16 juin 2012

SANTE : Situation financière des hôpitaux "désastreuse"



INFO - AFP -13/6/12 (selon une enquête du Point)

Dette de 23,6 milliards d'euros pour les 1.266 établissements de soins de court séjour, 43% des 603 hôpitaux en déficit pour un total de 637 millions: la situation financière de l'hospitalisation publique est "désastreuse", selon Le Point qui publie jeudi une enquête très fouillée.

L'hebdomadaire qui dit avoir eu accès "de haute lutte" à la base de données HospiDiag de l'Agence nationale d'appui à la performance (ANAP) qui surveille l'activité hospitalière, publie les classements des hôpitaux les plus dépensiers, de ceux qui ont les plus grosses charges administratives et la liste des 100 blocs opératoires ayant la plus faible productivité.

Parmi les établissements les plus dépensiers, dont les coûts de personnels soignants pèsent beaucoup plus que la moyenne (36 à 47% des recettes) la palme revient à la clinique Bonneveine de Marseille (Bouches du Rhône), un établissement de la Mutualité française avec 75,1%, devant le centre hospitalier de Freyming-Merlebach (Moselle) avec 68,8% et celui de Figeac (Lot) avec 67,7%.

Les hôpitaux ayant les plus plus lourdes dépenses administratives sont le groupe hospitalier Sud-Ardennes Rethel-Vouziers (38,1% des frais généraux) devant le centre hospitalier de Nanterre (Hauts-de-Seine) avec 37,5% et celui de Bayeux (Calvados) avec 36%.

L'hebdomadaire publie aussi une carte de France des blocs opératoires sous-utilisés. Le critère retenu n'est pas le nombre d'interventions au cours d'une année mais l'indice de coût relatif (ICR) qui reflète mieux l'utilisation et l'organisation des blocs.

Ces blocs opératoires non performants se retrouvent sur l'ensemble du territoire, de Cambrai (Nord) à Saint-Affrique (Aveyron) de Lisieux (Calvados) à Brignoles (Var), en passant par Loches (Indre-et-Loire) et Chalon-sur-Saône (Saône et Loire).

La région parisienne est concernée avec une vingtaine de blocs sous-utilisés, dont ceux de l'hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), de Neuilly-Courbevoie (Hauts-de-Seine) ou encore le centre hospitalier des courses de Maisons-Laffitte (Yvelines).

Selon des comparaisons européennes citées dans l'enquête, la France arrive en 8e position sur 25 pays pour le nombre de lits d'hôpitaux par habitant. Elle occupe le premier rang pour la survie à cinq ans après un cancer (pour les femmes) mais se retrouve dans le bas du tableau pour la mortalité à l'hôpital après un infarctus ou un AVC.

Lits d'hôpitaux (par 1000 habitants) à Chute de 32% en 34 ans
Pour lire la suite cliquez sur le lien ci-dessous
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/FRA/fr/SH.MED.BEDS.ZS.html


15 juin 2012

INFO : UL CGT DE COULOMMIERS

     Le Mercredi 27 juin 2012. Le C.P.H.(1) de Melun

Appel à soutenir nos quatre camarades délégués de l'A.T.S.M.(2)

( les camarades de travail de Jocelyne F )

Au tribunal de MELUN à 14HOO


Rendez-vous à l'Union Locale de Coulommiers

Pour un départ collectif à 12H30

TEL : 06 18 85 64 71 Alain / 06 31 53 89 33 Michel


(1) Conseil de Prud'Hommes

(2) Association Tutélaire de Seine et Marne

INFO : Collectif Logement CGT,


INFO : Collectif Logement CGT,

Cliquez sur le lien ci-dessous
http://cgt.logement.over-blog.com/article-l-ile-de-france-met-en-chantier-sa-reforme-du-logement-106944266.html


Manifestation Jeudi 28 juin 2012, L’ urgence sociale !



à 14h00 : Métro Varenne vers le Médef.

Pour sortir de la crise, il faut répondre
aux urgences sociales !
Nous devons compter sur nous même pour gagner sur nos revendications,

Salaires - Emploi – Retraite 


L'UNION LOCALE C.G.T de COULOMMIERS


METTRA UN BUS A VOTRE DISPOSITION


DEPART A 12H30 DEVANT LE CREDIT AGRICOLE DE COULOMMIERS




Réservez vos places le plus tôt possible Inscription par tél:


A l'Union Locale, les mardis et les jeudis de 13h45 à 18h15.


