Fin
avril, Myriam* apprend qu’elle est en fait en chômage partiel
depuis la mi-mars. Son employeur, le dirigeant d’un cabinet de
conseil installé dans un bel immeuble parisien, les avait déclaré,
elle et ses collègues, dans ce dispositif exceptionnel (dont
l’appellation légale est “activité partielle”) qui permet aux
entreprises de faire prendre en charge les salaires par les
contribuables lorsque les circonstances provoquent la fermeture de
l’établissement ou la diminution de l’activité. Ce n’est
pourtant pas le cas pour Myriam et ses collègues, qui ont tous
continué à télétravailler, sans même savoir qu’ils étaient en
chômage partiel.
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