5 février 2022

 Grève chez Total. Des ouvriers étrangers sans salaire depuis 2 mois : "C’est de l’esclavage moderne"


 Laissés sans salaire depuis 2 mois, 58 travailleurs de l’entreprise CIPA, sous-traitante de Total, sont en grève depuis 4 jours pour réclamer leur dû. Ils ont également envahi les locaux administratifs de Total du site de Donges. Nous avons interviewé deux syndicalistes Michael Hemer et David Arnould, tous deux de la CGT.



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 Débrayage chez Safran : « Ils prônent l’écologie et l’humain mais c’est toujours l’argent qui tranche »


 Depuis quelques semaines, dans le cadre des négociations annuelles, les salariés de Safran se mobilisent pour exiger de meilleures conditions de salaire et de travail. Nous avons interviewé Jenny Grandet, secrétaire générale Safran Nacelles, au Havre.


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 État du mal-logement en France  2022


 4,1 MILLIONS DE PERSONNES SONT NON OU TRÈS MAL LOGÉES  Parmi les 1 068 000 personnes privées de logement personnel, la Fondation Abbé Pierre estime à 300 000 le nombre de personnes sans domicile, qu’elles vivent en situation d’hébergement, en CADA, en abri de fortune, à l’hôtel ou à la rue. Le recensement de la population dénombrait en outre en 2017, 100 000 personnes en habitations de fortune (constructions provisoires ou mobil-homes tandis que l’ENL indique que 25 000 personnes vivent à l’hôtel en 2013). 



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3 février 2022

 Amazon : Forcés à travailler pendant une tornade, des salariés décèdent


Six travailleurs ont été tués le mois dernier parce qu’Amazon a insisté pour qu’ils continuent à travailler pendant une tornade. Les mauvais résultats de l’entreprise en matière de sécurité et le taux de rotation du personnel très élevé sont dus à une seule chose : traiter les gens comme s’ils étaient jetables est meilleur pour les profits d’Amazon.



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Camille Lamarche, ex-juriste à Orpea : "Mon devoir était de dénoncer ce qu'il se passait dans cette société"

Scandale Orpea : Camille Lamarche, ex-juriste en alternance au service des ressources humaines d'Orpea, est l'invitée de France Inter du 6h20



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Camille Lamarche a, durant plusieurs mois, travaillé au sein du service RH d'Orpea et témoigné dans le livre "Les Fossoyeurs", qui secoue le groupe de maisons de retraite. Son directeur général, Yves Le Masne, a d'ailleurs été démis de ses fonctions dimanche.

Selon elle, il s'agit "d'une mesure de façade" et "ce n'est pas suffisant". "Il a probablement des responsabilités dans ce qu'il se passe (...) mais il faut également des changements au sein du service RH". Un service qu'elle connaît bien puisque Camille Lamarche y a été en alternance. Aujourd'hui, la juriste souhaite dénoncer ses pratiques. "Mon témoignage a uniquement pour but de faire bouger les choses et améliorer les conditions de travail des salariés".

Les syndicats dans le viseur du service RH

Selon elle, "au sein de la RH, la politique mise en place est systémique, réfléchie et permet de faire des économies au détriment des conditions de travail des salariés". Camille Lamarche se souvient notamment que "la première chose que l'on m'a fait comprendre, c'est que les salariés qui portent des contestations ne sont pas les bienvenus". "On prend certaines largesses vis-à-vis du droit du travail".

L'ex-alternante évoque en exemple une de ses premières missions : rédiger une lettre de licenciement. On lui a notamment dit "tu constateras que juridiquement, rien ne nous permet de limoger cette salariée" cependant, cette dernière s'était présentée au siège, lors de son entretien, assistée d'un représentant CGT. Un motif de "licenciement d'office" explique Camille Lamarche. 

Je vais assister à des pratiques scandaleuses tout au long des 11 mois où je vais être au sein de l'entreprise.

Les syndicats, notamment la CGT, sont dans le viseur de la direction. Orpea a ainsi "un syndicat maison, le syndicat 'Arc en ciel' qui va être promu par la DRH", avec la prise en charge des déplacements des membres, une "assistance stratégique"... "l'illusion" d'un dialogue social. "Ce syndicat est majoritaire au sein du CSE et j'ai assisté à toutes les entorses mises en place lors du processus électoral."

Elle confie notamment qu'une fois arrivée dans le service RH du groupe Orpea, "assez rapidement, je me rends compte que je vais avoir un vrai problème éthique parce que les pratiques mises en place ne me correspondent pas". "Je vais assister à des pratiques scandaleuses tout au long des 11 mois où je vais être au sein de l'entreprise". Suite à ce constat, Camille Lamarche a eu la conviction que "mon devoir au sein de cette société était de dénoncer ce qu'il s'y passait". 



2 février 2022

 Hella Kherief : une lanceuse d’alerte toujours debout malgré les coups et les blessures


 Hella Kherief, l’aide-soignante qui avait dénoncé des maltraitances en EHPAD dans un reportage d’Envoyé spécial, est de nouveau inquiétée. Elle est convoquée à un entretien disciplinaire mardi 1er février. Dans la clinique où elle travaille à Alès, les salariés sont en grève depuis mercredi dernier pour protester contre un management brutal. Hella Kherief avait déjà perdu son emploi à deux reprises en 2016 et 2018. Nous l’avons interviewée pour Rapports de force.


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 Logement des ménages modestes : l’USH salue et partage le bilan du quinquennat réalisé par la Fondation Abbé Pierre


 Les choix politiques opérés dès 2017 - baisse de 5 euros des aides au logement, mise en place de la Réduction de Loyer de Solidarité à l’encontre des bailleurs sociaux, suppression de l’APL accession, sous-indexation régulière des aides au logement, contemporanéisation des aides au logement …- ont abouti, comme le déplore la Fondation Abbé Pierre, à faire du logement « le parent pauvre du quinquennat ».


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 Enjeu de campagne. Le logement, la priorité oubliée du quinquennat


 Dans son dernier rapport, rendu public ce mercredi, la Fondation Abbé-Pierre dresse un bilan critique de la politique de l’habitat menée par Emmanuel Macron. Cinq années caractérisées par le désengagement budgétaire.



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1 février 2022

 On ne licencie pas les lanceurs d’alerte


 
Un expert-comptable a alerté son employeur de l’existence, dans sa société, d’une situation de conflit d’intérêts. Le salarié dénonçait le fait que le cabinet d’expertise avait facturé des prestations de conseil pour des sociétés dans lesquelles il était désigné comme commissaire aux comptes, pratiques contraires aux règles déontologiques de la profession.


L'interview de Philippe Martinez, secrétaire de la CGT : "Il faut 2 000 € minimum pour vivre"

Le pouvoir d'achat c'est un vrai thème de campagne ?

 Philippe Martinez : Il y a surtout un problème de salaires et de reconnaissance des qualifications. Il y a environ 75 % des minima de branches qui démarrent sous le SMIC. Plus l'inflation augmente, plus les gens tombent dans la pauvreté, n'arrivent plus à vivre, c'est l'effet déclencheur. On le voit dans la santé où les infirmières, salariées qualifiées, sont moins bien payées qu'ailleurs en Europe.


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Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...