26 août 2012

Non à la casse de PSA Aulnay ! Non au renvoi des intérimaires !




INFO :Comité National CGT des Privés d’Emploi et Précaires



PSA a annoncé la fermeture du site d’Aulnay et la suppression de 8000 emplois (3000 à Aulnay, 1400 à Rennes).





Plus de 10.000 salariés des entreprises sous-traitantes et plusieurs milliers de salariés intérimaires seront impactés par cette hécatombe sociale.



Sur le site PSA Sochaux, cette stratégie de casse industrielle se concrétise par le renvoi d’environ 650 intérimaires.


L’Union Syndicale de l’Intérim CGT exige des mesures immédiates pour sauvegarder l’emploi industriel.



Le gouvernement ne peut se défausser de ses responsabilités. Des mesures politiques doivent être prises pour sauvegarder les emplois et assurer la pérennité et le développement de la filière automobile. Sans attendre, il faut qu’il passe des discours aux actes !



Des solutions existent pour faire face à cette situation :



° Interdiction des licenciements



° Embauche des intérimaires en CDI



° Maintien des salariés de la sous-traitance en cas de passation de marché, avec leurs acquis sociaux



° Sauvegarde des sites de production



° Droits d’intervention et de contrôle par les salariés, qui assurent une capacité d’anticipation et

d’existence sur le plan européen et mondial, contre toute délocalisation.


La lutte collective contre la fermeture du site de PSA Aulnay passe par la mobilisation générale.



L’USI-CGT appelle les salariés intérimaires à s’inscrire dans la bataille en cours.


C’est la seule solution pour faire plier PSA en imposant le maximum de garanties.


Pour protester contre les projets de fermeture de l’usine Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois, signez la pétition ! Cliquez ci-dessous

















25 août 2012

Les représentants syndicaux sont moins bien payés



INFO : Observatoire des Inégalités



Le salaire des délégués syndicaux est inférieur de 10 % à celui des autres employés à travail égal.


Dans les entreprises, les délégués syndicaux sont payés 10 % de moins que leurs collègues, à caractéristiques égales (âge, expérience, diplôme et sexe) et à lieu de travail équivalent (taille, secteur, région). Ces écarts interviennent environ cinq ans après être devenu délégué, par le biais d’absences de promotion ou d’augmentation de salaires.


La différence de salaire semble plus forte pour les représentants des syndicats réputés les plus combatifs [1]. Ces écarts de salaires concernent plus particulièrement les délégués CGT, qui gagnent en moyenne 20 % de moins que leurs collègues non syndiqués, tandis que les délégués CFDT sont payés 10% de moins. Quant à ceux de Force ouvrière (FO) ils ne sont pas moins payés.


Discrimination salariale des délégués syndicaux par rapport aux salariés non syndiqués



Ecart de salaire inexpliqué Fiabilité
Tous représentants 10,10% très bonne
Représentants CGT 20,60% très bonne
Représentants CFDT 12,30% bonne
Représentants FO -1,10% non significatif
Autres représentants 2,50% non significatif



L’étude a été réalisée à partir d’une enquête du ministère du travail conduite en 2004 sur les institutions représentatives du personnel (REPONSE04) auprès de 2 929 établissements de plus de 20 salariés. Les données ont été associées avec les déclarations annuelles de salaires des travailleurs interrogés. Seules les observations sur les grands syndicats ont pu être traitées par manque de données sur les plus petits.


L’auteur ambitionnait de mesurer une discrimination salariale pour les syndiqués en général mais les résultats n’étaient pas significatifs.


[1] La CGT est le syndicat qui signe le moins d’accords collectifs, 34 % en 2008, alors que la CFDT est celui qui en signe le plus, 78%

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Les inégalités d’accès à la formation professionnelle

35 % des cadres supérieurs bénéficient de formation professionnelle contre 17 % des ouvriers. La deuxième chance existe surtout pour les plus favorisés


Pour lire la suite cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.inegalites.fr/spip.php?article53&id_mot=74






23 août 2012

Victoire de l’inspecteur du travail Gérard Filoche, contre les laboratoires Guinot !




En dépensant plusieurs centaines de milliers d’euros à poursuivre une salariée et un inspecteur, les patrons Guinot ont dû gagner quelques millions d’euros à ne pas respecter le droit du travail pendant 8 ans chez eux !



