : 06.66.67.58.88
Tél. permanence : 01.64.09.08.87
Fax : 01.64.14.26.81

Permanences d’accueil sans RDV :
Lundis, mardis et jeudis à partir de 14h

MITRY MORY
124 rue du 8 mai 1945 – 77290 MITRY MORY
Tél. : 01.64.27.69.51 / Portable : 06.89.93.27.03
Fax : 01.64.67.39.21

MONTEREAU
1 Avenue Molière - Tour Molière (Rdc gauche)
77130 MONTEREAU SURVILLE
Tél. : 01.64.32.05.46 / Fax : 01.60.96.17.84
Permanences d’accueil sans RDV :
Mercredis 15 h à 17h

NANGIS
9 rue Marcel Paul – 77370 NANGIS
Tél./Fax : 01.64.08.19.08
Permanence d’accueil : mardis de 17 H à 19 H
4 rue Aristide Briand – 77370 NANGIS
Tél./Fax : 01.64.60.97.08
Permanences d’accueil : Mardis et jeudis 16h à 19h

NEMOURS
15/17 Quai des Tanneurs – 77140 NEMOURS
Tél. : 01.64.28.42.97 / Fax : 01.64.28.50.08
Permanences d’accueil Syndicale sans RDV :
Tous les jours à partir de 10h
Permanences d'accueil Juridique sans RDV : Mercredis à partir de 17h

PONTAULT COMBAULT
39 Rue des Prés St martin – 77340 PONTAULT COMBAULT
Tél. : 01.70.10.14.12 / Fax : 01.70.10.14.12
Permanences d’accueil sans RDV :
Mardis et vendredis de 9h à 12h

SENART
7 rue des Robiniers – Quartier Plessis la Forêt
77176 SAVIGNY LE TEMPLE
Tél. : 01.60.63.69.69 / Fax : 01.64.41.92.83
Permanences d’accueil Juridiques sans RDV : Lundis 16h à 19h
Permanences d’accueil Syndicales sans RDV : Mercredis 16h à 19h





Permanences d’accueil Juridique sur RDV :
Lundis de 16h30 à 18h


Site Internet : cgt77.fr Mail : udcgt77.fr@wanadoo.fr Facebook : udcgt seineetmarne




3 avril 2016

Projet de loi travail : Non à la double peine pour les femmes !


Une fois de plus, le gouvernement « oublie » les droits des femmes. Le préambule de l’avant-projet de loi rappelle que “le principe d’égalité s’applique dans l’entreprise. L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes doit y être respectée”. la France se classe 132e en matière d’égalité salariale sur 134 pays.
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LA MEDECINE DU TRAVAIL DANS LA LOI EL KHOMRI


NOTE CONCERNANT LA PARTIE RELATIVE À LA MEDECINE DU TRAVAIL DANS LA LOI EL KHOMRI Les propositions que porte la CGT sur la médecine du travail et les services de santé au travail s’appuient sur une réflexion engagée depuis 2007 et sur notre volonté de transformation du travail pour s’y épanouir plutôt que de s’y abîmer.
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1 avril 2016

Manifestation du 31 mars : à la CFDT, la base se rebiffe contre Laurent Berger

Alors que Laurent Berger dénonce "une mobilisation fourre-tout" contre la loi El Khomri pour ce jeudi 31 mars, nombreux sont ceux au sein de la CFDT à ne pas partager l'avis de leur patron. Plusieurs sections syndicales en appellent même à aller grossir les rangs de la mobilisation, contre son avis.
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FLASH INFOS DE L'UNION DEPARTEMENTALE CGT DE SEINE & MARNE


LE 31 MARS 2016:1,2 millions de manifestants hier contre la loi El Kohmry

Plus de 5 000 appels à la grève en Ile de France, 160 000 manifestants à Paris, environ 1 400 de Seine-et-Marne, de toute évidence le 31 n’est pas qu’un « coup de gueule » mais bel et bien le début d’un mouvement social d’ampleur.

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Le 31 mars 2016 : Immense mobilisation, une seule issue : LE RETRAIT (photos)


A l’image de la tour Eiffel fermée pour cause de grève, la mobilisation pour le retrait du projet de loi El Khomri et l’écriture d’un code du travail du 21ème siècle a été un véritable succès.

Au soir de ce 31 mars nous recensons près d’1,2 million manifestants dans 250 villes avec plusieurs milliers d’arrêts de travail.

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31 mars 2016

Discours de Patrick ARNOULD Secrétaire général de l’union Locale CGT de Coulommiers, dans le bus pour la manifestation du 31 mars 2016, contre la loi travail à Paris


Le projet de loi Travail (El Khomri) sera sans aucun doute le dernier et le plus important acte réformateur d’inspiration néo-libérale de notre gouvernement prétendument socialiste. Il comporte une dimension aussi bien politique que symbolique dont la portée excède de loin toutes les réformes sociales précédentes.

Jusqu’à présent, le code du travail constituait le socle minimal de protection des travailleurs et l’accord d’entreprise ou de branche ne pouvait qu’en améliorer les dispositions. Désormais avec la loi El Khomri, la législation sociale contenue dans le code du travail constituera une norme maximale dont l’accord collectif pourra amoindrir la portée.