FIXE : 01 64 03 54 85 ou le : 09 65 04 53 58 fax : 01 64 20 97 84


Inscription par MAIL: ulcgtcoulommiers77@wanadou.fr/


OU LES MOBILES :


06 73 34 65 02 (Patrick) 06 31 53 89 33(Michel) 06 18 85 64 71 (Alain)


Une majorité de citoyens, de salariés ont permis à la France de se débarrasser de Nicolas Sarkozy. L’élection de François Hollande et la mise en place d’un nouveau gouvernement découlent d’une forte aspiration à un changement de politique économique et sociale.


Elle s’était déjà exprimée dans les mobilisations sociales en 2009, 2010 et dernièrement lors du 1er mai 2012 pour la justice sociale. Répondre aux besoins sociaux, est une condition pour sortir de la crise ! Des espaces s’ouvrent, il faut que les salariés les investissent ! Le contraire hypothèquerait les possibilités de changements réels.


La CGT souhaite agir avec les salariés pour la prise en compte de mesures de progrès social indispensables pour sortir de la crise…


Un véritable changement passe par la création d’emplois, l’augmentation des

salaires, la reconnaissance du travail, de son contenu et de sa finalité, le dé-veloppement des services publics sur l’ensemble du territoire, un haut niveau de protection sociale et une véritable politique industrielle.


En Île-de-France, de nombreuses entreprises annoncent des suppressions d’emplois, des fermetures de site. Les propositions des salariés, organisations syndicales doivent être entendues, prises en compte !


La CGT se félicite de l’organisation en juillet d’une conférence sociale. Il est donc nécessaire que des attentes s’expriment vis-à-vis de mesures sociales qui seront


prises par le gouvernement ainsi que sur les chantiers qui seront ouverts pour des changements en profondeur.


Nous sommes convaincus qu’après des années de politiques régressives dans les domaines de l’emploi et du pouvoir d’achat, des réponses structurelles sont indispensables en matière de reconnaissance du travail, de réforme de la fi scalité, de contrôle des aides publiques aux entreprises et d’incitation à l’investissement dans le tissu économique. Il ne faut pas séparer l’économique et le social.


La CGT demande que le débat au cours de la conférence dite sociale ne soit pas enfermé dans le carcan d’un cadre économique qui resterait pour l’essentiel inchangé. Il faut arrêter de considérer le travail comme un coût. Au contraire, il est un facteur producteur de richesse et dynamisme économique !


La CGT considère important, dans ce contexte, que la conférence sociale débouche sur des mesures aptes à relancer notre économie. Elle estime indispensable que toutes les


questions traitées le soient en présence des ministères compétents. C’est la condition pour modifi er le cadre économique dans lequel se posent les pro-blèmes d’emploi, de pouvoir d’achat, de protection sociale et de conditions de travail notamment.


A l’occasion de la tenue de la conférence sociale, dans les entreprises, les localités, faisons entendre nos revendications.





Agissons pour :



Porter le SMIC a 1700 euros brut / mois comme base des grilles des salaires.


Augmenter les salaires, les points d’indice dans la Fonction Publique, les pensions et les minima sociaux.


Contrôler les aides publiques aux entreprises.


Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.


Supprimer les exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires.


Stopper les suppressions d’emplois.


Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.


Réformer la fiscalité en profondeur, créer de nouvelles tranches d’impôts pour les hauts revenus.


Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour l’investissement productif.


Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.


Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.


Conquérir dans l’entreprise, de nouveaux droits et pouvoirs pour les salariés.


Ramener l’âge de départ à la retraite à 60 ans à taux plein, pour tous



Il faut arrêter de considérer le travail comme un coût.


.Au contraire, il est un facteur producteur


de richesse et dynamisme économique !!


En l’espace de 25 ans, le salaire moyen n’a même pas doublé,

alors que le montant des dividendes versés aux actionnaires a été multiplié par 13 -


Conditions de travail : des évolutions contrastées

Le ministère du Travail a rendu publics les premiers résultats de l'enquête Sumer sur les conditions de travail en 2010 .

Les conclusions sont assez contrastées. L'intensité du travail, qui avait fortement augmenté entre 1994 et 2003, s'est stabilisée à un niveau élevé en 2010. Parallèlement, 30 % des salariés subissent un contrôle ou un suivi informatisé, le double de 1994, et la " demande psychologique " (charge mentale engendrée par l'accomplissement des tâches) a augmenté pour toutes les catégories professionnelles.

La tension au travail s'accroît : 22 % des salariés déclarent subir des comportements hostiles au travail, contre 16 % en 2003. Quant à la pénibilité physique, elle se stabilise après avoir reculé entre 1994 et 2003 : en 2010, 40 % des salariés sont soumis à au moins une contrainte physique intense, contre 46 % en 1994. L'exposition aux agents biologiques, en revanche, explose.