Communiqué : Victoire par KO contre Guinot ! 14 à 0

La Cour d’appel a déclaré « irrecevable » la plainte attribuée au « CE » Guinot contre Gérard Filoche



L’inspecteur du travail, déjà relaxé en première instance le 12 octobre 2011 obtient complète satisfaction le 3 juillet 2012 après 8 ans de procédure acharnée : la plainte attribuée au « CE » Guinot est jugée « irrecevable » par la Cour d’appel du TGI de Paris.



En fait Gérard Filoche avait été poursuivi depuis 2004 par les patrons de Guinot parce que dans l’exercice de ses missions, il avait refusé par trois fois l’autorisation de licenciement d’une salariée protégée, déléguée CGT, de retour de congé maternité.



Ces patrons Guinot (condamnés à plusieurs reprises pour différents délits) avaient voulu, à la place de leur CE (instance bidon qui leur était acquise et ne fonctionnait pas, ne prenait pas d’heures de délégation, ne prenait pas de budget de fonctionnement, ne se réunissait pas, composée en fait d’un seul homme), poursuivre, Gérard Filoche pour « chantage envers le CE » (sic).



Puis, conseillés en décembre 2007 par le Directeur général du travail, le dénommé Jean-Denis Combrexelle (celui qui a commis la « recodification » du Code du travail pour le compte du Medef) et même, pendant un temps, (on se demande encore pourquoi) par le Parquet, le « chantage » a été remplacé par « entrave au CE ».(resic)



Pareille ineptie ne s’était jamais vue, depuis 1945, en 66 ans : un inspecteur du travail qui a poussé à ce que le CE soit créé, élu, et fonctionne (sans l’intervention de Gérard Filoche en 2003 il n’y aurait même pas eu l’ombre d’un CE au siége de Guinot), est accusé de « l’entraver » (sic).



Et au lieu de défendre son subordonné, le DGT, pour le compte direct des patrons Guinot, sans s’informer et sans même s’enquérir des faits auprès de l’inspecteur concerné, a « chargé » l’inspecteur de façon violente et partiale dans une lettre accusatrice, juridiquement fausse à un niveau de mauvaise foi incroyable.



Et le Parquet (qui n’a jamais le temps de juger les procès-verbaux de l’inspection, trois sur quatre sont classés sans suite par la parquetière concernée), a trouvé le temps de poursuivre… non pas Guinot mais Gérard Filoche, par un « réquisitoire supplétif » (sic), pour un « délit d’entrave » malgré le fait que le juge d’instruction – après cinq heures d’interrogatoire le 7 mars 2007) y avait renoncé !



Et depuis 2004, la procédure est poursuivie, par les patrons Guinot avec le même avocat M° Varaut qui annonce à la presse que l’inspecteur du travail « va être moins fier que lorsqu’il s’en prend aux employeurs »… Pure visée politique !



Quand l’avocat de Gérard Filoche, Me Tricaud, dépose des conclusions fin 2008, qui font remarquer aux patrons de Guinot que leur prétendu « CE » ne s’est jamais plaint lui-même, et que sa plainte est irrecevable, ils feignent d’organiser une réunion de celui-ci, tenez-vous bien, le 9 mars 2009, 5 ans après les faits, pour qu’il se porte lui-même partie civile. Mais même ça, ça ne réussit pas, car ils ne font pas de convocation, de compte-rendu de ladite réunion (il n’y en a jamais), et c’est cette plainte (que le Parquet ni le DGT n’avaient sans doute pas examinée ?) qui est finalement déclarée « irrecevable » le 3 juillet 2012.



Le même avocat du patron de 2004 à 2009 devenu avocat du CE de 2009 à 2012, est donc battu sur toute la ligne : car le jugement en 1ere instance relaxe Gérard Filoche de tout fait fautif, et le jugement en appel annule la procédure depuis 2009, laissant le DGT et le Parquet à leur honte de 2004 à 2012.



Le DGT Jean-Denis Combrexelle est particulièrement responsable : sans jamais demander à entendre l’inspecteur à ce sujet, il l’a chargé en douce, dans son dos, par une lettre au juge qui devait ne pas être rendue publique…mais qui l’est, et qui, pour des juristes experts en droit du travail est particulièrement scandaleuse.