Pourtant chacun sait que l’accord signé entre les employeurs et les travailleurs ou leurs représentants est par essence déséquilibré, les premiers disposants d’un pouvoir de chantage aux licenciements ou à la délocalisation.

La loi El Khomri est une loi scélérate. Sont visés : la durée du travail et la destruction dans les faits des 35 heures, la remise en cause du repos compensateurs, la réduction de l’indemnisation des licenciements et l’encadrement du pouvoir des juges. Sans oublier les conditions du dialogue social en entreprise puisqu’il est prévu que les syndicats minoritaires pourront contourner le droit d’opposition des syndicats majoritaires par un référendum d’entreprise (Souvenons-nous de l’épisode SMART).

Ne nous y trompons pas : la loi El Khomri remet en cause l’héritage de 150 ans de luttes sociales, syndicales et politiques de notre pays et opère le saccage des principes sociaux républicains issus du programme du Conseil National de la Résistance.

Il suffit de regarder Outre-Rhin pour s’en convaincre : le prétendu modèle allemand et son chômage réduit, masquent mal les contrats à 1 € de l’heure et un taux de pauvreté qui atteint 16% de la population contre 13% en France. L’objectif de ce gouvernement est d’imiter ce modèle et se donner bonne conscience en diminuant les statistiques du chômage au prix d’une destruction des droits sociaux des travailleurs et d’un accroissement de la pauvreté, au nom de la sacro-sainte compétitivité des entreprises.

La loi El Khomri n’est toutefois qu’une étape. En effet, la suppression du CDI fusionné dans un contrat unique à durée déterminée renouvelable et la fin du statut des fonctionnaires est programmé. C’est précisément la proposition du prix Nobel de l’économie Jean Tirole dont les propositions sont reprises en boucle au sein du MEDEF et de la droite. C’est ce qu’ils appellent la “flexisécurité”. L’objectif de la flexisécurité, comme le prouve l’ANI, est d’accompagner la précarisation du travail par des milliards d’euros de fonds publics donnés sans contrepartie au MEDEF afin qu’il oriente unilatéralement la politique de formation du pays et qu’il mette la main sur la prévoyance d’entreprise au prix d’une destruction de la Sécurité sociale des Français.

Cela fait 4 ans que Hollande est au pouvoir et que ce gouvernement dit « de gauche » mène une politique anti-ouvrière. Quatre ans que le grand patronat est choyé, quand le chômage et la précarité explosent.

Après avoir reçu des cadeaux par milliards, le grand patronat en veut encore plus. Après avoir reçu 41 milliards entre le CICE et le Pacte de responsabilité, c’est au code du travail qu’il s’attaque en le dynamitant.

En renforçant la flexibilité, en facilitant les licenciements, en imposant des semaines de travail en fonction de leur carnet de commandes, en remettant en cause les 11heures de repos entre deux journées de travail, ils veulent nous ramener au XIXème siècle !

La flexibilité à outrance, cela veut dire encore plus de précarité, plus de difficultés pour payer son loyer, ses factures et les échéances de crédit.

Travailler jusqu’à 46 heures et même 60 heures par semaine, n’est certainement pas une idée nouvelle. S’épuiser au travail, y perdre sa santé, être licencié au moindre aléa, c’est ce que des générations de salariés ont subi avant nous, et ont combattu.

Ce projet de loi est une attaque en règle des droits des travailleurs, qui frappera tous les salariés, tous les jeunes qui vont entrer sur le marché du travail.

La loi El Khomri c’est le retour au XIXe siècle, celui où le travailleur sera réduit à sa force de travail dans le cadre d’un rapport de servitude total à l’employeur. Au prix du retour de la peur du lendemain comme seule perspective de vie, dans un pays qui n’a pourtant jamais été aussi riche qu’aujourd’hui.

Quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits, il devient mûr pour l’esclavage !

La bonne nouvelle est que l’annonce de loi El Khomri suscite une vague d’indignation et de mobilisation sociale sans précédent depuis le CPE en 2007. Une pétition a déjà recueilli plus 1 million 320 000 signatures, des initiatives sur le web voient le jour et le gouvernement doit affronter une vague d’hostilité sans précédent au sein son propre camp et une opposition quasi unanime des syndicats. L’autre bonne nouvelle c’est que nous sommes là, aujourd’hui dans ce bus, ensemble unis et conscient que nous devons nous révolter.

Ce soir, une réunion intersyndicale nationale, avec les organisations de jeunesse et de salariés se déroulera pour décider des suites. Mardi 5 avril et samedi 9 avril sont déjà pointées comme journées d’action potentielles.

Le 1er avril, de 9H00 à 12H30, l’union départementale CGT organise 2 assemblées générales ouvertes à tous les militants, une pour le sud qui aura à Melun, l’autre dont le lieu reste à déterminé pour le nord.

Alors Oui tout est bon en cette période pour nous réunir, les mobilisations de la jeunesse avec la CGT, FO, FSU et SUD, sont nécessaires et grandissantes. Il faut que les travailleurs soient soit aussi mobilisés, car la coupe est pleine ! Cette loi travail n’est pas négociable !

Bonne manif à tous.

Pour l’union Locale CGT de Coulommiers

Patrick ARNOULD




La loi El Khomri c’est le retour au XIXe siècle
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