Pour lire le résultats de l'enquete, cliquez sur lien ci-dessous
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2012-023.pdf

Rapport d'information de Gérard Dériot
http://www.senat.fr/rap/r09-642-1/r09-642-1_mono.html#toc88
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OIT : 101e conférence internationale du travail

Michel Sapin, Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, s’est rendu, lundi 11 juin 2012, à la 101e conférence internationale du travail à Genève. Cette conférence annuelle détermine les normes internationales du travail et les grandes orientations de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).

Pour lire la suite , cliquez sur lien ci-dessous
http://travail-emploi.gouv.fr/actualite-presse,42/breves,2137/oit-101e-conference-internationale,14965.html

lire le discours de Michel Sapin, cliquez sur lien ci-dessous
http://travail-emploi.gouv.fr/actualite-presse,42/discours,2142/conference-nationale-du-travail-a,14961.html


9 juin 2012

PSA Aulnay, la lutte continue contre l’exploitation patronale !



jeudi 7 juin 2012
La direction de l’usine PSA d’Aulnay sous Bois prépare le terrain en vue d’une baisse des effectifs et d’une probable fermeture du site :

Certains délégués syndicaux sont sous le coup de licenciement. Des travailleurs handicapés, blessés au travail, se retrouvent sans poste

D’autres travailleurs se voient pousser vers la sortie. La direction est même allée jusqu’à procéder à un contrôle de police (contrôle des titres de séjours) sur la chaîne de montage.

Face à ça, la solidarité prend forme et la lutte des ouvriers continue.

Reportage Réalisé devant l’usine PSA Aulnay le 29.05.2012 par l’équipe de l’émission Au Fond Près Du Radiateur.

8 juin 2012

La CGT condamne l’attaque des employeurs contre l’Organisation Internationale du Travail (OIT)


Conférence Internationale du Travail

Le 7 juin 2012 à Genève lors de la Conférence Internationale du Travail, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT a condamné le comportement du groupe des employeurs au sein de l’OIT.

Pour la première fois dans l’histoire de l’Organisation Internationale du Travail, la commission de l’application des normes qui juge habituellement les infractions aux conventions et recommandations d’une série de pays lors de chaque conférence annuelle ne peut en effet faire son travail. Le groupe des employeurs a transformé la commission en tribune pour dénoncer « l’infâme droit de grève » selon les propos tenu par son porte-parole et remettre en cause l’impartialité des travaux de l’OIT, notamment ceux de la commission des experts pour l’application des conventions et recommandations. Pourtant cette dernière commission est composée d’éminents juristes, indépendants des trois groupes de l’OIT, et produisant un travail indispensable à son bon fonctionnement.

L’attaque couvait depuis longtemps mais elle n’avait jamais été aussi violente. Au sein du groupe employeurs, l’offensive est clairement menée par le patronat européen, qui bénéficie du silence complice de nombreux gouvernements, notamment européens, qui assistent à la joute en spectateurs. L’objectif poursuivi est d’évidence de réduire les pesanteurs que les normes internationales du travail génèrent face à la volonté d’assouplir les législations du travail. Sur la dernière période et dans le contexte de la crise, il apparaît de plus en plus que l’OIT et les normes dont elle est la garante constituent un rempart protecteur et qu’elle gène les pays les plus engagés dans des logiques de déréglementations. Elle apparaît aussi comme un danger pour le patronat et pour les firmes multinationales, dans la mesure où les normes tendent de plus en plus à l’universalité, engageant par là même la responsabilité des entreprises.

La CGT condamne vivement cette agression des représentants des employeurs au sein de la Conférence Internationale du Travail et demande, avec la Confédération Syndicale Internationale, à ce que tout soit mis en œuvre pour que l’OIT retrouve au plus vite ses capacités d’agir au service des conventions dont elle est la garante, notamment de la convention 87 sur les libertés syndicales.

L’aggravation de la crise économique, financière, écologique ne peut en aucun cas déboucher, au nom de l’état d’urgence sur une mise entre parenthèses des droits sociaux. La CGT, comme l’ensemble des organisations syndicales, continuera à défendre dans tous les lieux, avec force, conviction et détermination les droits fondamentaux des travailleurs, au moment même où ceux-ci, comme le confirme le rapport annuel de la CSI sur les violations parue le 5 juin 2012, n’ont jamais été aussi attaqués.

(Lire l’intervention de Bernard Thibaut).
http://www.cgt.fr/IMG/pdf/Intervention_BT_101e_me_CIT_-_Gene_ve_-_07_06_2012.pdf


Austérité, flexibilité et démantèlement des droits des salariés

nous mènent dans le mur !



Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...