La salariée concernée dans cette affaire à du subir et engager 12 procédures : elle les a toutes gagnées, 12 sur 12. La Cour d’appel du Tribunal administratif (TA) a donné raison à cette salariée et à l’inspecteur du travail, elle a reconnu qu’il y avait discrimination à son égard et à imposé sa réintégration, de même le Tribunal correctionnel a condamné les patrons de Guinot pour entrave à l exercice du mandat de cette déléguée CGT.



Guinot l’avait accusée (entre autres) de « faux en écriture » au pénal, elle a été blanchie définitivement. Ce prétendu « faux » était censé être un formulaire interne à Guinot, la salariée fut accusée d’avoir « imité » la signature de son chef de service pour un congé ordinaire de 8 jours par ailleurs non contesté. Ledit chef de service, devant l’inspecteur, lors de l’enquête contradictoire du 24 juillet 2004, avait affirmé ne plus se souvenir s’il avait signé ledit formulaire, et ne pas reconnaître si c’était ou non sa signature… Puis quatre ans après, le même chef de service, viré de l’entreprise Guinot, avait avoué au juge qu’il avait bel et bien autorisé le cong&eacu te;… Ce qui fit perdre Guinot bien sûr, malgré l’attestation devenue bidon d’un graphologue ami des patrons. En fait c’était un réel complot, une accusation fabriquée comme certains salauds de patrons sans scrupule peuvent en faire pour virer une déléguée syndicale : cela arrive plus souvent qu’on ne croit. Cela visait la salariée et ensuite l’inspecteur qui refusa de cautionner cette machination !



Finalement Guinot à été contrainte au bout de six ans de proposer une transaction avantageuse à la salariée discriminée, ce qui est une victoire pour les droits des femmes de retour de maternité qui ont de plus en plus de mal à retrouver leur poste ! Cette jeune femme a été extraordinairement courageuse d’avoir tenu bon malgré ce qu’elle a enduré !



Gérard Filoche, lui, jugé une première fois le 6 juillet 2011, à été relaxé le 12 octobre 2011. Il avait exercé donc normalement sa mission comme inspecteur du travail. La Cour d’appel du Tribunal administratif en reconnaissant la « discrimination » qui existait contre la salariée a cassé les décisions de Combrexelle lesquelles avait cassé les décisions de refus d’autorisation de licenciement de Filoche ! C’est une faute professionnelle de Combrexelle sur toute la ligne. C’est jugé et définitif !



On se demande pourquoi les patrons Guinot se sont entêtés. Mais ils ont fait appel de la décision du 12 octobre 2012 de relaxe en faveur de Filoche. C’est donc cet appel qui a eu lieu le 5 juin 2012 et le tribunal, cette fois a tranché en évidence : le 3 juillet, il a jugé définitivement que le CE Guinot n’a pas été “entravé” : sa plainte est déclarée « irrecevable » ! Tout cela était illégitime, une intox, une manipulation.

C’est une victoire par KO. 14 à 0. Car sur le fond en première instance, comme sur la forme juridique en appel, toute cette procédure Guinot est balayée – à moins qu’ils n’aillent en Cassation !



Il restera à comprendre comment et pourquoi une telle machination si longue a pu être ourdie sans aucun fondement contre l’inspecteur du travail !



Il reste à comprendre pourquoi il n’a pas obtenu le soutien de sa hiérarchie. Y a t il eu complicité de Combrexelle avec les patrons Guinot ? Bien que Combrexelle ait travaillé trois ans Place Vendôme et que Guinot soit juste au coin de la rue de la Paix. Bien que le DGT rencontre régulièrement le patronat, (il déjeunait selon Liaisons sociales régulièrement avec Denis Gautier-Sauvagnac, l’homme de la caisse noire de 600 millions d’euros de l’UIMM) on n’a pas de preuve de ce qu’il échangeait avec l’UIC (Union des industries chimiques, branche à laquelle appartient Guinot, proche de l’UIMM).



Mais sans être « parano » il faut bien expliquer comment une telle procédure, aussi creuse, aussi vaine, a pu prospérer si longtemps !



Guinot a dû dépenser 300 000 à 400 000 euros dans l’ensemble de ses 14 procès. Mais ils ont gagné 8 ans de non contrôle de l’inspection, de non-fonctionnement du CE, de non-présence d’un syndicat, et ils ont pu continuer de ne pas payer les heures supplémentaires pendant ces 8 ans aux 280 salariés du siége. Il faut savoir qu’ils font faire 41 h payées 35 h et que les salariés, contraints, appellent ces heures des « heures philanthropiques ». En dépensant plusieurs centaines de milliers d’euros à poursuivre une salariée et un inspecteur, Guinot a dû gagner quelques millions d’euros à ne pas respecter le droit du travail chez eux !



Pourquoi ce tracassin professionnel, moral, avec de lourds effets financiers a t il été organisé par la haute administration, sous la droite, contre un inspecteur ?



Pourquoi le parquet (généralement capable de « classer » sans suite 3 PV sur 4 de l’inspection) a t il suivi ?



Pourquoi Guinot s’est-il acharné ?



Pour que ça terrorise toute l’inspection du travail ?



Pour atteindre la personne de Gérard Filoche dans ses missions, dans ses fonctions ?



Pour encourager d’autres patrons a résister ainsi et a systématiquement accuser les inspecteurs qui les contrôlent (car depuis, c’est arrivé pour plusieurs autres affaires moins médiatisées, – dont celle de l’inspecteur Serge Lavabre, à Montpellier le 29 mai 2012) les patrons délinquants pris la main dans le sac, portent plainte… contre les inspecteurs ?



Gérard Filoche est rétabli dans son honneur et il est confirmé pour son respect, son efficacité dans l’exercice de ses missions de service public. Par 14 jugements et 8 ans de procédure coûteuse !



Car la « protection fonctionnelle » que Gérard Filoche avait demandé en le 20 novembre 2008 lui a été refusée le 20 janvier 2008 SANS MOTIF, par « rejet implicite » lâchement, par JD Combrexelle.



C'est aussi une victoire pour toute l’inspection du travail qui était mise en cause derrière cette affaire et qui aurait été éclaboussée, c’est sans doute ce que doivent regretter le plus les patrons Guinot, Me Varaut, l’UIC, et le Medef.



Je remercie avec force et affection toutes celles et tous ceux qui m’ont apporté leur soutien militant et financier tout au long de cette épreuve. Merci aux témoins, amis et camarades. Merci à Me Dominique Tricaud. Merci à ceux qui furent là aux procès des 6 juillet 2011 et 5 juin 2012. Merci aux collègues dont l’appui et la confiance ne se sont jamais relâchés. Merci aux syndicats CGT, Sud, SNU, CFDT, CFTC, FO UNSA de l'inspection. Impossible de répondre aux 42 000 signataires, ni individuellement aux 4 000 messages de soutien militant et de solidarité financière inouïe venue de toute la France, de salariés, de syndiqués de partout, de toutes les branches, de tous les syndicats. Impossible hélas, de faire un mot à chacun, mais le cœur y est, ce fut une émotion de découvrir tant de chaleur, tant d& rsquo;appuis, tant d’amitiés. Merci, merci, merci, cette victoire est due à cette mobilisation fraternelle.



Gérard Filoche


 
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PAS DE TRÊVE POUR UNE CGT À L’OFFENSIVE


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14 août 2012

Ils nous parlent du coût du travail


Et si on parlait coût du capital ?

Ce n'est pas le travail qui coute cher

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Pour sortir de la crise, la CGT propose
             
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SPECIAL COMITE GENERAL

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13 août 2012

Alliance PSA/General Motors

 
 
 
Forts soupçons de délocalisation
de 2 modèles vers l’Allemagne

Tout commence par des dénégations chez PSA. Ainsi quand la CGT avait révélé le projet de fermeture de l’usine d’Aulnay, la direction avait commencé par nier, puis par relativiser. Une fois de plus, c’est la même stratégie de communication qui est à l’œuvre après les informations d’un grand quotidien allemand selon lequel General Motors prévoit de transférer la production de deux modèles de PSA la DS5 et la 508, à l’usine Opel de Rüsselsheim, près de Francfort (ouest de l’Allemagne), à partir de 2015-2016.


La Citroën DS5 est actuellement produite à Sochaux, la Peugeot 508 est produite près de Rennes où PSA vient d’annoncer 1.400 suppressions d’emplois.
GM et PSA ont conclu un partenariat en février en vertu duquel le géant automobile américain a notamment pris 7% du capital et les syndicats qui se battent aujourd’hui contre les suppressions d’emplois et de sites ont mis en cause cette stratégie. La Des groupes de travail ont été constitués et "tout ce qu’on peut lire pour l’instant, ce ne sont que des anticipations que des journalistes ou des gens extérieurs vont donner", a assuré un porte-parole de PSA. Mais on sait ce que vaut la parole de la direction du groupe.
Ces informations devraient renforcer l’inquiétude et la colère des salariés de PSA qui ont manifesté le 25 juillet devant le siège du groupe et qui préparent une rentrée sous le signe de la mobilisation.


la CGT de PSA s’oppose au projet
de transfert de la 508 en Allemagne


La CGT de PSA Rennes-La Janais a affirmé lundi dans un communiqué son opposition à un éventuel transfert de la fabrication de la Peugeot 508 vers l'Allemagne, évoqué samedi par le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ).

"L'arrêt de la 508 à Rennes serait un nouveau coup porté aux salariés de ce site, déjà impactés par un plan social prévoyant 1.400 licenciements économiques" sur 5.600, souligne la CGT.

"Rennes doit conserver la fabrication de la 508 et la direction doit dès à présent assurer une activité industrielle après la C5", insiste-t-on également.

"Après le gel du projet X8 qui devait remplacer la C5 à Rennes La Janais, les annonces de la presse allemande font l'effet d'une douche froide, en confirmant que la direction de PSA ne veut pas non plus produire en France une partie des moyens et gros modèles (segments C et D) et qu'elle préfère pouvoir y associer l'image de marque +made in Germany+", poursuit la CGT.

Le constructeur automobile français a indiqué samedi que "des groupes de travail ont été constitués. Tout ce qu'on peut lire pour l'instant, ce ne sont que des anticipations que des journalistes ou des gens extérieurs pourraient donner".

"Les groupes de travail vont rendre leurs conclusions d'ici la fin de l'année. Pour l'instant, tout ce qui peut être di,t ce ne sont que des présuppositions sur des options de travail", a-t-il affirmé.

GM et PSA ont conclu un partenariat en février en vertu duquel le géant automobile américain a notamment pris 7% du capital du constructeur français. Ce dernier vient d'annoncer la suppression de 8.000 emplois en France et la fermeture de son usine d'Aulnay-sous-Bois.

Des négociations sont en cours sur le contenu de l'alliance entre les deux constructeurs.

Selon le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) paru samedi, GM souhaite transférer la production de deux modèles de PSA, la DS5 et la 508, à l'usine Opel de Rüsselsheim, près de Francfort, à partir de 2015-2016.

La Citroën DS5 est actuellement produite à Sochaux, la Peugeot 508 étant produite près de Rennes.

10 août 2012

Hôpitaux: la CGT veut l'annulation de la filière VIP à l'AP-HP


INFO : AFP

PARIS — La CGT Santé a demandé jeudi l'annulation d'un accord que vient de passer l'AP-HP (hôpitaux parisiens) pour développer l'accueil de patients aisés venant du Moyen-Orient et augmenter ainsi ses recettes.

Le syndicat, dans un communiqué, rappelle que l'AP-HP (Assistance publique Hôpitaux de Paris) "est un service public dont la mission est de traiter l'ensemble des patients accueillis sur un pied d'égalité".

Si ce principe d'égalité n'est pas respecté, le syndicat menace les hôpitaux de Paris de poursuites.

"Il est clair qu'on se donne toutes les possibilités d'actions contre cette mesure y compris judiciaires", a déclaré à l'AFP Christian Prudhomme de l'union syndicale CGT de l'AP-HP.

"Si on nous refuse une place pour un patient français aux urgences alors qu'il y a des lits réservés pour les VIP, on portera plainte et on aura quelques arguments", a-t-il ajouté, en faisant référence à la jurisprudence en la matière.

La direction de l'AP-HP a reconnu avoir signé il y a un mois un accord avec Globemed, un partenaire de l'assureur Axa basé au Liban, pour organiser la venue de patients du Moyen-Orient qui seraient accueillis et traités à des tarifs plus élevés qu'actuellement.

Limitée dans un premier temps au Moyen-Orient, la coopération pourrait ensuite être élargie à l'Asie, à la Russie et aux anciennes républiques soviétiques, avait indiqué le week-end dernier le Journal du Dimanche (JDD) qui avait révélé l'information, alors que l'AP-HP n'avait pas communiqué sur cet accord.

La proportion de patients étrangers soignés à Paris ne dépassera pas 1% du total des malades, avait indiqué la direction de l'AP-HP le week-end dernier.

"Nous sommes pour l'accueil de patients étrangers mais dans le cadre d'accords de pays à pays" a indiqué M. Prudhomme, médecin urgentiste à Bobigny (Seine-Saint-Denis), précisant que les tarifs fixés pourraient varier en fonction des pays.

A l'heure actuelle l'accueil de patients étrangers, quel que soit leur statut et leurs moyens financiers, se fait plutôt au coup par coup. Les patients les plus aisés, et eux seuls, sont pris en charge par des médecins de renom dans le cadre de leur activité privée au sein de l'hôpital public. Une activité très controversée car elle donne lieu à l'application d'honoraires jugés excessifs.

L'Allemagne notamment a déjà mis en place des filières VIP dans certains de ses hôpitaux.

9 août 2012

DROITS DES FEMMES : Harcèlement sexuel : quelle nouvelle définition ?


La loi portant sur le harcèlement sexuel a été publiée au Journal officiel du mardi 7 août 2012. Ce texte vise à combler le vide juridique créé par la décision du Conseil constitutionnel du 4 mai 2012 qui avait déclaré contraire à la Constitution en raison de son imprécision l’article 222-33 du code pénal relatif au délit de harcèlement sexuel (cette décision avait mis fin à toutes les procédures en cours).

Ce texte propose donc l’inscription dans le code pénal d’une nouvelle définition du délit de harcèlement sexuel. D’après la loi du 6 août 2012, le harcèlement sexuel est le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui :

° soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant,

° soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.

Par ailleurs, est assimilé au harcèlement sexuel le fait, même non répété, d’user de toute forme de pression grave dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l’auteur des faits ou au profit d’un tiers.

Ces faits sont punis de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Les peines sont portées à 3 ans d’emprisonnement et à 45 000 euros d’amende lorsque les faits sont commis :

° par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions,

° sur un mineur de 15 ans,

° sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de leur auteur,

° sur une personne dont la particulière vulnérabilité ou dépendance résultant de la précarité de sa situation économique ou sociale est apparente ou connue de leur auteur,par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice.

Loi relative au harcèlement sexuel
Pour en savoir plus cliquez ci-dessous
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=607F422BAB4B7B8647FA807BD007C065.tpdjo11v_3?cidTexte=JORFTEXT000026263463&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id

Circulaire accompagnant la loi relative au harcèlement sexuel
Pour en savoir plus cliquez ci-dessous
http://www.textes.justice.gouv.fr/art_pix/1_1_circulaire_07082012.pdf


8 août 2012

La France en récession:

La France en récession: Quels impacts pour votre portefeuille?



Hausse du chômage et des impôts, baisse de la consommation…


C’est un gros mot dont le nouveau pouvoir se serait bien passé. Mais la récession est aux portes de l'Hexagone. Elle pourrait frapper dès le troisième trimestre, selon la Banque de France (BdF) qui s'attend à un recul de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) entre juillet et septembre, après le repli sur les trois mois précédents. Six mois de contraction de l’activité égale récession, chez les économistes. Ce serait une première depuis le premier semestre 2009.
Une sombre perspective qui contraste avec celle de l'Insee qui tablait fin juin sur un léger rebond du PIB (+0,1%) au troisième trimestre, après une croissance nulle sur les deux premiers. Elle rendra d’ailleurs mardi prochain son estimation pour le deuxième trimestre.

Confiance en berne

Malgré cette querelle de chiffres, «c’est la preuve qu’il y a un problème et il risque de jouer sur la confiance des ménages», note l’économiste Philippe Crevel. De mauvaise augure alors que la consommation, premier moteur de la croissance patine (-0,2% au deuxième trimestre), sous le coup notamment des hausses d’impôts répétées: 19 milliards avec les deux plans Fillon d’août et novembre 2011 et 7,5 milliards avec le dernier collectif budgétaire approuvé fin juillet par les parlementaires.
A cette occasion, le gouvernement a ramené ses prévisions de croissance à 0,3% en 2012 et environ 1,2% pour 2013, contre 0,4% et 1,7% attendus auparavant. Un ralentissement qui complique sérieusement son équation budgétaire, dont l'objectif, est d’atteindre 3% de déficit public l’an prochain contre à 4,5% à la fin de cette année.

Baisse des rentrées fiscales

«Le souci majeur d’une récession est la diminution des rentrées fiscales pour l’Etat», explique le secrétaire général du Cercle des épargnants. Et de devoir encore augmenter la pression sur les ménages et les entreprises. Déjà pour 2013, la Cour des comptes préconisent 33 milliards de hausses d’impôts ou d’économies supplémentaires pour atteindre les 3% de déficit. En filigrane se dessine le risque d’un scénario à la grecque ou à l’espagnole avec toujours plus d’austérité pour réduire les déficits entraînant une nouvelle contraction de l’activité. Un cercle vicieux délétère: «Il ne faut pas que l’assainissement tue la bête», plaide Philippe Crevel.
Même si le gouvernement s’en défend pour l’instant, un relèvement de la CSG, dans le budget de 2013, pourrait intervenir. Une hausse d’un point rapporterait 11 milliards d’euros aux caisses de l’Etat.

Trappe à austérité

Dans un récent rapport, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) dénonçait cette politique d’austérité qui ne fait que «briser la reprise de l’activité et progresser le chômage». Selon lui, le taux de chômage pourrait dépasser la barre des 11% dès 2014. D’après ses calculs, cette stratégie coûterait alors plus de 160.000 emplois en cinq ans au pays, soit 20 plans sociaux comme celui de PSA.
Des chiffres alarmants qui devraient inciter les ménages à mettre des sous de côté pour les mauvais jours. Dans ce contexte, le livret A restera, à court terme, le produit d’épargne préféré des Français. La collecte nette (dépôts moins retraits) a encore progressé en juin, pour atteindre 11,17 milliards d'euros, depuis le début de 2012, un rythme qui pourrait faire de cette année l'un des meilleurs crus. Mais le mouvement risque de ne pas durer. Les particuliers pourraient bien avoir besoin de piocher dedans pour payer les hausses d’impôts à venir

26 juillet - Conférence de presse sur l'évaluation du projet économique du quinquennat 2012-2017. ( cliquez ci-dessous )
http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/notes/2012/note23.pdf

7 août 2012

Jobs d'été : comment certaines entreprises abusent des CDI aux dépens des saisonniers

Décrocher un CDI et se retrouver dans une situation plus précaire qu'en CDD… C'est le lot de nombreux saisonniers, que certaines entreprises embauchent en contrat à durée indéterminée pendant la période estivale, afin de gagner en flexibilité et de limiter les coûts.
En proposant un CDI, la société peut en effet imposer une période d'essai de deux mois, au cours de laquelle il lui est possible de mettre fin au contrat, sans motif. Elle évite aussi de payer la prime de précarité à la fin du contrat, qui équivaut à 10% du total des montants perçus au cours de la période de travail.
Les entreprises jouent sur la méconnaissance des jeunes concernent le droit du travail
Cette technique serait fréquemment utilisée dans le secteur de la restauration et dans les petits commerce, principalement au sein des zones les plus touristiques, selon la CGT-Commerce Paris.
La marque de vêtements américaine Abercrombie & Fitch serait aussi coutumière de cette pratique. Le groupe expliquerait le deal dès le départ aux jeunes recrues de l'été, en leur demandant de démissionner une fois rentrées à l'université.
Or, ces pratiques sont illégales. La loi interdit d'embaucher en CDI pour compenser un surcroît temporaire d'activité ou un remplacement pour cause de congés. Mais, pour que la société soit inquiétée, encore faut-il que les salariés concernés se retournent contre leur employeur, en exigeant de rester en poste après l'été…

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...